
Dans un monde où le principal art martial destiné aux femmes est le Panzerfahren - le pilotage de chars d'assaut - Miho choisit d'intégrer une école ne proposant pas cette activité, afin d'échapper à cette discipline dans laquelle sa famille s'est illustré au fil des générations. Mais le Panzerfahren a vite fait de la rattraper, lorsque son nouveau lycée ouvre un club qui lui est dédié et commence à encourager les élèves à s'y inscrire.
Rien qu'avec le nom, je m'attendais à un anime surréaliste. Je l'ai eu. Le concept de départ est juste énorme, et cela se confirme dès ce premier épisode avec des Panzers customisés - le rose m'a rappelé celui d'Alice Sapritch dans le Führer en Folie - et quelques personnages féminins au style aussi affirmé qu'improbable. L'héroïne n'est pas forcément très attachante, mais l'ensemble du casting a du potentiel.
Reste à savoir de quoi cet anime sera réellement fait. La première scène sert à appâter le spectateur, mais est-ce que les séquences de combat, voire d'entrainement, constitueront une des bases de la série, ou bien seront-elles aussi rares que dans Kokaku no Regios, qui commençait de façon similaire (pour un résultat catastrophique) ? Ne risquons-nous pas d'avoir plus de thé et de gâteaux que de Panzers (d'ailleurs un des chars du début a pour symbole un service à thé) ? Il n'y aura qu'un seul moyen de le savoir, donc je regarderai la suite sans faute. Par contre, je ne suis pas fan de l'intégration des CGI.