Je valide, c'est une tuerie. Un épisode que j'ai passé à applaudir, rire nerveusement, me prendre la tête à deux mains et à hurler des "non il va pas oser" devant mon écran et avec un grand sourire jusqu'aux oreilles. Bon sang, ce final qu'ils nous préparent...
"Une fréquentation même irrégulière des sites et des forums de la Toile laisse sur un malaise. C'est qu'y règnent souvent la sottise et l'intolérance. On est sûr d'avoir raison contre le reste du monde puisqu'on est entre soi." Gérard KLEIN
Premier épisode de Revolution vu : j'espère que Bethesda collera un procès aux fesses des producteurs pour le plagiat éhonté de Fallout.
A part ça, c'est assez plat et convenu, avec principalement une vision très propre d'un possible futur US post-apo et ses gentilles communautés qu'on jurerait presque échappées de l'esprit malade d'un scénariste de Disney - on plante et on récolte dans la joie et l'harmonie, la mode est redevenu un peu plus moyen-ageuse mais reste très chic et colorée, débarrassé de tous ces gadgets électroniques les gens peuvent se reparler, ça fait très utopie bucolique, un peu comme si l'idéal américain qui soutenait cette vision derrière était un mélange entre le bobo urbain écolo XXIème siècle et le colon du Mayflower. C'est assez risible. Il n'y a même pas les méchants officiels pour relever grandement le niveau : ils ont beau arborer des armures de récupération, on est loin des punks de Hokuto no Ken.
J. J. Abrams oblige, on sent d'avance que les "mystères" de l'histoire ont beau être très mystérieux (si vous vous pencher un peu sur le côté vous verrez une étiquette "Plot-point mystérieux", ou "scène mystérieuse" dépasser dans certaines scènes), ils finiront quand même par se révéler bidon.
Avec un collègue, vu qu'on regardait Fringe ensemble, on a définit deux règles à ses séries.
1/ ONFAITNIMPORTEQUOIPOURRENOUVELERLASERIE. Tout le temps, sans pitié aucune. 2/ ONARRIVERATOUJOURSAVOUSFAIRECROIREQUECAVASEPASSERCOMMECAETENFAITNON. Chaque cliffangher. Chaque.
Je passe sur le moment toujours merveilleux de "Walt est une vraie petite p*te" avec cette semaine la visite au gamin qu'il a essayé d'empoisonné et le petit "froot loops" qui m'a tué.
Mais bon sang ce final. Ça aurait pu se terminer sur l'appel de Jesse avec le canular du fric. Ça aurait pu se conclure au moment où Walt doit se planquer et comprend que Jesse et son beauf bosse ensemble que le chimiste se fait posséder. Ça aurait pu se conclure sur l'arrestation (une autre scène à regarder en apnée), sur le crachat (yeah bitch) ou le coup de fil/soulagement de Hank. Et les néo-nazis ont débarqués.
On pourrait accuser ce final de Deus Ex Machina mais histoire de changer, tout était annoncé. On a vu les néo-nazis faire un massacre, on les a vus récupérer le business et on a vu Walt faire appel à ces dingues pour buter Jesse (le père a renié le fils) et du coup on comprend pourquoi Walt a besoin d'une sulfateuse.
Seul défaut, les mecs tirent comme des gardes suisses alors qu'on les a vu descendre tous les autres gangsters en 5 minutes. Le show aurait gagné à s'arrêter juste au moment où ils commencent à appuyer sur la gachette sans qu'on voit forcément les tirs.
Maintenant la question à 1 million de dollars c'est : qui va s'en sortir vivant ? Les deux flics ? seulement un des deux ? Jesse ? Todd ? le chef des néo-nazis ?
J'étais sceptique moi aussi après l'épisode de la semaine dernière et j'ai bien fait de garder ma langue dans ma poche car une fois de plus je suis scotché. Et tout cela sans même parler d'une réalisation brillante.
