NiKi a écrit:Je trouve la narration assez insupportable perso, demandant toujours à te griller les neurones pour au final pas grand chose. C'est un vrai bordel pour se situer entre les différentes familles sur laquelle tourne la série, et la narration, tournant autour du pot le plus possible pour "donner du mystère" ne me fait que me perdre. C'est dommage puisque la série prend bien le temps de présenter ses personnages - 3 épisodes quand même -, mais au final un épisode plus clair et direct aurait été plus efficace.
M'enfin, c'est juste pas mon genre de narration, j'avais déja les neuronnes qui grillaient complètement devant Mawaru Penguindrum alors qu'on criait au génie ici..
Bref enfin les feux d'artifices la semaine prochaine, la raison qui m'a fait tenir jusque là est qu'on a toujours pas vu les jolis feux d'artifices du trailer, et de toute manière, la série s'amorcera certainement avec ce prochain épisode et j'espère qu'on verra enfin ou elle veut en venir...
Je comprends ce que tu veux dire, je suis d'accord sur certains points mais je serais évidemment plus généreux (la grillade de neurones à la Mawaru, c'est bien ^^).
La série est avant tout l'histoire de la famille Shimogamo, leurs relations avec plusieurs autres groupes/familles (ces abrutis de Ebisugawa avec qui ils ont une relation de mépris/rivalité, le groupe du Vendredi mené par Benten, le professeur Akadama qui a perdu ses pouvoirs de tengu) à un moment de calme, après que certains évenements dramatiques aient eu lieu (la mort par cuisson du papa pour les groupes Shimogamo & club du Vendredi, la perte des pouvoirs de tengu ou plutôt leur transfert de Akadama à Benten, et la rupture entre les familles Ebisugawa et Shimogamo qui s'est concrétisée par la fin des fiançailles entre Kaisei et Yasaburo, si j'ai bien suivis - quatrième axe probable, comment et pourquoi le quatrième fils est coincé sous sa forme de grenouille) et alors que l'on peut deviner que certains de ces événements ne sont pas encore tout à fait arrivés à leur conclusion finale.
Je ne trouve pas la série particulièrement hermétique - elle essaie juste d'introduire une dizaine de personnages, leurs relations, et leur histoire commune, le tout pour l'instant en en trois épisodes : forcément il faut un peu s'accrocher et il y a des détails qui sont à la limite de passer complètement inaperçus - tout ce qui concerne Kaisei dans les deux derniers épisodes, par exemple.
Bref, je prends bien mon pied sur cette série.
Il me semble imaginer des parallèles entre l'univers de UK et celui de Little, Big de John Crowley. Je me trompe très probablement, mais n'empèche, c'est une question que j'aimerais poser à Tomihiko Morimi.
Un article à lire :
KINSHIP & INTERDEPENDENCE IN UCHOUTEN KAZOKU
When following an anime season and the complimentary disasters that come with it, the overall integrity which frames an excellent work always remains the same—that intuitive yet imprecise criteria which makes one title a farcry superior than the rest of the mutt. Uchouten Kazoku has indicated these traits on multiple levels, and the family motif has been the most conspicuous so far. The work paces slowly and precisely, pervading a natural atmosphere while leaving the cast’s dialogue at fine-tuned tension and ease. The screenplay, particularly the understated behaviors in each character, is faint and subdued. Only two episodes have aired and yet viewers can already understand the many subtleties enwrapped under each relationship.
As a crossdressing tanuki among other characteristics, Yasaburo plays the zany guide into Uchouten Kazoku‘s world. Beyond the eccentricity and general fun of his witticism, he gracefully crafts the show’s foundations by offering piecewise blocks at a time. Visiting each character one by one, Yasaburo slowly imparts the necessary information about each characters’ interrelationships and the general worldbuilding (particularly, the folklorish details and social stratification in effect). This knowledge has been given gently and gradually, so one can comfortably piece the puzzle together at the middle-compromised Goldilock’s pace, one that feels not too fast yet not too slow.
http://nilblogs.wordpress.com/2013/07/1 ... en-kazoku/____
Tetho a écrit:J'ai tout rattrapé hier, parce que Inoue à la direction de l'animation de cet ep 3, la première fois qu'il fait ça sur de la télé depuis Dennô Coil quand même.
Mister K a posté les gif sur animesuki :


J'adore le ressenti du poids de la baleine, l'impression que Benten lutte à deux mains pour tirer la bête hors de l'eau - et est en passe d'y arriver.
Tetho a écrit:Et puis c'est probablement la seule vraiment bonne série de l'été, la seule qui ne soit pas une adaptation d'un manga moins bonne que l'original ou une série qui ne peut s'apprécier que via le prisme du plaisir coupable ou du culte de la médiocrité. Un bol d'air frais.
Complètement d'accord, pour le moment
