Aer a écrit:Ca a l'air d'être des VN relativement rapide (2/3 heures tout au plus), centré sur quelques fétiches à chaque fois avec des personnages récurrents. J'verrais ce qui est trouvable.
Je viens de terminer les deux premiers (Volumes Tekoki et Paizuri) et j'en suis déjà lassé. Ca peut changer mais je pense qu'on peut dire qu'il s'agit de suites directes étant donné que le 2 est connecté à une fin du premier. En plus, ils te teasent ces salauds sur un perso qui au vu des couvertures ne doit avoir un rôle qu'au cinquième volume. Ils font plus 4/5 heures que 2/3 heures la faute à des longueurs inutiles à bailler aux corneilles. Perso, je n'ai jamais réussi à finir un VN noté inférieur à 2H sur la VNDB en moins de 2H justement et vu que je n'ai trouvé aucun walkthrough sur le net, j'ai bien dû passer huit heures sur le premier. Sans blague. Procédant méthodiquement, j'ai fait plus de vingt putains de combinaisons (11 choix en tout) avant de tout débloquer, la faute à ma putain de méthodo justement qui me fait faire des trucs comme ça :
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)2-(5)2-(6)2 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)2-(5)2-(6)1 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)2-(5)1-(6)2 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)2-(5)1-(6)1 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)1-(5)2-(6)2 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)1-(5)2-(6)1 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)1-(5)1-(6)2 =
CHOIX (1)1-(2)3-(3)2-(4)1-(5)1-(6)1 =
... alors qu'en fait seuls les deux premiers choix sont vraiment déterminants... (HAHA)
Tu as sept scènes à chaque fois, très courtes, très très courtes au regard du tout. Le reste c'est du blabla, du fantasme à la con, Suzuka l'ousananjimi qui te casse les burettes et Taichi le copain obsédé sexuel qui te prend tout autant la tête. Suzuka, c'est Imari Kurumi casse-couilles puissance mille. Neeee Koujiiii... Nee Kouji-ttara ! Kouji-tteba... neee Kouji. Même avec Ctrl tu entends cinquante Kouji dépasser. Le pote est d'un niveau de débilité impressionnant. Il force vraiment le respect. Adepte du nanpa (aller courir les jupes), tu lui files un rendez-vous chez lui, tu y vas, il n'est pas là parce qu'il a vu une femme passer par sa fenêtre et est allé la harceler.
Enfin, je n'ai pas fait ces eroge pour l'histoire mais pour les scènes (effectivement) animées. Elles vont du bon au moyen-bof. Les transitions sont bien foutues en tout cas alors qu'on s'attendrait au contraire. Les changements de perspective, c'est ce qui donne tout le sel à ce genre de procédé en comparaison du vectoriel. Comme ça passe en boucle, il faut que le mouvement soit naturel, ce qui n'est pas toujours le cas comme on peut le voir dès la première scène à la piscine. Par contre, niveau finesse et détail, un artwork vectorisé est largement supérieur aux plans des Love Fetish. Vu le nombre de dôga/gengâ, ils auraient pu abandonner le style animé simpliste pour de vrais beaux artworks mais je crois que j'ai un peu trop fumé la moquette pour espérer ça alors qu'ils ont déjà du mal à avoir des traits bien tracés. Et puis n'importe qui aurait plutôt allongé la durée que de préciser la beauté.
En tout cas, quand une scène est ratée (composition, animation), on la sent passer vu le mal qu'on s'est donné pour l'atteindre.
Le gros problème des Love Fetish, c'est bien son orientation monofétichiste. A moins d'être vraiment à fond dans l'ashikoki, faut s'accrocher. Pour moi, c'est du domaine du préliminaire, de l'apéritif. En plus, tu vas te marrer Aer mais le Volume Paizuri a une planche à pain comme co-héroïne.
Conclusion : ça reste le produit d'une boîte qui a coulé et qui sort du micro-contenu tous les deux mois façon DLC. Un peu facile et qui mise tout sur son animation alors qu'elle n'en a finalement pas les moyens. C'est du VN à créneau.