Les séries TV

[Skull Leader]

Superminds - The Misfits of Science enfin en dvd !





Suivront les sorties de Tonnerre Mecanique et Manimal.

[Rei]

En voilà une bonne nouvelle ! (pour les 3)

Une autre série qui faisait un carton dans les années 90 dans l'émission Giga et qui était vraiment super pour les ados : les Années Collège. 2 coffrets sont sortis en simple VF mais malheureusement l'aventure devrait s'arrêter là car les droits ont l'air d'être désormais bloqués...

[Calypolite]

Metal Hurlant Chronicles



Avant même de commencer le premier épisode, on nous en mets plein la vue avec une intro stylé qui régale les rétines mais très vite, on va déchanter. Premièrement, la durée de chaque épisode qui est bien trop courte puisqu'elle atteint tout juste les 25 minutes. Autant dire une durée ridicule pour une série qui nous narre une histoire complètement nouvelle à chaque épisode. Cela va d'ailleurs être un défaut majeure de la série qui va souffrir d'un manque cruel d'empathie du spectateur envers les personnages, créé certaines situations et/ou dialogue un peu trop kitch et rendre le jeu d'acteur pas toujours très crédible.
Il faut aussi dire que le budget ne semble clairement pas à la hauteur des ambitions et certains épisodes comme « Protège-moi » semble s'être fait voler son budget par d'autres épisodes comme « Maîtres du destin ». Pour autant, on pourrait passer outre sur quelques décors un peu moyen et des effets spéciaux pas toujours tip-top mais la durée trop courte de chaque épisode et l’absence d'un coté trash lui portera le coup fatal.

la « La couronne du roi », l'épisode 1 est clairement l'ambassadeur de ces 2 plus grands défauts. Une durée bien trop courte pour que le spectateur sente la moindre empathie envers le héros qui aurait mérité bien plus d'attention et des dialogues plus consistant que ces discours assommants. Pour ce qui est des duels, bien que la chorégraphie des combats soit plutôt bonne, la série se montre clairement trop gentillette la ou j'attendais des extrêmes tel qu'on peut le voir sur des séries comme « Spartacus : le sang des Gladiateurs ». Du coup, quand la chute finale vient, on a du mal a vraiment s'émouvoir de quoi que ce soit. Six épisodes qui semble d'ailleurs plus ou moins nous offrir chacun de telles chutes et qui ne sont pas sans nous rappeler la série Au-delà du réel. « Protège-moi », l'épisode 2 en est l'exemple typique avec une chute que l'on connait dés les premières minutes et pour ma part, je préfère de loin pas de chute du tout que des mauvaises chutes visibles avant même que celles-ci ne surviennent.
Du lot, c'est à mes yeux « Maîtres du destin » qui méritent sans doute le plus d'attention avec une histoire sympathique et un final pas trop vilain même si cela reste quand même assez court et des effets spéciaux qui font très jeux vidéos.

Vous l'avez donc compris, cette série Metal Hurlant est pour moi une grosse déception. Durée des épisodes trop courts, budget restreint, trash absent, acteur qui n'y croit pas trop... Les promesses n'ont pas été tenu et c'est bien dommage car j'aurais vraiment voulu soutenir cette production française.

Teen Wolf


`Teen Wolf : Les 4 premier épisodes de la série sont passablement moyen. Surfant sur la vague Vampire Diaries, on a le droit a tout les poncifs du genre avec le jeune qui voit son corps changer et qui tombe amoureux de la petite nouvelle du lycée. Pour autant, si on persiste un peu, cette série gagne en capital sympathie. L’identité de l'Alpha qui demeure un secret offre un petit aspect enquête non négligeable et Scott, le personnage principal finit par ne plus être une tête à claque et un autre atout de cette série, ce sont les professeurs qui sont absolument génial (surtout le prof de sport). La fin de cette première saison est quand à elle, assez satisfaisante et nous offre une fin tout à fait correct tout en laissant beaucoup de matériel pour une suite

