de Zêta Amrith le Sam 02 Mai 2009, 03:54
Episode 04.
Très bon encore une fois.
On effleure des thèmes typiques de Kenji Kamiyama, comme le mépris du Japon pour ses vieux, déjà évoqué dans Solid State Society, ou le cinéma, qui l'obsède, le tout drappé dans un pessimisme froid de mystique post-industrielle, caractéristique de l'héritage Oshii. L'ironie, la fantaisie et les smileys en plus.
"Dix milliards ne suffiront jamais à sauver un pays pourri comme celui-là".
Certes, ce n'est pas franchement éblouissant sur le plan du telling.
Mais le concept et ce qu'il véhicule, l'esthétique ambiguë, dont on ignore finalement si elle penche vers l'affable ou la menace, c'est bel et bien du lourd. Et la technique suit sans heurt derrière, noblesse oblige.