de KARAFACTORY le Mer 19 Fév 2014, 12:38
Le "style", c'est tout un débat.
Melville à inspiré John Woo. As t'on accusé Woo de faire du sous Melville ?
Woo à inspiré les Washowskis. As t'on accusé les Washowskis de faire du sous Woo ?
De même, même Shinbo fait du "sous" lui-même sur Moonphase et plus récemment Nisekoi.
Comme le disent certains ici, cela rends la chose paradoxalement plus digeste quand on fait un autre deux (quelques plans "graphiques" avec des plans plus classiques).
Après, on peut trouver ça vulgaire, poudre aux yeux pour cacher la vacuité d'un propos.
Exemple qui me vient en tête : Gravity.
Gros effets de mise en scène pour un scénar avec quelques visions symboliques, mais qui au final est ultra simple.
En même temps, demande t'on à un survival qui copie les check point d'un jeu vidéo de faire dans l'élaboré ?
J'veux dire: faut être au courant de ce qu'on va voir.
On ne va pas reprocher à une adaptation d'Agatha Christie d'être nul parce qu'il n'y à pas de Colonial Marines ! ^^
Shinbo à son équivalent aux USA avec Zack Snyder. Capable de faire une mise en scène assez académique, avec juste ce qu'il faut de "style bling bling" (Watchmen, Men of Steel), où carrément du long métrage clipesque à mort (Sucker Punch, 300, etc...).
Maintenant peux-t'on faire de la forme et du fond ? Oui bien entendu.
Je citerais Mamoru Oshii, mais là encore, y'en aura toujours qui diront : "nan, c'est chiant et prétentieux !"
Dans le cas de Puella Magika, la série possède pour ma part un super scénario, mais il est évident que sans sa forme particulière, l'impact aurait été moindre. D'autres diront justement qu'un bon scénario n’a pas besoin d'une belle forme. Mais dans ce cas, on tombe sur ce que j’appelle des "téléfilms académiques" comme Les Enfants Loups, où plus récemment Lettre à Momo. C'est un peu le principe même de La Nouvelle Vague où du dogme de Lars von Trier : rien de reconnaissable dans la forme, tout dans le fond.
Bon OK, pour Lettre à Momo, j'exagère un peu, l'animation est juste fabuleuse, mais niveau mise en scène, on est dans du très classique (parfaitement maîtrisé, mais classique).