La saison 2 quand à elle démarre sur les chapeau de roue. On sent que le budget de la série est plus important et l'intrigue devient réellement consistant. Cela fait toujours pensé à Vampire Diaries, notamment grâce aux nombreux twist mais il s'en dégage une identité propre. Allison, la petite amie va d'ailleurs énormément gagné en profondeur dans cette saison et Scott va quand à lui s'affirmer.
L'aspect recherche « qui est le vilain » sera la encore présent et plutôt bien mené et certains épisodes comme celui du commissariat seront d'une intensité rare. Avec cette saison 2, Teen Wolf s'affirme comme une très bonne série pour peu que l'on dépasse le début un peu mollasson de la première moitié de la saison 1

En vrac :
The Mob Doctor = Une idée de base sympathique avec la médecine d'un coté et la mafia de l'autre. c'est dommage que les chiffres ne soit pas encourageant car la série mériterait de continué

Beauty & the beast (2012) : Mouais, pas très convaincu par cette nouvelle adaptation. Cela reste convenu et peu addictif. Je ne pense pas que la série survive a sa saison 1, surtout que les audiences dégringoles.

Arrow : Sympa la encore et avec une audience très bonne. Pas vraiment LA série mais on évite déjà le coté école et autre de Smallville avec un aspect beaucoup plus sombre. reste a voir ou cela va nous mener sur le long terme.

Spartacus, Le Sang des Gladiateurs : Du sang, du sang, et du cul! Voila une série que j'aime. J'ai eu peine a croire une telle audace pour une série TV mais franchement, du sang et des belles filles nues? 100% approved by Caly

Dexter saison 7 : Après un début un peu mollasson, Dexter reprend du poil de la bête et en prime, nous avons la sublime Yvonne Strahovski

Vampire Diaries saison 4 : Cela se suit toujours avec plaisir mais un peu moins qu'avant. Il ne faudrait pas que la série devienne interminable car cela va finir par lasser

Revenge saison 2 : Sympa mais je regrette un peu l'aspect plus simple du début de la série


Série à suivre : Game of Throne, Walking Dead et Hell on the Whells saison 1 que j'ai acheté toutes 3 en Blu-ray

[Zêta Amrith]

The X-Files en Blu-Ray fin 2013 ?
C'est la rumeur du moment, laquelle suggère que les studios FOX souhaitent célébrer le vingtième anniversaire (déjà...) de la célèbre série en mettant les petits plats dans les grands. Longtemps, la thèse d'une reparution du show en HD avait été écartée par le network et le staff, compte tenu des difficultés techniques associées et du temps à y consacrer, pour des performances de vente somme toute assez incertaines.

Evidemment produite en Définition Standard, la série pour être acheminée en bonne et dûe forme jusqu'au format Blu-Ray nécessiterait en effet une renumérisation complète des bobines, ainsi qu'une re-création individuelle de chaque effet spécial en HD. Une tâche ô combien longue et fastidieuse qui donc, selon la rumeur, aurait débuté silencieusement il y a de cela quelques mois. Ce sont pas moins de 202 épisodes qui attendent de rénover leur étoffe.

Si le programme n'a jamais été si actuel qu'à l'heure d'un monde dominé par Goldman Sachs, de peuples dépecés vifs par la Commission ou de l'Amérique de Guantanamo et des drones, il y a toutefois matière à croire qu'une bonne partie du public en conserve, du fait de trois dernières saisons plus discutables, un souvenir ambivalent ne rendant pas forcément justice à ce qui fut la série la plus intellectuellement stimulante des années 90'.

J'ai appris à feindre, durant les neufs dernières années. Feindre que mes victoires avaient de l'importance, pour ensuite réaliser qu'aucun arbitre ne compte les points. Réaliser que les menteurs ne craignent pas la vérité lorsqu'il y a suffisamment de menteurs.
[Series Finale 9x20]

[shun]

pourquoi pas, même si j'avoue que j'hésite fortement a racheté la série, je l'ai en coffret dvd style boite a chaussures et ok les dvd sont bof mais bon j'en suis a la saison 8 au matage et je pense pas remater la série de si tôt.

j'attends bien plus un 24h chrono en blu ray vu que sorti récemment.

