Merlin : Je devrais mieux me relire quand j'écris tard et que je suis claquée ^^"
Pour ta question, il estime déjà le manga plus accessible que la BD, dans la mesure où il est préférable de connaître certains codes pour accéder à la BD franco-belge. A partir de là, une partie du public s'est tourné vers le manga, où il a trouvé des sujets plus en prise avec ce qu'il recherchait, avec sa propre existence. Cependant, Fabrissou a précisé qu'il parlait de la BD franco-belge d'il y a une quinzaine d'années et que cette dernière a bien entendu évolué dans l'intervalle.
Gemini : Honnêtement, je ne pense pas que le shôjo romantique disparaisse en dix ans. A mon avis, Sekaiichi Hatsukoi est un cas un peu à part. C'est le nouveau manga de l'auteur de Junjou Romantica, série qui a fait un très gros carton au Japon si on le compare à d'autres BL. Le premier DVD de Junjou Romantica s'est vendu à 10000 exemplaires (cf Animesuki), c'est-à-dire presque trois fois plus que le BL qui avait le mieux marché avant (Gakuen Heaven). Il y a quelque chose dans cette série qui fait qu'elle marche très bien sous tous les supports, voire dans tous les pays où elle est accessible. Cependant des BL se vendant aussi bien en format papier, ou presque, il y en a déjà eu (Viewfinder, Haru wo Daiteita...). Junjou Romantica va peut-être ouvrir la voie à un certains types de BL plus plébiscités que la moyenne, mais je ne crois pas qu'il remplace le shôjo romantique.
En France, c'est Switch Girl, Twinkle Star ou Vampire Knight qui ont fait partie des meilleures ventes shôjo. On reste plutôt loin du BL (bon ok, peut-être pas avec le troisième
). Au Japon, je vois très mal tout le public féminin, y compris le plus jeune, se désintéresser du shôjo. Par contre, je trouverais bien que la concurrence du BL obligent un peu auteurs et éditeurs à se décarcasser pour publier des shôjo romantiques de plus en plus intéressants. Tout le monde y gagnerait.