"Une fréquentation même irrégulière des sites et des forums de la Toile laisse sur un malaise. C'est qu'y règnent souvent la sottise et l'intolérance. On est sûr d'avoir raison contre le reste du monde puisqu'on est entre soi." Gérard KLEIN
Nan mais sérieusement, pour considérer l'épisode de la semaine dernière comme un "épisode de merde" (juste parce qu'il fait une pause après la surenchère de l'épisode 11 pour développer davantage l'intrigue ?) cela ne mérite même pas de réponse
Sinon oui j'ai trouvé aussi ce dernier épisode particulièrement jouissif, dans la lignée directe de l'épisode 11 justement (tout s'accélère)
Tu te rends compte que c'est Hue Hue qui a tout fait foirer? Il me semble qu'à force de travailler chez un avocat, il doit en avoir vu passer, de la bullshit... Que Walt croit à la fausse photo, je peux le comprendre, mais que Hue soit assez pigeon pour gober ce qu'il a vu, c'est impossible. Walt n'était pas non plus obligé de prononcer précisément les noms de tous les gens qu'il a tués, à part Gus. Un simple "après tout ce que j'ai fait pour toi" aurait suffi.
Ce genre de bullshit se retrouve dans toutes les séries et pullulait dans les saisons précédents, mais à mesure qu'on s'approche de la fin et que ça grossit (avec en plus le coup du mec chauve et baraqué qui attendait sa fille juste devant Walt la semaine dernière), c'est de plus en plus impardonnable. Je suis sans doute le public le plus facile pour avaler ce genre de couleuvres en temps normal, donc pour que même moi je remarque ça et que ça me choque, c'est qu'il y a vraiment une couille.
Ça me ferait aussi chier que des connards introduits il y a trois épisodes deviennent les boss finaux de toute cette saga.
Afloplouf a écrit:Seul défaut, les mecs tirent comme des gardes suisses alors qu'on les a vu descendre tous les autres gangsters en 5 minutes.
N'empêche, je dis tout ça, ça ne m'a pas empêcher de jubiler devant ma télé. Même le "HOLY SHIT FUCKING HUE WHAT ARE YOU DOING NIGGA DAAAAAAAAYUUMMMM" fait mine de rien partie de la qualité de l'épisode d'une certaine manière
Lion_Sn@ke a écrit:(juste parce qu'il fait une pause après la surenchère de l'épisode 11 pour développer davantage l'intrigue ?)
Ecoute, si tu n'apprécies pas la série, et son rythme c'est ton droit, mais tu es franchement le seul j'ai l'impression... Sur le net, j'ai vu très peu de gens critiquer cette dernière saison de Breaking Bad...
et franchement si tu veux t'amuser à déconstruire et critiquer une série, je te conseil vivement de regarder la dernière saison de Dexter, car là, il y a matière et on a vraiment un cas d'école...
Où la démonstration que les dialogues sont superflus. Des acteurs au sommet de leur art, une réalisation somptueuse et PAS UNE PUTAIN DE SECONDE pour souffler. Bref, le meilleur épisode de la série à ce jour, encore. Bon, y'a bien un moment où ils arrêteront de monter la barre non ? Le pire c'est que la semaine prochaine risque d'être un cran en-dessous pour préparer le terrain d'un final en apothéose.
Dernière édition par Afloplouf le Mar 17 Sep 2013, 07:40, édité 1 fois.
"Une fréquentation même irrégulière des sites et des forums de la Toile laisse sur un malaise. C'est qu'y règnent souvent la sottise et l'intolérance. On est sûr d'avoir raison contre le reste du monde puisqu'on est entre soi." Gérard KLEIN
j'aime bien les séries de j j abrams, j'ai bien aimé le début d'alias, adorer fringe, j'ai un bon souvenir de felicity et pourtant je n'avais jamais regardé un épisode de Lost ! je viens de commencer, j'ai regarder les 4 premiers épisodes et bien je dois dire que pour l'instant c'est quand même très mou ! il se passe peu de truc, heureusement que le casting est là pour sauvé la série, wait and see.
60 épisodes d'ascension et déchéance en 20 minutes, ça fait son effet, y a pas à dire.
Lion_Sn@ke a écrit:Ecoute, si tu n'apprécies pas la série, et son rythme c'est ton droit
Moi j'ai une qualité, ou un défaut, c'est selon : quand je me fais chier, j'arrête. Avec de la volonté, je reprends si je reçois de bons echos. J'aurais pas maté 60 épisodes de Breaking Bad (dont les qualités et les défauts constituent le charme) si ça me faisait chier.