[Amaury]

Je ne sais pas si vous avez parlé de PSYCH, cette série est excellente, elle narre celle de Shawn Spencer. Son père, flic, l'entraîne à être flic pour plus tard, Shawn est encore enfant et suit les directives de son père qui est de repéré tous les petits détails et de faire des déductions sur ces petits détails qui l'entoure. Plus tard, le jeune Shanw ne devient ps policier mais va de boulot en boulot et remplit ses fins de mois en aidant la police en repérant des indices au journal télévisé. Le don de Shawn va le desservir, les flics le soupçonne d'être dans des combines louche, il n'a, pour lui, qu'une solution, prétendre qu'il est médium, il entraine son meilleur Burton Guster dans ses aventures...

[Zêta Amrith]

Ouais 'fin imo 24 c'est 50% des Saisons 1 et 2 qui sont bien puis six saisons de merde d'affilée.
C'est la Maison Blanche qui appelle le producteur pour lui dire de changer la fin de l'épisode et lui qui s'exécute (véridique cf Saison 4). C'est 80% de baratin pour remplir vingt-quatre épisodes d'un scénar' susceptible d'en remplir quatre.

[Tetho]

il y a toutefois matière à croire qu'une bonne partie du public en conserve, du fait de trois dernières saisons plus discutables, un souvenir ambivalent ne rendant pas forcément justice à ce qui fut la série la plus intellectuellement stimulante des années 90'.

La marque des grandes oeuvres c'est aussi savoir s'arrêter au bon moment. Hors il ne doit pas y avoir une seule série américaine sur cent (chiffre à la louche mais probablement généreux) qui sait s'arrêter au bon moment. Entre déprogrammations anticipées et extensions à plus que raison, la loi des networks, couplé à une écriture saison par saison, sabotent quasi inévitablement toute tentative de créer quelque chose qui tiendra la route dans l'ensemble. Et même quand des mecs compétents comme Straczynski font ce qu'il faut pour éviter ça, ces empaffés trouvent le moyen de foutre leur merde.
C'est probablement pour ça que je regarde si peu de séries TV US, à chaque fois je sais que je finirais déçu.

(du coup mon revisionage prévu de The X-files va être repoussé, au cas-où...)

[Afloplouf]

Il y a des contre-exemples. Les 5 saisons de Breaking Bad étaient prévues dès le début, mais restées conditionnelles au succès de la série. C'est aussi presque vrai pour The Shield il me semble. Seules 6 saisons étaient prévues mais ils se sont maintenues à ne retarder qu'à la septième.

[Gemini]

La marque des grandes oeuvres c'est aussi savoir s'arrêter au bon moment. Hors il ne doit pas y avoir une seule série américaine sur cent (chiffre à la louche mais probablement généreux) qui sait s'arrêter au bon moment. Entre déprogrammations anticipées et extensions à plus que raison, la loi des networks, couplé à une écriture saison par saison, sabotent quasi inévitablement toute tentative de créer quelque chose qui tiendra la route dans l'ensemble.

Syndrome Shueisha : tant que ça marche on rallonge, et quand cela ne marche pas ou plus (à force d'être rallongé), on arrête que l'auteur ait le temps de finir ou non. Death Note, Shaman King, de beaux gâchis...

