Oui, plagier une oeuvre pour essayer de se hisser à son niveau, c'est être prétentieux.
Aaaahh d'accord... Mais c'est marrant parce que parfois j'ai du mal à faire la différence entre :
-Quand Tarantino cite des références, c'est un hommage.
-Quand un réalisateur Lambda cite des références, c'est un sale copieur de merde sans imagination !
Pourquoi ?
Parce que Tarantino, il le fait bien, lui. Pas l'autre. Enfin, soit disant...
Ouais en attendant, faut bien qu'un débutant, et pas un "génie confirmé et reconnu" débute par quelque chose non ?
OK, Urobuchi n'est pas à son coup d'essai, il commence à avoir de la bouteille, certes. Donc "logiquement", il devrait avoir digéré ses influences pour en ressortir des trucs "personnels" (sachant qu'un artiste avec une patte 100% personnelle n'existe pas, mais bon, c'est comme un illustrateur nippon qui fait du "grozyeux" mais qui réussi à décliner ce canon académique pour en dégager non pas "son" style, mais du moins "son" univers).
Et quant à Eureka Seven Ao, pas vu.
Après, qu'on puisse trouver qu'Innocence cultive un certain snobisme, un certain pédantisme, c'est un autre débat,
Justement, bcp m'ont dit avoir trouvé INNOCENCE ultra prétentieux (et ils restent polis). Comme quoi c'est une notion subjective de dire qu'une oeuvre est prétentieuse où pas. Perso, je prends INNOCENCE pour un petit plaisir philo que s'est fait Oshii. Et au vu du CV du bonhomme, je lui accorde les yeux fermés ^^
Quand dès les premiers épisodes le scénario se viande avec des erreurs de logique de débutant alors qu'il suffirait de relire sa copie, on a autre chose à faire que jouer l'intello. Ca fait rustine.
Justement, petite précision : tu juges d'après une VO japonaise que tu comprends, où d'un sub à prendre avec des pincettes ?
Même entre la VF et VO sous titrée officielle (DVD) d'INNOCENCE, je me suis amusé à comparer, t'as des sacrées différences, voir des contre-sens entres les versions. Et si tu connais pas la langue d'origine, comment faire la part des choses ?
Si je lui casse du sucre sur le dos, c'est parce qu'il le vaut bien.
D'un côté je te comprends. Perso je fais la même chose avec des réalisateurs qu je vénère dans le cinoche américain. Par exemple je ne pardonne pas à Peter Jackson son Seingneur des Anneaux, ni à Ridley Scott son Gladiator. Plus on porte dans son estime un artiste, plus forte est l'exigence forcément.
D'un autre côté, j'aime voir le verre à moitié plein que vide d'un gars qui essaye de faire des trucs, même s'il n'y arrive pas "subjectivement" selon certains. Mais dans ce cas, on peut "pardonner" bcp de choses à bcp de monde. C'est un peu comme le mec qui te réponds : "Eh mais si t'es pas content, t'as qu'à faire mieux !".
Mais dans ce cas, la critique n'est plus permise et tout le monde n'à plus le droit de rien dire. Hors : "inutile d'être pâtissier pour apprécier un bon où un mauvais gâteau"...
Cette dernière partie est un peu confuse je l'avoue mais bon....