de Aer le Mer 06 Mar 2013, 03:24
Hop la double postons donc férocement pour parler de The Next Day, le nouveau Bowie. Pour ceux qui s'étonnent que j'en parle avant le 8 (date de sortie officielle du bousin), il est intégralement disponible sur itunes. Et pour le reste, il y a google DuckDuckGo.
Pour la faire courte, l'album est bon, même très bon. Maintenant voyons pourquoi.
En prenant le contre pied total de son précédent opus, Reality, il nous livre la un album bien moins "électro" et très épuré. Les premières chansons mettent le ton, entre des espèces de mix pop-rock à l'ancienne, une chanson limite Soul (Dirty Boys), et donc le fameux morceau disponible sur son site depuis un moment. Toute la première partie est assez calme. Notons quand même The Next Day, la chanson éponyme qui met bien la niaque. La troisième chanson est peut être la plus proche du précédent album et offre une continuité bienvenue. On continue peinard avec les 4 et 5 assez lentes (la 4 offrant une expérimentation symphonique/guitares grasses très sympa, et la 5 étant donc Where Are We Now). La sixième réactualise son propre style et la septième ne marquera personne malgré une volonté de création présente.
A partir de la nous partons sur la seconde partie de ses 14 pistes, et nonobstant Dancing Out In Space qui est totalement plate, tout le reste est furieusement Sex, Drug and Rock'n'Roll comme à la bonne époque. Les titres s'enchainent sans fin avec de vrais morceaux de binaire pas dégueux : I'd Rather Be High, Boss Of Me, (You Will) Set The World On Fire (<- nouveau classique du rock, period). Que de la bonne.
La 13ème est très calme et conclu l'album proprement avec de jolis chorus et une bonne instru. Reste la 14ème, Heat, qui offre une espèce de renewal de sa période Berlinoise dans son expérimentation et son feeling dérangeant.
David, tu restes un génie.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !
行けよ饒舌の 影よ来て導け