[Zêta Amrith]

Le problème est toujours le même.
A partir du moment où le network finance, il a tous les droits.
Chris Carter souhaitait que sa série dure cinq ans, la FOX lui en a imposé neuf - ce qui au passage aura au moins permis la réalisation de la sixième saison, l'une des toutes meilleures sinon la meilleure. Et dès lors que la chaîne lui dit "On continue avec ou sans toi", il est évidemment de la responsabilité du showrunner de rester pour ne pas que les gratte-papiers prennent le contrôle totale de la série. En tant que créateur, il a eu raison de poursuivre. Maintenant, précisons que X-Files a la chance d'être divisée en deux types d'épisodes, le fil rouge dit mythologie, et les loners indépendants. Or c'est le fil rouge qui se pète la gueule durant les trois dernières années - surtout les deux dernières, le reste continuant globalement de tenir la route.

Pour le reste, même avec les plus gros inconvénients, la fiction télévisuelle américaine produit des intrigues, persos et scenarii à peu près cent fois supérieurs sur le fond et dans leur traitement aux meilleurs anime du moment... les scénaristes américains, même ceux qui produisent des scripts pour des shows pouilleux, sont méthodologiquement au top. Les "scénaristes" japonais d'anime et de drama ne méritent même pas le titre de clowns en comparaison - Kamiyama a tenté de mimer leurs techniques dans GITS SAC, et ça avait de suite une autre gueule que Eden Of The East. Une fois que l'on a réuni de bons scénaristes, toutes les démarches sont discutables : Carter lui était partisan de "l'improvisation cadrée", et persuadé que plus le scénario était prévu à l'avance dans le détail, plus le réflexe inconscient de vouloir rester dans le chemin pesait sur la créativité de tout le monde. Straczinsky, sa réflexion en amont ne lui a pas toujours porté chance sur des séries à budget, en atteste Jeremiah, où tellement au fait du contenu mythologique du onzième épisode de la cinquième saison avant d'écrire le pilote, il a tout simplement oublié de créer une dynamique des personnages ou des loners susceptibles d'intéresser les gens entre les révélations, et l'annulation suivit. Il y a également des séries comme LOST, dont les auteurs connaissaient le nombre exact d'épisodes trois années avant sa conclusion - ils l'avaient même négocié eux-mêmes - et qui finissent tout de même par délivrer vingt segments de vide intersidéral et une fin en-dessous de tout - eux n'ont aucune excuse. Sans jouer les centristes, je ne crois pas trop à la solution type. Peut suffire, en l'absence de mythologie tout du moins, le fait de prédéfinir et graver dans le marbre les objectifs de la série, plus que les intrigues - cf l'exceptionnelle The Shield, écrite saison par saison, et qui grâce à ses audiences "bonnes mais pas trop", a pu se conclure dans les meilleures conditions en renvoyant l'image d'une cohésion parfaite.

Après, je préfère une industrie dans laquelle de bonnes séries sont injustement annulées ou bien dénaturées par l'usure qu'une configuration dans laquelle seules les daubes sont autorisées à naître - la France et le Japon en savent quelquechose. Que la première ait encore le pouvoir de décevoir en dit long sur la nullité de la seconde. Je dis ça alors qu'idem je ne suis presque plus rien à la télévision américaine.

[Aer]

Je pense qu'il y aura toujours des contre exemples sortables du chapeau (Battlestar Galactica), ou tout simplement comme dit Amrith des séries qui tombent en ne trouvant pas leurs public (Jim Profit, Deadwood, Community récemment, and so on...), parce que pas dans l'air du temps, ne rapportant pas assez, mal calibrées etc...

C'est toujours délicat d'arriver à un équilibre entre monnaie et création artistique, mais on n'appelle pas ça le dilemme de l'artiste pour rien : dois je tout sacrifier pour faire mon oeuvre, ou bien gagner plein de pognon avec ce que je sais faire quitte à sacrifier le génie derrière ?

D'autant plus quand il y a des sociétés de productions derrière qui poussent au cul.

