L'histoire tourne autours d'une série de meurtre de jeunes lycéennes qui ont été démembrées avant que leurs restes ne soient stockées dans des petites boites. Le détective privé engagé par la mère d'une des victimes enquète en compagnie du propriétaire d'une librairie spécialisée dans les livres antiques afin d'arrêter les meurtres...
Adapté d'un roman de Natsuhiko Kyougoku (Requiem from the Darkness) avec au script Sadayuki MURAI, qui avait déjà bossé sur les adaptations animées de Boogiepop, Requiem from the Darkness, Kino, Devilman Lady ou Millenium Actress. Bref, du tout bon.
Mon avis vite fait :
Esthétisme shoujo + du fantastique assez discret + un brin d'horreur sur la fin = un excellent premier épisode ! Première bonne surprise, visuellement c'est splendide, les dessins et lse couleurs sont d'un très bon niveau pour une série TV. L'animation n'est pas non plus en reste; rien d'ostentatoire (ce n'est pas une série d'action), tout est dans le détail, dans les expressions de visages et les pluies de cerisier.
Du côté de l'atmosphère c'est tout aussi prometteur, avec ce sens de la beauté pervertie caractéristique d'une certaine facette de la culture nippone, et là je repense aux posts de Wabi Sabi sur Iwa ni Hana sur ces termes dénotant des notions esthétiques japonaises, tels que le 'youen' qui unit les champs lexicaux de la sensualité, du fantastique et du macabre, et qui pourrait s'appliquer ici. J'adore.
c'est l'anime que j'attends avec impatience !!! j'ai vu quelques screens
j'ai l'impression que quand on creuse, cette saison va nous deux trois séries vraiment sympas ^^
Episode 01 de bonne facture.
A voir, ne serait-ce que pour se remémorer à quoi ressemble le yuri lorsqu'il est autre chose qu'un gimmick racoleur pour anime qui n'ont rien à dire. Pas étonnant que les membres de CLAMP soient impliquées au chara-design, on retrouve dans le scenario cette mixture de séquences glauques, de shojo onirique, de sexualité diffuse et de mystère qu'elles affectionnent tant.
C'est très différent de Kousetsu Hyakku Monogatari; graphiquement bien sûr (shoujo vs style "grotesque" de la série TMS), mais surtout dans la narration - au lieu d'avoir plusieurs histoires indépendantes reliées par un fil rouge, on a un gros mystère central dont les briques tombent peu en place, et qui est attaquée par le scénariste via les yeux de plusieurs personnages très différents (le policier taciturne qui a des visions de souvenirs de la guerre de Manchourie, un serial-killer esthète, la lycéenne completement folle qui vit dans son monde (l'abus de romans de Cobalt est dangeureux pour la santé), etc)
La galerie de personnages reste finalement assez classique pour ce type de séries, et tous n'ont pas encore été vraiment introduits (notamment les membres du cabinet de détectives, ça ça sera dans le 5 normalement...). La série prends son temps et préfère nous faire balader de meurtre en fait étrange, et n'hésite pas à nous faire faire des sauts dans la frise chronologique - on reconnait là un peu la touche de Sadayuki Murai qui avait aussi été à l'origine du concept de la série de Boogiepop (même si MnH va moins loin dans le puzzle temporel, pour l'instant).
La réalisation est fantastique; décors et animation sont soignés pour de la série TV, et coup de chance, la qualité ne s'est pas dégradée après le premier épisode (mis à part une ou deux scènes avec les persos de loin mais où on voit quand même que ça a été dessiné à la vas-vite par des Coréens sous-payés). La 3D est utilisée à bon escient, pour le déplacement des véhicules par exemple.
La mise en scène par contre m'a époustouflé à plusieurs moments, notamment dans l'épisode 4. On a là certaine scènes qui semblent sortir tout droit d'un film plutôt que d'un anime : la scène du nightclub et la manière dont la denseuse est filmée, où les visions étranges et assez dérangeantes de Kanako quant elle est à l'hopital et imagine (?) voir ses membres se faire la malle sans elle (non mais faut avoir vu cette scène pour comprendre), ou de Kiba qui crois revoir des moments de la guerre de Mandchourie - et ces histoires d'expériences militaires à la Nijuu-Mensou risque de jouer un rôle dans sa décision de s'impliquer encore plus dans l'affaire.
