Le topic cinéma

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KARAFACTORY
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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Ven 17 Juil 2015, 00:52

Nope. Les acteurs du Pôle Express sont de vrais acteurs, maquillés numériquement (à moins que ce soit ça que tu entendes par "acteurs virtuels", mais dans ce cas la comparaison avec FF est fausse). Les personnages de Final Fantasy sont eux en très grande partie animés (ce que ne sont pas les persos du Pôle Express), en moins grande partie faits à base de motion capture. Dans le Zemeckis, il s'agit non pas de mocap, mais de performance capture, sa version upgradée, bien plus détaillée, visages inclus.

Houlà, reprenons : Ce que tu vois dans Pôle Express, ce sont des modèles 3D 100% numériques AVEC une animation de mouvement du corps faîtes en motion capture, ET une animation faciale capturée grâce à la performance capture. Mais il s'agit tout de même de modèles 3D 100% virtuels. Seule la façon d'animer est différente. Dans Sky Captain, ce sont de vrais acteurs incrustés. Dans Pôle, ce sont des images de synthèse à 100%. Qu'importe si leurs animation à été calquée au plus près de la performance des acteurs, ça reste des personnages en 3D qui reproduisent des acteurs réels. Mais les acteurs n'ont jamais étés filmés pour apparaître dans le film tels quels. Ce sont leurs clones virtuels. Ca fait une grosse différence.
Par contre dans le film de FF, si les mouvements de personnages sont de la mocap classique pour le coprs, l'animation des visages à été faîtes à la main (et ça se sent). D'ailleurs t'en vois des images dans le reportage que je t'ai filé. Idem pour Starship Troopers Invasion, Harlock, etc.... SAUF dans Appleseed Alpha où là la performance Capture à été utilisée sur des vrais acteurs, puis ensuite reportés sur des clones 3D hyper réalistes, mais pas photo réalistes.

la mesure où les personnages ne sont pas des CGI, mais de vrais acteurs, maquillés numériquement. Comme dans les films cités précédemment (ou dans Monster House, Tintin et j'en passe).

Mais ça ne veut RIEN dire des acteurs maquillés numériquement ! Tu confonds complètement où tu t'exprimes mal, désolé. L'acteur incarnant la Momie dans le film du même nom à le visage en partie décomposée. Là, il à une prothèse virtuelle 3D calé sur son vrai visage. L'acteur apparaît pour de vrai dans le film, mais une partie de son visage est altéré par de la 3D. Idem pour les visages des acteurs dans Avalon de Oshii, etc.
Mais dans Avatar, les Navis ne sont pas des acteurs maquillés, ce sont des modèles 3D qui ont étés animés avec de la performance capture et de la mocap, mais à un niveau de précision jamais atteint (et encore, ça se discute - cf le personnage de Davy Jones dans Pirates des Caraïbes 2). A la rigueur tu peux prendre comme exemples les femmes vampires dans Van Helsing. Leurs corps et leurs ailes sont en 3D, mais leurs têtes ont été incrustées sur ces mêmes corps. Ce qui fait que là, OUI, on à des acteurs maquillés numériquement présent directement dans le film.

La différence majeure n'est pas dans le "100% virtuel", mais dans la conception. Dans La menace fantôme ou Captain Sky, les acteurs sont filmés et ensuite incrustés dans un plan déjà pensé. Dans le Zemeckis ou le Cameron, la performance des acteurs est captée et intégrée dans un monde numérique. Le découpage du plan doit être pensé en amont dans le cas de l'incrustation, l'acteur limité par un cadrage, etc... pas dans le cas du cinéma virtuel (ou digital cinema comme l'appelle Zemeckis) ou le réal peut filmer son comédien comme bon lui semble puisqu'il a la totalité de sa performance enregistrée numériquement. Pas sous un angle ou un axe précis : dans sa totalité, brute, sans cadre pour la délimiter.

Là on est d'accord.
Mais je le répète : ton expression "d'acteur maquillé numériquement" n'a pas de sens. Il n'est pas REELEMENT présent dans le film, c'est son CLONE 3D. Et effectivement, grâce à ça, on peut changer les prises de vue à volonté car on est dans un environnement 100% virtuel. Un "acteur maquillé numériquement", c'est un acteur réel qui apparait directement dans le film, mais dont une partie du physique à été altéré en numérique. Exemple: Double Face dans The Dark Knight, où encore Schwarzy dans Terminator 3, où plus récemment le perso de Furiosa et son bras manquant dans Mad Max.