[Zêta Amrith]

L'exemple de Battlestar Galactica est d'autant plus intéressant que la série fut relativement bonne aussi longtemps que D. Moore n'avait aucune idée de vers où elle se dirigeait. Dès lors qu'il sut précisément combien d'épisodes il lui restait à écrire - soit en théorie la situation idéale pour un scénariste, le show devint l'une des pires productions TV en diffusion, engendrant deux dernières saisons abominables. Simplement parce que le monsieur, en plus de n'avoir pas le cinquième du talent et de l'intellect d'un Carter ou d'un Straczynski, chercha à ménager ses "meilleures" idées pour la fin, les contournant, les repoussant lorsqu'elles revenaient sur le devant de la scène trop tôt ; ce faisant il oublia qu'entre temps il y avait quarante épisodes en attente d'un contenu et sa seule option fut de les changer en valétudinaires fillers sentimentaux. Pour au final, lâcher un dernier arc tiède qui conduisit la série à l'oubli et coupa le public de ses ultérieurs spin-off, rapidement annulés.

[Merlin]

Quand j'ai vu la fin de la 4ème saison de Battlestar Galactica j'avoue que je ne m'attendais pas à ça et j'ai trouvé l'idée au moins originale.
Puis au fil du temps et de la réflexion j'ai juste trouvé ça un peu n'importe quoi cette "décision" sortie du cerveau malade d'on ne sait qui et qui, si ça avait un gag lors d'une soirée beuverie aurait été drôle mais de là à concrétiser l'idée...

Battlestar Galactica j'en retiens donc surtout les deux premières saisons où la tension était présente, où l'on nageait en plein inconnu et où on partageait l'attente et le sentiment d'être traqué des personnages. C'était en tout cas vraiment bien foutu.

[Zêta Amrith]

Les quatre premiers épisodes de la Saison 3 étaient biens également.
Puis les seize suivants viennent te rappeler combien les scénaristes devaient envier les Cylons "d'avoir un plan".

[Aer]

La saison 3 est clairement le gros soucis de la série, tant elle sent de partout le remplissage mal calculé et les épisodes globalement inintéressant rapport à l'histoire général (jusqu'au drop final du dernier épisode qui est juste dans le style "ah ouais au faite, voila qui est qui"). La dernière remonte la pente mais pas de manière assez forte à mon sens, et même si j'ai apprécié en global, il est vrai que la seconde moitié est en deçà de la première.

Sans parler, d'un point de vue personnel, de divers trucs qui m'ennuient toujours dans ce genre de prod. Notamment le fait que les personnages ne se parlent pas, mais déclament des tirades. Ou que d'un point de vue technique le zoom-dezoom en bataille est juste gonflant à suivre.

Reste une série de sf américaine qui m'a bien plu, et ça c'est pas tout les jours.

[Merlin]

Reste une série de sf américaine qui m'a bien plu, et ça c'est pas tout les jours.

C'est bien un genre qui se fait rare malheureusement.
(Je ne parle pas des pseudos séries qui ont de sf que les quelques pistolets lasers et des décors contemporain à peine maquillés pour faire futuriste.)

[Skull Leader]

C'est bien un genre qui se fait rare malheureusement.

Il est loin le temps de Captain Power et les soldats du Futur et son ambiance post-apocalyptique plutôt bien fichu.

[Aer]

Sans trop de rapport avec le sujet, je me disais que ça faisait un moment que je n'avais pas tenté une série américaine hell yeah coca cola. Donc j'ai pris le premier épisode de Mad Men depuis un lointain pays nordiste doté d'une générosité de bon aloi (ou quelque chose d'approchant) pour voir ce que ça donnait.

C'est super bien fait. J'ai été impressionné par le coté méticuleux de la chose. C'est plastiquement beau, bien cadré, bien filmé, bien joué. J'ai rien à redire la dessus. L'époque est bien rendue et c'est le genre de choses qui me plaisent. L'épisode en lui même était globalement plaisant à suivre et donne plutôt envie de continuer.