A côté ça on a aussi des jeux d'ombres ou de couleurs recherchés, des compositions visuelles troublantes - comme les scènes surréalistes où sont retrouvées les membres de la dernière victime, empaquetés dans des boites qui ont ensuite été placées dans des lieux étranges comme l'espace séparant deux maisons, un petit sanctuaire, à la place d'une pierre dans un muret... on croirait voir des scènes de MPD Psycho - pas forcément les gores, mais celle plus dérangeantes, où a lieu une esthétisation du meurtre. Les plans sur les visages des découvreurs, leurs réactions (choc, bouleversement) réalistes, était une touche sympa.
Pour l'instant Mouryou no Hako est une excellente série, une des meilleurs de la nouvelle saison. Franchement recommandé si vous êtes fans de Edogawa Rampo ou des travaux précédents de Sadayuki Murai.
(bon, par contre l'OP donne pas vraiment le ton, mais l'est sympa... l'ED rappelle déjà plus celui de KHM, la tête (découpée ?) de Kanako et son défilé glauque de jeunes filles contre les charmes vénéneux de Ogin)
Ps : j'ai mis le temps mais j'ai identifié l'origine de cette impression de déjà-vu sur certaines scènes de l'épisode 4 (le night-club, le flashback de Kiba). C'est tout simplement Hirotsugu Hamazaki (Shigurui et surtout Texhnolyze) qui est à l'origine du storyboard, d'où un certain air de famille avec le premier épisode de Texhnolyze (qu'il avait dirigé + storyboardé). Dans l'utilisation de longues scènes muettes, peut-être.
L'épisode était dirigé par Hiromichi Matano... connais pas. Une recherche google me retourne une liste d'épisodes de Saint Seiya Asgard sur Cyna. Il en aurait dirigé plusieurs. Apparemment c'est bien le même bonhomme.
Bon vu le monde qui a l'air emballé par cet anime, je pense qu'avec le peu de temps que j'ai, je vais zapper.
A moins que quelqu'un eu oublié d'intervenir ?
(Et je te laisse imaginer le combo que ça fait avec les petits gros à moustache de celui de Merlin...)
Edit : plus sérieument, voici une vaine tentative de revenir au topic avec ces impressions sur l'épisode 7
http://psgels.blogsome.com/2008/11/19/m ... o-hako-07/ Au moins ça explique pour les subs se font attendre >_<
Episode 5 vu, et cette série est toujours aussi fascinante - même si le besoin de revoir les épisodes précédents en détail afin de mettre sur papier un semblant de chronologie, histoire de s'y retrouver, se fait de plus en plus pressant.
Les expériences citées dans la première partie de l'épisode semblent authentiques : Tomokichi Fukurai était un professeur de psychologie qui s'est livré à des expériences relatives aux phénomènes para-psychiques dans les années 1910. Et effectivement il semble avoir travaillé avec des sensitifs nommés Chizuko Mifune et Ikuko Nagao. Evidemment la grande question est de savoir si cette disgression par rapport à l'intrigue principale de la série a une importance, ou si tout celà n'est qu'une fausse piste...
Roman de Natsuhiko Kyogoku oblige, on a droit au personnage self-insert et après le Kyougokutei machiavélique et inquiétant de Requiem from the darkness, on a ici au Holmesien Kyougokudou, qui nous livre peut-être un des indices les plus important de l'épisode...
Au niveau du staff de l'épisode, on retrouve Masayuki Kojima le réalisateur de Monster au storyboard. A la direction de l'animation, Masaru Kitao, responsable du chara design de l'anime de Death Note.
Vu le premier, la séquence d'ouverture de l'épisode m'a un peu trompé, mais c'était juste fantastique. Bon, les digressions étaient un peu étranges j'avoue, faudra voir ce que ça donne du coté des deux pucelles en maraude. Excellent le passage du flic dans le train aussi, j'étais subjugué. Techniquement c'est du solide bien qu'il y ait un plan que j'ai trouvé foireux à un moment (bon un seul ça va ^^). Vu ce que tu dis Ialda sur les suivants (et surtout les personnes impliquées dans le staff) ça me donne trop envie de voir la suite rite nao. Ca faisait quatre ans que j'attendais impatiemment de voir l'autre série qui me faisait bander de 2008 (la première ayant été Casshern Sins), je sens que je ne vais pas être déçu. Un vrai plaisir de revoir Murai Sadayuki bosser.
Il faut vraiment passer le cap des trois épisodes du milieu où trois gars assis autours d'une table blablatent pendant des heures mais à part ça la série est fantastique. En plus pour toi qui adore Boogiepop, tu devrais apprécier le minimum de travail de reconstruction de l'intrigue à opérer par le spectateur; perso j'ai encore plus apprécié la série lors de mon visionnage complet avec prise de notes pour reconstituer la chronologie. Vraiment une série mésestimée (et pour le manga je ne sais pas, pas fait); forcément les thèmes ne plairont pas à tout le monde, mais c'est toujours plaisant de découvrir une bonne série fantastique qui ne prends pas ses spectateurs pour des imbéciles.