Je n'ai pas compris, tu fais référence à quoi par "acteurs photoréalistes" ?

Autant pour moi. Je parle de personnages en 3D photo réalistes, aussi bien dans la modélisation que dans l'animation faciale (le jeu de l'acteur quoi). Donc 4 ans avant Avatar, tu avais dans Pirates des Caraïbes 2, tout l''équipage de Davy Jones qui étaient en 3D, mais animé en mocap+perfcap.

Bref, que tu me dises que dans Avatar, on peut choisir les angles de prises de vue car on est dans un univers 100% virtuel, je suis complètement d'accord. Par rapport à des acteurs sur fond vert où là, effectivement, t'es "coincé" dans le choix de ton cadrage. D'ailleurs, j'ai des dizaines de pages making of sur Avatar avec justement la description du système utilisé par Cameron.. et dont les Navis en 3D ont mis près de 2 ans à être mis au point, pour justement ressembler le plus possible à leurs homologues réels, afin que la mocap puisse être intégrée au mieux. J'ai l'interview de Rob Legato, directeur des FX du film, qui l'explique très bien si tu veux.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Jehros le Ven 17 Juil 2015, 01:21

KARAFACTORY a écrit:Houlà, reprenons : Ce que tu vois dans Pôle Express, ce sont des modèles 3D 100% numériques AVEC une animation de mouvement du corps faîtes en motion capture, ET une animation faciale capturée grâce à la performance capture. Mais il s'agit tout de même de modèles 3D 100% virtuels. Seule la façon d'animer est différente. Dans Sky Captain, ce sont de vrais acteurs incrustés. Dans Pôle, ce sont des images de synthèse à 100%. Qu'importe si leurs animation à été calquée au plus près de la performance des acteurs, ça reste des personnages en 3D qui reproduisent des acteurs réels. Mais les acteurs n'ont jamais étés filmés pour apparaître dans le film tels quels. Ce sont leurs clones virtuels. Ca fait une grosse différence.


J'insiste, tu fais fausse route. Le souci provient sans doute de la terminologie, mais "l'animation" n'est pas "calquée". Il ne s'agit pas d'animation mais d'une performance d'acteur, qui n'est pas calquée mais est utilisée directement. Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas filmés pour apparaître dans le film qu'ils ne sont pas dans le film. Leur performance a juste été captée différemment. Les modèles sont certes virtuels, mais la notion de "maquillage numérique" fait sens dans la mesure où tu n'as aucune différence entre Ron Perlman jouant Hellboy et Zoe Saldana en Neytiri, par exemple. L'un porte maquillages et prothèses en dur, l'autre incarne juste un avatar numérique. L'avatar n'est pas animé, ne résulte pas d'un travail d'animateurs, mais d'une performance d'acteur. Tu n'as peut-être pas vu mon edit mais j'insiste encore, les blu-ray des films concernés répéteront et développeront suffisamment ces points pour te convaincre.

Mais dans Avatar, les Navis ne sont pas des acteurs maquillés, ce sont des modèles 3D qui ont étés animés avec de la performance capture et de la mocap


Ce qui ne veut rien dire, c'est ça, en réalité. Performance capture a l'avantage de bien décrire ce qu'il représente. Si "animation" il y a, c'est par la performance d'acteur et non d'animateurs et cette différence est fondamentale en ce qu'elle sépare totalement deux films comme FFSW et Pôle express/Avatar... Davy Jones, c'est de la mocap et de l'animation, aussi bluffante puisse-t-elle être. Golum dans LSDA, c'est de la mocap et de l'animation. Dans le premier Hobbit, c'est de la perfcap (bonus du blu-ray hautement conseillés également).

Mais je le répète : ton expression "d'acteur maquillé numériquement" n'a pas de sens. Il n'est pas REELEMENT présent dans le film, c'est son CLONE 3D. Et effectivement, grâce à ça, on peut changer les prises de vue à volonté car on est dans un environnement 100% virtuel. Un "acteur maquillé numériquement", c'est un acteur réel qui apparait directement dans le film, mais dont une partie du physique à été altéré en numérique. Exemple: Double Face dans The Dark Knight, où encore Schwarzy dans Terminator 3, où plus récemment le perso de Furiosa et son bras manquant dans Mad Max.