Le point qui m'emmerde, parce que vous saviez tous qu'il y en avait un avouez, c'est ce foutu coté gnangnan américain qui m'horripile le poil, et chaque année c'est pire. J'en parlais pas vraiment plus haut mais ça me l'a fait dans BSG (non parce que même si c'est "l'humanité" en fuite, tu sais bien que c'est des cowboy de l'espace, qu'ils vont sauver l'univers malgré les méchants Cylon à leur cul (qui sont tous blancs, vu que le noir sert à rien, et l'asiatique remplit son quota de minorité martyrisée sans raison, ah si la bombe), et puis c'est ce que tous nous souhaitons, god bless New Caprica et bla bla bla), et ça m'a totalement empêché de regarder Heroes, malgré Pasdar qui est toujours aussi cool.
Skeujveudirparla, c'est que tu sens tout l'effort qu'ils ont mis pour retranscrire l'époque et bien faire comprendre que, quand même, c'était pas si top avant, les femmes, les noirs, les juifs, les... j'ai pas vu de chinois en faite, y'en a peut être, bref, ils sont tous traités comme de la merde. Et la pub c'est vraiment des pourris, regardez moi ce héros qui ne croit qu'en l'amour comme d'un slogan publicitaire, vas y trouve ça profond, tête de gland devant ton écran. La est le problème, tu sais déjà que le mec, malgré son coté ténébreux j't'emballe avec mon whisky, ben au fond c'est juste un brave type qui cherche à s'en sortir. Comme tout le monde, wou. Ca pue sévèrement le "regardez ce qu'on a accomplit, avec notre coca cola et nos gargantuesques pénis nous les américains, on a fait du bien au monde en le rendant meilleur". D'un coté, vu le niveau moyen des connaissances historiques des amerloques, j'me dis que c'est pas mal, vu qu'il y a un vrai travail de recherche, et s'ils préfèrent passer par la télé pour s'enrichir, tant mieux, c'est mieux que rien dans le fond.

Mais c'est tellement auto suffisant dans le fond que ça me débecte. Je sais pas, peut être que je m'emballe tout seul et tire des traits sur la comète, mais je vois pas comment ils vont te sortir de l'auto critique et du "raccord avec le monde d'aujourd'hui', comme j'ai pu le lire vite fais sur l'internette, avec une série pareil. Tout ce qu'on voit c'est qu'ils ont toujours un talent certain pour dégotter des personnes qui ont de vrais têtes de cons quand ils ont un personnage comme ça (Pete ici, et le mec qui joue Jeoffrey Baratheon dans le trône pas en papier crépon, fantastiques choix, vraiment). American way of life, yes ?

Bref, j'vais rester sur The Shield en attendant de trouver mieux en série récente qui traite de vraies choses et hésite pas à taper la ou ça fait mal. Et puis vu que j'en parlais au dessus et que c'est génial, si vous voulez vraiment une série qui tape dans les couilles, prenez vous cinq minutes pour regarder Profit si ce n'est pas déjà fait.

Ca vaut quelque chose en attendant ce Walking Dead ? J'en entends parler partout aussi donc bon.

[Afloplouf]

Jamais essayé Breaking Bad ? C'est la série qui m'a le plus marqué depuis The Shield. J'aurais pu citer Dexter aussi, mais passé les deux premières saisons c'est très inégal alors que l'histoire du prof de chimie qui se met à fabriquer de la drogue quand il découvre son cancer reste d'une qualité constante, à part l'épisode de la mouche peut-être.

[Windspirit]

L'épisode de la mouche était énhaurme, arrête.
(Sinon la quatrième saison de devenir méchant n'a d'intérêt que son final et la cinquième, le heist du train. La série a perdu tout le sens du spectacle qu'elle avait dans la manière dont elle gérait les petits détails qui font tout péter. En gros c'est devenu grossier et limite fade, avec des personnages vraiment à la con comme Skyler.)

Sinon, je trouve le jugement d'Aer un peu trop tranché après un seul épisode.

