de Saga le Ven 19 Aoû 2011, 00:32
Vu les six films. Je ne pensais pas voir quelque chose d'aussi bon - faut dire que j'étais au courant de rien à propos de Broken Blade, exceptées les recommandations de Tetho.
J'ai tout d'abord été impressionné par le postulat central de l'univers de l'œuvre, c'est-à-dire le rôle du quartz. Une trouvaille fort habile qui permet de garder une esthétique moyen-âgeuse / fantasy mais avec des géants de métal.
Viennent ensuite le dessin et l'animation des robots, tout simplement bluffants. Comme cela a été dit plus haut, on sent leur lourdeur, leur présence (via la texture), le tout au travers de mouvements sublimes. Bref, on sent tout simplement que le staff n'a pas cherché à faire dans la facilité.
Bref, je vais me ruer vers le manga, et voir ce qu'il est possible de faire avec l'AEUG pour soutenir le titre chez Doki Doki, si possible avec l'appui de Kotobukiya (ben oui, c'est nos partenaires non officiels - le président lui-même est venu nous filer du mini grorobo).
Ah, j'allais oublier... Je devais citer le seul - gros - point noir de cette œuvre (je ne me base que l'anime) : le traitement des femmes. Ridicule de bout en bout. On a soit des psychopathes (la copine de Cléo au début et celle qui pilote le golem bleu broyeur), soit des tsundere (Narvi), soit des paires de seins et de fesses vaguement munis d'appendices pour se déplacer (Cléo et Shee-Gyun)... Autant les hommes sont des bro (quoique le piège à fujoche qu'est Gilg, cela ajouté à sa névrose, me consternent aussi), autant les femmes ne sont pas des personnages mais les cases d'une check-list pour plaire à un certain public.
À mon sens, cela nuit grandement à l'œuvre. D'une part parce que cette dichotomie de traitement entre les deux sexes brise l'immersion dans l'intrigue et son "réalisme" (ça a été mon cas, du moins), et d'autre part parce que la faire découvrir à un public pas forcément sensible à ces "faveurs", ou pas décidé à passer outre, va s'avérer difficile.