Je crois que tout le problème est là en fait. À moins de croire que Tom Hardy est dans l'écran de cinéma au moment où tu regardes le film, ce qui n'est probablement pas ton cas.
Tom Hardy est autant "réellement" présent dans Mad Max que Zoe Saldana est "réellement" présente dans Avatar. Les deux performances ont simplement été captées différemment, par une caméra traditionnelle dans le premier, par infrarouges dans le second. Que le premier soit visible en "dur" ne fait strictement aucune différence avec le fait que la performance de Saldana ne soit qu'un squelette numérique (terme présent, encore une fois, dans les bonus) sur lequel on rajoute une peau, un maquillage, numérique donc.

Ah et tant qu'à faire : http://www.capturemag.net/sur-ecoute/le-maitre-du-jeu/
et ceci, que j'ai écrit il y a quatre ans en me basant précisément sur la totalité des bonus des blu-ray.

Autant pour moi. Je parle de personnages en 3D photo réalistes, aussi bien dans la modélisation que dans l'animation faciale (le jeu de l'acteur quoi). Donc 4 ans avant Avatar, tu avais dans Pirates des Caraïbes 2, tout l''équipage de Davy Jones qui étaient en 3D, mais animé en mocap+perfcap.

afin que la mocap puisse être intégrée au mieux


Hé ben tu vois, on est d'accord :) "Le jeu de l'acteur", "intégré" (et perfcap au passage, pas mocap), pas reproduit, calqué ou ce que tu veux.

edit : c'est cool, ça me permet de relire des trucs passionnants - http://lci.tf1.fr/cinema/news/entretien ... 93785.html

Là, nous verrons des centaines de combattants digitaux à l'écran mais tous interprétés par de vrais acteurs, dont nous avons capturé la performance avant de la transplanter sur nos extraterrestres en images de synthèse.
Dernière édition par Jehros le Ven 17 Juil 2015, 01:50, édité 4 fois.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 17 Juil 2015, 01:36

L'article est sympa, à l'image du film, mais qualifier les frangins Conran de visionnaires me semble un peu erroné.
Ils ont été des pionniers (mais pas les premiers) sur un chemin qui se révèle chaque jour être un peu plus une impasse artistique. Les films tournés sur fond verts ont tous les mêmes défauts, des décors dont la qualité est directement lié à la technologie, donc condamné à être un peu plus faux chaque jour qui passe, des acteurs qui ne savent pas complètement où ils sont et dont le jeu en pâti.

Des films comme Captain Sky ou Sin City sont des films qui sont assez pénible à revoir aujourd'hui. C'est comme revoir pendant deux heures ce plan de La Dernière Croisade où le chasseur allemand pénètre dans le tunnel en boucle. Il y a 10 ans la nouveauté technologique a anesthésiée nos sens, mais aujourd'hui, après bien mieux techniquement parlant, l'artificialité de ces films est une évidence. Et avec c'est tout le film qui s'effondre car leurs visuels n'ont aucune tangibilité, le cerveau sait parfaitement que rien n'est là si ce n'est les acteurs.
C'est pas pour rien que les blockbusters actuels tournent autant que possible dans de vrais décors et que la 3D n'est là qu'en renfort, Star Wars a prouvé que même avec du fric le résultat ne sera jamais idéal. Et c'est pas pour rien qu'en 2015 Disney dépense 250 millions de dollars à construire des Faucons Milleniums, des droïds ou des X-wings grandeur nature. Parce que si tu veux un Star Wars qui ait de la gueule en 2015 c'est le minimum à investir dedans.
La solution du fond vert peut convenir à des films de seconde zone fauchés, comme Iron Sky ou Kung-Fury, mais ça ne trompe plus personne. Si tu veux jouer dans la cour des grands c'est à éviter. Les frères Conran n'ont pas anticipé le futur d'Hollywood, ils ont juste été aveuglés par le miroir aux alouettes.
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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Ven 17 Juil 2015, 02:25

Le pire, c'est qu'en fait, on est d'accord sur le principe, mais pas sur les termes techniques.
Bon tu me diras, c'est l'essentiel qu'on soit au moins d'accord sur le principe. Mais bien nommer les choses, c'est important aussi...

