Résumé :
"Il Palazzo, leader de l'organisation secrète « ACROSS », projette de prendre le contrôle de la planète Terre, qu'il juge corrompue et trop décadente. Pour réussir cette mission il envoie sur Terre son seul et unique agent, Excel, une charmante jeune fille pleine d'entrain mais malheureusement complètement idiote.
La première mission d'Excel sera d'éradiquer tous les mangakas, ces dessinateurs de bandes dessinées largement responsables du déclin de la société moderne, à commencer par Koshi Rikdo, auteur du manga... Excel Saga. C'est ainsi que débute les (més)aventures de la sémillante Excel."
Résumé de Planète Jeunesse.
Je viens de terminer la série télé d'Excel Saga aussi je viens vous donner mon petit point de vu dessus. Lors de la diffusion de la série sur Canal +, j'avais tout juste 14 ans et je ne me suis pas donné la peine de me pencher plus encore sur la série. Pourtant de nombreux amis me vantaient les qualités de celle-ci et j'ai depuis regretté de ne pas avoir profité de la diffusion TV. Ici et là, les échos m'ont paru tous unanimes. Qu'Excel Saga était une excellente série dans le pur délire qui ne se prenait pas une seconde au sérieux et devant laquelle on ne pouvait que pleurer de rire. En fait, je pense qu'avec le temps et tous les "ondit" que j'ai eu sur la série, je l'ai peut-être un peu beaucoup surestimé.
J'ai en effet été un peu surpris au premier épisode puisque je m'attendais réellement à une série complètement "What the fuck ?" que j'ai finallement trouvé plus terre à terre que ce que j'imaginais. Passé ce premier constat, je dois reconnaitre que j'ai moi aussi pris mon pied devant la série.
Les éléments qui m'ont surpris au premier abords sont finalement devenus son point fort. Les personnages sont énormements attachants. Que cela soit Excel, Hayatt ou encore les voisins débiles, Nabeshin et autre Pedro etc... A cela on ajoute des scénarios débiles mais avec des enjeux qui accrochent le spectateur.
Il est ainsi vrai que certains épisodes m'ont fait réellement rire comme un idiot. Comme le prof de sport qui annonce qu'il a une maladie incurrable qui lui touche l'anus puis le plan suivant le montre assis sur son "trône" au milieu de la cours de récréation, ou la séquence hillarante ou Nabeshin transforme sa voiture en avion et après quelques instant de vol tout se détache et se casse la figure pendant que le personnage hurle "Meeerde".
Je crois que l'épisode qui m'a le plus décroché la machoire est "Visual Key". Rien que les remarques d'Il Palazzo au sujet du "blondinet" m'ont plié en quatre. Et pire encore lorsqu'il s'est mis à chanter avec un débit que j'en ai eu de la peine pour le comédien
Les références quant à elles sont légions, impossibles de toutes les listers et touchent de nombreux domaines variés de l'animation japonaise mais aussi des films lives. Cela va des oeuvres de Leiji Matsumoto avec Albator et Galaxy Express en passant par Gundam jusqu'aux films Aliens. Pour en revenir à ce que je disais plus haut, j'ai trouvé que les réalisateurs avaient été particulièrement bons car sont parvenus à nous faire nous attacher à l'ensemble des personnages. Et malgré l'ambiance délirante de la série, régulièrement nous avons droit à des séquences poignantes et émouvantes. La première à laquelle je pense est celle de la mort de
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la prisonnière à la voix plus que virile et à l'effigie de Maetel.
D'ailleurs j'aime bien le rôle de ce petit chieng. Les héroïnes le récupèrent au début de la série en guise de "repas de secour". Pourtant on se rend bien compte au fur et à mesure qu'elles finissent réellement par s'attacher à lui et qu'il n'est nullement question de le manger. Bien qu'elles refusent de le reconnaitre.
M'enfin l'épisode le plus émouvant de tous reste bien le 24ième...
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la séquence où Excel frappe aux portes du Palais m'a bouleversé. "C'est moi Seigneur Il Palazzo, ouvrez moi, je suis revenu. Ca a été long mais je suis prète à vous faire mon rapport. S'il vous plait ouvrez moi!" S'ensuivant le coup de feu de son maitre qui lui transperce la poitrine avec un regard de glace.
Si j'ai réellement accroché, c'est ainsi car au milieu de tout ces délires, la série a installé de véritable enjeu sur le long terme. Comme le combat final face à L'Homme où sachant parfaitement que cela ne serait que succession de gag j'avais hate de voir l'affrontement qui libèrerait les otages.
Au sujet de l'épisode 26, qui n'a semble-t-il pas été diffusé à l'époque, je dois reconnaitre qu'il est bien hard
Certes, il y a la présence de scènes sanglantes comme celle où Excel arrache la tête de Hyatt et tue Cosette. Mais il y a surtout certains thème un peu limite ^^" comme le professeur qui emmène Cosette (qui doit avoir 8 ans) dans un love Hotel, Watanabe qui a lui de superbes erections digne d'un Ryo Saeba. Le générique final a lui fini de m'achever lorsque j'ai vu la traductrice enchainée arriver à quatre pattes et chanter le générique de fin pendant que Menchi traduisait en chiens. Au sujet de la version française : Impeccable avec des jeux de mots hilarants et des comédiens excellents. Yann Pichon notamment qui est un comédien que j'aime beaucoup à fait de Nabeshin un personnage très classe. Pascale Chemin est aussi énorme sur Excel avec un débit impressionnant et lui donne beaucoup de sympathie. Même Olivia Dutronc dont je n'aime pas du touuut le timbre de voix rend bien sur Hyatt.
Je terminerais ce commentaire par un extrait de l'épisode 24 reprennant le sacrifice de Shiryu au sanctuaire dans Saint Seiya :
" Arrète !! Ne fais pas ça ! Nous allons être transformé en centaines de postillons collés sur l'Hygiaphone. !!!
- Au nom de la justice, je suis prêt à donner ma vie ! Pardonne-moi Poemi. "
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