Du coup l'annonce de la présence de Nakamura sur Nerawareta Gakuen me rends d'autant plus curieux vis-à-vis de ce film.
C'est vrai qu'il faut s'accrocher pour les épisodes théoriques. Ils brisent net le rythme et il est difficile de comprendre leur intérêt sur l'instant surtout lorsque comme moi, on a jamais été un passionné d'onmyôji. (Ce qui ne m'empêche pas d'adorer le manga éponyme.) La bêtise à ne pas faire, c'est de lâcher prise en se disant que l'on reprendra plus tard. C'est le genre de série qui demande un certain effort attentionnel mais qui paie bien en retour.
J'en suis au sept et ait donc passé la barre du blablatage de l'enfer, que j'ai adoré en faite. Mon coté maso surement. En tout cas la discussion était vraiment intéressante et même si l'intérêt ne saute pas au visage d'un coup d'un seul, le coté "mystère derrière le mystère" était bien la, ainsi que pas mal de choses sur le prêtre et le titre de la série en elle même. Je ne peux pas ne pas y voir des liens dans tout ça.
Sinon ben génial, que dire de plus. J'accroche énormément aux personnages (minus Yoriko, la minette du début qui m'échappe encore un peu), surtout Kiba qui me parle à fond, j'adore ce genre de personnage. Et Sekiguchi forcément, comment passer à coté de ce moteur incroyable de mollesse mais tellement intriguant. La réalisation est vraiment bonne (à par à la fin de l'ep 7, tu sentais qu'ils craquaient dans leurs multiples plans) et les dialogues très très bons. L'épisode 4 était juste woah, et euh à peu prêt chaque intro d'épisode est captivante à un point inimaginable. Bref, j'vais pas parler de perfection j'me ferais jeter des pierres, et j'attends de voir la fin avant de coller une mention, mais vraiment....
C'est effectivement beaucoup moins fragmenté que Boogiepop, dans le sens ou tu cherchais vaille que vaille à définir un personnage principal qui n'existe pas vraiment, en sus du faite que chaque personnage avait une vision d'un évènement qui n'était pas la même pour tous, au contraire de ce Môryô qui ne tourne qu'autour du même problème. D'un coté, ça le rend beaucoup moins abscons que mon shinigami chéri :3.
Oui j'y suis allé comme un sauvage, et je suis très franchement un peu déception. Cette série est peut être la plus magnifique et intrigante esbroufe que j'ai vu depuis dieu sait quand, mais une esbroufe quand même. Graphiquement, au niveau de la réalisation, des idées apportées, c'est du grand art pour moi et je me suis franchement régalé. Mais le personnage self insert de l'auteur à un peu tout massacré pour le reste, à faire son simili Sherlock très chiant (d'autant plus que le coté enquête n'était pas très élevé sur l'échelle de l'intérêt. Pour dire, moi qui d'habitude pige rien avant la fin j'avais déjà quasiment tout au milieu de la série). La série manque d'envergure pour proposer des réflexions ou quoi que ce soit, avec son plot délité qui au final ne tient que parce que le self insert est tout puissant. Je ne m'attendais vraiment pas à ça en faite. Peut être est ce une autre raison...
Mais bon, je ne boude pas mon plaisir non plus, vu qu'a coté le parcours était fantastique et les autres personnages bien prenant.
Je m'aperçois que je n'avais pas indiqué mon avis sur la série.