J'insiste, tu fais fausse route. Le souci provient sans doute de la terminologie,

Exactement.

mais "l'animation" n'est pas "calquée". Il ne s'agit pas d'animation mais d'une performance d'acteur, qui n'est pas calquée mais est utilisée directement.

Je suis d'accord, mais le terme "acteur maquillé numériquement" n'est pas le bon.
C'est un acteur réel dans le film MAQUILLE avec une prothèse virtuelle.
Dans ton cas, on peut parler d'un acteur virtuel, mais surement pas maquillé.
Parce que dans ce cas : un acteur devant la caméra et qui portera un maquillage 3D rajouté en post prod (exemple Shwarzy dans T3 avec des morceaux de crâne retirés grâce à de la 3D, tu appelleras ça comment ? Bin un "acteur avec un maquillage numérique"....
Rien à voir avec clone numérique. A MOINS, que l'intégralité de son visage soit remplacé par une doublure numérique. Mais dans ce cas, on compte à partir de combien de pourcentage de visage remplacé ?
Au moins quand Zoé joue une Navis 100% numérique, les choses sont bcp plus claires.

Ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas filmés pour apparaître dans le film qu'ils ne sont pas dans le film. Leur performance a juste été captée différemment. Les modèles sont certes virtuels, mais la notion de "maquillage numérique" fait sens dans la mesure où tu n'as aucune différence entre Ron Perlman jouant Hellboy et Zoe Saldana en Neytiri, par exemple.

Mais ça n'a rien à voir !
Ron Perlman est DANS le film, portant un maquillage en mousse/silicone/etc....
Zoe, ce n'est pas elle, mais son clone qui apparait à l'écran !
Certes son jeu d'actrice est retranscris hyper fidèlement sur son double numérique et en 3D, mais ce n'est pas elle qui est devant la caméra.
Ce qui nous amène au point suivant :

L'un porte maquillages et prothèses en dur, l'autre incarne juste un avatar numérique.

Ah oui mais ça fait une sacrée différence en terme de tournage quand même !
D'ailleurs, Georges Clooney à refusé de faire la promo de Gravity car selon ses dires :"c'est mon clone virtuel que vous voyez à l'écran, je n'apparait quasiment pas à l'écran en tant qu'acteur devant la caméra"
Alors OUI, c'est sa performance d'acteur qui est sur l'écran. mais LUI, PHYSIQUEMENT, n'y est pas (enfin si, mais très peu au final).

L'avatar n'est pas animé, ne résulte pas d'un travail d'animateurs, mais d'une performance d'acteur.

On est d'accord.

Ce qui ne veut rien dire, c'est ça, en réalité. Performance capture a l'avantage de bien décrire ce qu'il représente. Si "animation" il y a, c'est par la performance d'acteur et non d'animateurs et cette différence est fondamentale en ce qu'elle sépare totalement deux films comme FFSW et Pôle express/Avatar... Davy Jones, c'est de la mocap et de l'animation, aussi bluffante puisse-t-elle être. Golum dans LSDA, c'est de la mocap et de l'animation. Dans le premier Hobbit, c'est de la perfcap (bonus du blu-ray hautement conseillés également).

Pour Davy Jones, le résultat est là, il est photoréaliste. Qu'il soit animé à la main ne change rien au résultat final. Maintenant, s'il est effectivement animé entièrement à la main, je ne pense pas car j'ai vu les photos de tournage avec les acteurs portant des combi de mocap + perf cap sur leurs visages. Mais bon peu importe, OUI, dans FFSW, c'est de la mocap-+anim à la main, et dans AVATAR, OUI, c'est de la mocap+Perfecap.


Tom Hardy est autant "réellement" présent dans Mad Max que Zoe Saldana est "réellement" présente dans Avatar. Les deux performances ont simplement été captées différemment, par une caméra traditionnelle dans le premier, par infrarouges dans le second. Que le premier soit visible en "dur" ne fait strictement aucune différence avec le fait que la performance de Saldana ne soit qu'un squelette numérique (terme présent, encore une fois, dans les bonus) sur lequel on rajoute une peau, un maquillage, numérique donc.