Ça reste un divertissement tout à fait extraordinaire, et d'ailleurs je trouve injuste de le comparer à des séries comme The Wire ou les Sopranos qui jouent tout simplement dans une autre catégorie.
Walter White est de toute façon déjà un personnage qui est entré dans l'histoire de la culture audiovisuelle moderne.
60 épisodes d'ascension et déchéance en 20 minutes, ça fait son effet, y a pas à dire.
Lion_Sn@ke a écrit:Ecoute, si tu n'apprécies pas la série, et son rythme c'est ton droit
Moi j'ai une qualité, ou un défaut, c'est selon : quand je me fais chier, j'arrête. Avec de la volonté, je reprends si je reçois de bons echos. J'aurais pas maté 60 épisodes de Breaking Bad (dont les qualités et les défauts constituent le charme) si ça me faisait chier.
Ça reste un divertissement tout à fait extraordinaire, et d'ailleurs je trouve injuste de le comparer à des séries comme The Wire ou les Sopranos qui jouent tout simplement dans une autre catégorie.
Walter White est de toute façon déjà un personnage qui est entré dans l'histoire de la culture audiovisuelle moderne.
Je reprendrais bien mon visionnage de Breaking Bad que j'avais interrompu durant la s1, mais d'un autre côté j'ai bien envie de débuter The Wire. Tu me conseilles de commencer par quelle série ?
The Wire est une série "profonde" si je puis me permettre : en cinq saisons, elle explore cinq facettes importantes du "fonctionnement" de la ville de Baltimore (l'une des plus violentes et des plus corrompues aux États-Unis) à travers cinq institutions : le trafic de drogue des bandes Noires dans la première saison, les ouvriers de déchargement des navires dans la saison 2, l'administration municipale dans la saison 3, l'école publique dans la saison 4 et la presse dans la saison 5. La série n'en demeure pas moins tout à fait bien construite et fluide, la seule cassure importante que j'ai ressentie était le passage de la saison 1 à la saison 2, avec introduction soudaine de toute une ribambelle de nouveaux personnages et un changement total de décor. La série est très discrète, a un rythme lent et descriptif, se cantonne à un réalisme assez exacerbé (la plupart des personnages ne sont pas joués par des acteurs professionnels) et raconte très méticuleusement la réalité qu'elle veut dépeindre. C'est une série très complexe, très détaillée, très bien organisée, qui met réellement en lumière la manière dont les différents engrenages de la ville tournent pour la "faire fonctionner" - nonobstant les dizaines de meurtres. Il n'y a absolument aucun artifice dans la réalisation, il n'y a même pas de background music - l'immersion est totale. Elle est tournée dans un style documentaire et est à prime abord très difficile d'accès, notamment parce que rien n'est correctement introduit, on nous met directement dans le bain (on s'habitude progressivement au jargon et aux rôles des personnages ainsi qu'aux relations entre eux), mais une fois lancé (perso ça m'a quand même pris la moitié de la saison 1 à peu près, c'est une série qui se mérite), ça se regarde tout seul.
À regarder avec des sous-titres impérativement, comme tu peux le voir
Je trouve tout simplement injuste de comparer n'importe quelle série à celle-là parce qu'on est ailleurs. C'est genre le point Godwin des séries télé américaines.
Breaking Bad est une série de divertissement, avec peu d'ambition, et peu de prétention, mais qui réussit un tour de force assez extraordinaire : le développement du personnage de Walter White, le rôle qui fait officiellement entrer Bryan Cranston dans la légende du acting. La réalisation est plus colorée, entre un Tarantino et un Nicolas Winding Refn, et la série est rythmée par une histoire qui évolue plutôt que par l'exploration d'une réalité (donc gare aux spoilers, ne lis rien sur la série, ne regarde aucune vidéo sur Youtube sur le sujet, surtout en ce moment, le hype est à son maximum). C'est beaucoup plus accessible, plus "casual" d'une certaine manière, il y a beaucoup d'humour noir et décalé mais la série est toujours sérieuse et grave sans jamais que le ton ne soit pas totalement maîtrisé. L'écriture se permet à certains moments des conneries, mais ça fait partie du charme du truc comme je le disais. Et puis certaines répliques sont déjà cultes, comme "I am the one who KNOCKS".