Cet anime me laisse terriblement perplexe. J’en suis arrivé au bout, pourtant j’ai a plusieurs reprises été tenté de l’arrêter, tant j’éprouvais des difficultés à accrocher à son ambiance et à son rythme. Môryô no Hako commence comme un anime-puzzle. Les événements des premiers épisodes nous sont proposés dans le désordre, jusqu’à ce qu’un semblant d’ordre apparaisse, que les différentes histoires – qui pendant longtemps ne semblent pas plus avoir de sens que de lien entre elles – se rejoignent, et que ceux que nous pourrons appeler les « enquêteurs » se regroupent. Franchement, je ne m’y attendais pas. Le phénomène n’est pas nouveau, mais à force, je finis par le trouver un peu lourd… C’est en tout cas ce que j’ai ressenti pour Môryô no Hako, ayant parfois bien du mal à adhérer à ensemble. Heureusement, les nombreuses questions soulevées tout au long de la série permettent de maintenir l’attention du spectateur, et adaptation de roman oblige, tout finit par trouver une réponse. La particularité de cet anime, c’est sa façon de brouiller les pistes : en nous plongeant dans le folklore japonais, la littérature fantastique, et les innombrables fausses pistes, l’auteur nous tient pour le bout du nez pour mieux nous détourner des faits réels. C’est étonnant. L’histoire se déroule dans un Japon d’après guerre encore fermement attaché à ses anciennes valeurs, mais aussi entaché par la guerre et confronté à la modernité ; une époque charnière, rarement évoquée dans les manga et les animes (hormis ceux datant de cette même période), remarquablement mise en image par le studio Madhouse, qui surprend une fois de plus par ses choix artistiques audacieux et la qualité de son travail. Môryô no Hako est un anime dur, gore, et malsain. Il est question de thèmes tels que la folie, l’inceste, le meurtre en série, j’en passe et des meilleurs mais vous saisissez le concept. Ceci mis en parallèle de son rythme chaotique, du chara design de CLAMP, et des choix de couleurs du directeur artistique et du réalisateur de Madhouse, donne naissance à une série vraiment unique, mais cela ne signifie pas pour autant exceptionnelle. Pour ma part, comme je l’ai déjà mentionné, elle m’a laissé perplexe : elle possède des qualités qui ont maintenu mon intérêt pour arriver jusqu’au bout, mais l’histoire n’en demeure pas moins vraiment étrange et macabre – la faisant appartenir à un genre que j’apprécie rarement – et le graphisme vient encore accentuer cet aspect.
mais l’histoire n’en demeure pas moins vraiment étrange et macabre – la faisant appartenir à un genre que j’apprécie rarement – et le graphisme vient encore accentuer cet aspect.
Ah ça, si tu n'adhères pas c'est pas cette série qui va te faire apprécier c'est sur ^^.
Oui j'y suis allé comme un sauvage, et je suis très franchement un peu déception. Cette série est peut être la plus magnifique et intrigante esbroufe que j'ai vu depuis dieu sait quand, mais une esbroufe quand même. Graphiquement, au niveau de la réalisation, des idées apportées, c'est du grand art pour moi et je me suis franchement régalé. Mais le personnage self insert de l'auteur à un peu tout massacré pour le reste, à faire son simili Sherlock très chiant (d'autant plus que le coté enquête n'était pas très élevé sur l'échelle de l'intérêt. Pour dire, moi qui d'habitude pige rien avant la fin j'avais déjà quasiment tout au milieu de la série). La série manque d'envergure pour proposer des réflexions ou quoi que ce soit, avec son plot délité qui au final ne tient que parce que le self insert est tout puissant. Je ne m'attendais vraiment pas à ça en faite. Peut être est ce une autre raison...
Mais bon, je ne boude pas mon plaisir non plus, vu qu'a coté le parcours était fantastique et les autres personnages bien prenant.
Oui, oui. Et j'ai adoré la série, justement parce que c'était une arnaque monumentale. Proposer une quelconque réflexion sur quelque sujet que ce soit ne m'a jamais paru être sa finalité première (même si comme tout le monde j'ai tilté sur le nonosse final de la télévision = boite à moryo conçu avec amour et destiné à tous les amateurs de "réflexion" mindfuckée). In fine e tune fois les pièces du puzzle reconstituées la série se résume juste à ça, une enquête centrée autours d'un cas particulière malsain certes mais dénué de fantastique, cauchemardée à l'opium, baignée d'influences venues de l'ero-guro et de Rampo Edogawa, et droguée par sa propre fascination baroque pour les termes obscurs du folklore et de l'onmyoudo. La série est faussement profonde. Mais j'ai donné avec une telle facilité dans le piège que j'aurais du mal à lui en vouloir
une enquête centrée autours d'un cas particulière malsain certes mais dénué de fantastique, cauchemardée à l'opium, baignée d'influences venues de l'ero-guro et de Rampo Edogawa, et droguée par sa propre fascination baroque pour les termes obscurs du folklore et de l'onmyoudo.
Ce qui en soit sont des thèmes qui me parlent vachement ^^. Mais il y a un défaut dans l'exécution et pour moi il se situe clairement sur le personnage de Kyôgokudô.
même si comme tout le monde j'ai tilté sur le nonosse final de la télévision = boite à moryo conçu avec amour et destiné à tous les amateurs de "réflexion" mindfuckée
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