[Montrer] Spoiler

J'ai trouvé au contraire plutôt brillant la manière dont ce segment introductif présente Don comme l'incarnation d'un nouveau rêve américain, beau et ténébreux, le self made businessman qui jouit du travail de son dur labeur, dragueur-philosophe-voyou qui vit sans lendemain, qui n'est pas enchaîné par les normes qu'impose la vie aux hommes, pour ensuite nous montrer dans le lever de rideau que c'est un père de famille petit bourgeois qui vit en banlieue et qui a une femme qui l'attend patiemment au foyer pendant que ses 2.5 enfants dorment profondément.

Ça donne le ton de la série : à mon avis, celle-ci montre le microcosme de l'agence de pub comme l'avant-garde de ce qu'est devenu l'Amérique ces cinquante dernières années : une nation où tout est en toc, où rien n'a vraiment de valeur, où ceux qui empochent le plus sont ceux qui brassent du vent, vendent du vide et en gros ne foutent rien (les conneries intersidérales que font les employés de Sterling Cooper Draper Pryce pour meubler le temps valent à elles seules qu'on regarde la série), où tout n'est que façade, mensonges et manipulations. La série saoule toujours par son politiquement correct cinquante ans après le chantier (pas très courageux), mais quand elle ne s'attarde pas sur les amourettes de classe moyenne des personnages (du style Mommy, why do you hate Daddy so much? ; Because he gave me everything I've ever wanted, sweetheart) et essaie de creuser ce fil rouge ("le malheur de l'Homme actuel, c'est qu'il joue un rôle"), elle réussit à être pertinente. Pas trop envie de spoiler, mais le final de la première saison éclaire énormément à ce niveau-là.

À part ça, ça se regarde surtout parce que c'est classe, que c'est esthétiquement d'une beauté vintage à couper le souffle, et que c'est franchement très rigolo à sa façon.

Comme série qui met tout le monde le nez dans son caca, je vais faire dans l'enfonçage de portes ouvertes : jamais aucune n'a égalé The Wire, et surtout pas le bouclier que je prends à titre personnel pour un simple divertissement de qualité, le genre de séries terre-à-terre que j'aimerais voir prendre la place des NCISchépakoi.

[Aer]

J'ai eu l'occasion de voir du Breaking Bad sur Arte en fait, et pas mal sans plus serait le résultat. Peut être faudra t'il que je me lance dedans sérieusement un jour.

Dexter lol, non.

À part ça, ça se regarde surtout parce que c'est classe, que c'est esthétiquement d'une beauté vintage à couper le souffle, et que c'est franchement très rigolo à sa façon.

La on est d'accord :p. Le reste m'ennuie déjà rien que de le lire. Après je sais pas, peut être que ça te touche plus vu que tu vis à côté ou que sais je. Mais comme tu dis voila, politiquement correcte. Et ça pue déjà dans tout l'immeuble embrumé par la fumée de clope de Sterling Cooper (c'est vaguement ridicule qu'ils fument autant aussi :p).

Je vois que ça évite le sujet Walking Dead, bien bien bien, je vais oublier donc.

[Windspirit]

The Walking Dead, c'est de la merde, en effet.

La cigarette dans Mad Men est un symbole important, mais perso j'ai été beaucoup plus marqué (abasourdi même) par tout ce qu'ils picolent
Dès 9h du matin, ils entrent au bureau, disent deux trois trucs à leur secrétaire et se servent directement un verre...

[The Drig Overmind]

C'est bien un genre qui se fait rare malheureusement.

Il est loin le temps de Captain Power et les soldats du Futur et son ambiance post-apocalyptique plutôt bien fichu.

OMGCAPTAINPOWERRETURNSJ'ACHETE!!!!!!!!
Encore une série dont j'avais les jouets parce que c'était trop bien!
LASER GUNS PEW PEW PEW!!!
Et, il y a aussi l'OverMind !!!

Si je me souviens bien, la série se terminait sur un cliff-hanger avec la destruction de la base des gentils et la mort d'un des personnages principaux

S'ils refont cette série, ça serait le top du top!

[Gemini]