Et puis je le répète, Walter White. Jamais je n'oublierai ce mec. Jamais je n'oublierai cette performance de Bryan Cranston. Il faut le voir pour le croire. Je crois même que plus de la moitié des répliques de ce mec auraient été totalement kitsch et tomberaient facilement à plat si elles avaient été jouées par un acteur de moindre envergure.
Ce dernier épisode de Breaking bad m'a également fait soulevé de mon siège comme un gamin devant les cadeaux, un soir de Noêl
L'intrigue, même s'il y a deux trois truc téléphonés (soyons honnête), nous garde réellement en haleine, et elle est vraiment très bien racontée et jouée, il y avait un gros risque de foirage dans l'écriture de cette deuxième partie de dernière saison, mais non, on assiste à un véritable déluge d'épisodes de haute volée
La série de l'année (et même de ces 5 dernières années ^^)
PS : et dire qu'à côté de cela, il faut que je finisse Dexter, heureusement que le calvaire est bientôt terminé...
J'ai adoré les 2 premières saisons de TBB qui étaient déjà dantesques, faut croire qu'ils ont poussé les manettes à fond à vous lire. Je sais au moins comment occuper mon temps libre prochainement
Petit revisionnage de Luther au passage (phénomène très rare chez moi, gros coup de coeur datant d'à peine 1 mois mais le format "court" y aide) , et indéniablement elle est devenue ma série "policière" préférée , Mister Elba (qui n'a pas démérité dans son rôle de Gendô dans PR) est un bon gars qui a une certaine aura (sans parler d'Alice, et sa parfaite tête de l'emploi - pas de doute que si miss Wilson se montre dans une autre série, cela devrait capter mon attention )
Sinon , il y a t-il une (ou des) série "fantastique" qui marche en ce moment ou pas trop vieilles ? , avec des monstres et cie , genre x-files, 4eme dimension ou truc un peu délirant ? (j'entends parler de "Arrow" mais suis pas méga-fan de beaux gosses musclés en costume vert - y a toujours Supernatural que je suis avec intérêt malgré une forte redondance (9 saisons c'est trop AMHA) )
Tu as tenté American Horror Story ? L'idée de base n'était pas mal (expérimenter une époque, un thème, un type d'horreur différent par épisode tout en gardant un fil rouge conducteur sur toute la saison), c'est plus le côté soap familial qui m'a fait finalement décroché...
Windspirit> tu m'as convaincu, TBB puis TW donc. Gradation, etc. Cet extrait est super plaisant
Ialda a écrit:Tu as tenté American Horror Story ? L'idée de base n'était pas mal (expérimenter une époque, un thème, un type d'horreur différent par épisode tout en gardant un fil rouge conducteur sur toute la saison), c'est plus le côté soap familial qui m'a fait finalement décroché...
Windspirit> tu m'as convaincu, TBB puis TW donc. Gradation, etc. Cet extrait est super plaisant
american horror story, j'ai 2 amis qui regarde la série et me disent la même chose, la saison 2 n'a rien a voir avec la 1 et est beaucoup mieux, il me conseil de mater cette 2 èm saison directement.
Bon à savoir ça, merci (des fois que je retente al série un jour). Par contre je viens de lire le résumé de la s3, ça m'a laissé dubitatif : le retour de Buffy ?
N'ayant vraiment pas le temps de lire les bouquins je découvre les multiples retournements de situation depuis la fin de la saison 1 de Game of thrones. (Je viens de me faire les saisons 2 et 3.) Rien n'est épargné et à aucun personnage. Ou plutôt descendent plus bas que les enfers les personnages qui étaient en haut et inversement. Voir certains font sacrément du yoyo en fait. En fait cette histoire est une sorte de Highlander. A la fin il ne peut en rester qu'un. Enfin v'la dans quel état restera le (ou les quelques) dernier(s)...
Avec le temps pourri actuel, ce n'était pas la meilleure idée que de regarder cette série. Un petit revisionnage des premières saisons de Khamelott est plus approprié je pense.