
Réalisateur : Takuya SATÔ (NieA Under 7, Ichigo Mashimaro, Steins;Gate)
Scénariste : Mari OKADA (AKB0048, Aquarion Evol, Toradora!, Kodomo no Jikan)
Studio : J.C.Staff
Bizarrement, c'est en créant ce sujet que j'ai découvert que c'était OKADA au scénario et soudainement, j'ai eu une douleur à la poitrine et plus tellement envie de le créer vu comment tout dans cette série peut tourner au vinaigre grâce à elle. (J'ai un peu relu le sujet Ano Hana, c'est QUE DU BONHEUR !)
A vrai dire, ce qui m'a poussé à créer le sujet, ce sont surtout les décors. Difficile de ne pas se dire devant une telle direction artistique, quand on pense aussi à celle de Witch Craft Works, ou Sakurasô, que c'est de la confiture pour les cochons.
Pour le coup, je vais faire mon Ialda :







Episode 1.
Selector infected WIXOSS, c'est une version post-Madoka d'Angelic Layer, possédant le même genre d'ambiance qu'ils nous avaient donné à voir dans le Yumekui Merry de YAMAUCHI avec un monde parallèle aux tons cauchemardesques. Le tout est servi par une musique très agréable, à commencer par cet air de piano dissonnant joué à la manière d'un débutant qui découvre son clavier et tente timidement quelques gammes. Malheureusement, elle est complètement sous-exploitée. C'est à peine si le boulot de Maiko IUCHI s'entend. En un sens, cela colle avec les tons fades de la série mais on reste sur sa faim.
Contrairement à un Angelic Layer, ou à un Gundam Build Fighter pour faire son récent, qui évacuent les enjeux pour rester simplement sport, Selector infected WIXOSS radicalise le jeu à une permission de deux pertes avec un voeu à la clef avant l'éjection. (Sa copine meurt à l'épisode 4, je préfère prévenir.) Couac d'entrée, un combat peut être interrompu par une intervention extérieure comme ce sera le cas ici alors que tout aurait pu virer à la psychose dès le début. Dommage, la lâcheté de son adversaire qui veut PK un newbie pour se faire arroser à sa place aurait pu valoir le coup et engager les hostilités au lieu de recourir à une interruption pour faire d'elle sa copine. Néanmoins, ne désespérons pas car avec OKADA aux commandes du scénario, on sent le potentiel de crap en approche où chaque utilisatrice sombrera dans la folie une hache à la main.
Vu le maigre aperçu des règles du jeu, il est difficile de se faire une idée de son potentiel bien que ce que l'on nous a jeté en pature était assez navrant si une débutante peut mettre en difficulté une joueuse expérimentée après une simple passe de démarrage. Il faut espérer que le jeu de cartes ne se limite pas à des engagements selon des règles dont tout le monde se fout, à base de mon ATK contre ta DEF (le jeu de carte n'est pas encore sorti), pour se concentrer sur de la baston entre avatars. L'handicap majeur restera le Luriguto de l'héroïne qui se comporte comme un nouveau-né et qui je n'en doute pas un seul instant, sera la cause de nombres d'instant drops. Espérons que son intellect évolue à la manière des IA mais vu la propension de J.C.Staff aux gamineries à base de chats et de lapins, je suppose qu'on n'échappera pas aux Tama ! Tama ! nyaaa nyaaa nyaaa ! durant toute la saison.