En terme de tournage pur, c'est juste le jour et la nuit !
On est d'accord sur le principe. Et encore, quand la perf cap est bien faites (parce que parfois c'est pas terrible - cf la perf cap de J. Bridges dans Tron Legacy, où un plan sur deux, son clone n'est pas toujours très subtil dans la retranscription de son jeu d'acteur).
Mais en terme d'organisation de tournage, ce sont deux mondes séparés. Certes le résultat fait qu'on à l'impression de voir l'acteur et son clone ne faire qu'un, mais d'un point de vue logistique, ça n'a rien à voir.
La preuve avec ce que tu dis par la suite :

Ah et tant qu'à faire : http://www.capturemag.net/sur-ecoute/le-maitre-du-jeu/
et ceci, que j'ai écrit il y a quatre ans en me basant précisément sur la totalité des bonus des blu-ray.

Le tournage à été fait en extérieur pour la première fois dans un tournage perfcap, et effectivement, c'est une sacrée avancée technologique. Mais là encore, le mec aurait été maquillé avec des prothèses, comme le film de 1968, cela aurait été différent en terme de tournage (temps de maquillage, conditions de tournage avec un costume à fourrure, etc...). la le mec est top à l'aise dans son justaucorp, et peut donc jouer à 100% son personnage. Et comme la technique est au point, et qu'elle à été bien utilisée dans le film, sa performance à été retranscrite telle quelle sur son clone 3D. On parle bien de clone, pas de copie. Donc oui il est "présent", mais virtuellement. Mais présent.

Hé ben tu vois, on est d'accord :) "Le jeu de l'acteur", "intégré" (et perfcap au passage, pas mocap), pas reproduit, calqué ou ce que tu veux.

Cela n'aura pas été facile mais bon. Dans le principe on est OK, mais dans les termes, on n'est pas encore raccord. Mais bon dans le principe, ça roule, mais il faut faire la différence entre un acteur maquillé dans le film, et son clone, aussi parfait soit-il. Même si à l'écran (et quand c'est bien fait) la frontière formelle est floue, voir disparue, en terme de tournage pur, c'est totalement différend dans l'organisation. Bon après si sur l'écran, ça marche, c'est l'essentiel, hein...

edit : c'est cool, ça me permet de relire des trucs passionnants - http://lci.tf1.fr/cinema/news/entretien ... 93785.html
Là, nous verrons des centaines de combattants digitaux à l'écran mais tous interprétés par de vrais acteurs, dont nous avons capturé la performance avant de la transplanter sur nos extraterrestres en images de synthèse.

Ca me rappelle une anecdote du réalisateur de Troie avec Brad Pitt. Dans certains scènes de foule, de vrais figurants ont été remplacés par des clones 3D... Car ceux-ci paraissaient plus vivants à l'image que les acteurs réels selon le réalisateur ! Paradoxal mais amusant ^^
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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Ven 17 Juil 2015, 02:39

L'article est sympa, à l'image du film, mais qualifier les frangins Conran de visionnaires me semble un peu erroné. Ils ont été des pionniers (mais pas les premiers)

Clairement ils ont participé, mais d'autres sont passés avant eux. Dont Lucas entres autres.

Les films tournés sur fond verts ont tous les mêmes défauts, des décors dont la qualité est directement lié à la technologie, donc condamné à être un peu plus faux chaque jour qui passe, des acteurs qui ne savent pas complètement où ils sont et dont le jeu en pâti.

Ca se discute.
Là je viens de revoir Sky en blu ray, effectivement, ça à pris un méchant coup de vieux. Mais en même temps, ils ont voulus faire des FX graphiques, pas réalistes. Donc c'est "moins pire" on va dire. mais on peut dire la même chose des transparences derrière les voitures qui roulent dans les films des années 50-60.
De même, faut voir quand la technologie est bien au point. Bien malin qui verra les centaines de montagnes numériques derrière les camions de Mad max... Quoique bon, on en devine certaines tant leurs formes sont surréalistes où trop belles pur être vrai (j'ai vu les making of).
Ensuite concernant la performance des acteurs, j'ai un jour discuté avec un acteur de rue (en gros il faisait du théâtre de rue), je lui parlait de la difficulté des acteurs US à jouer devant un fond vert. Celui-ci m'a rétorqué : "Et alors ! Moi quand je dois jouer en pleine rue, devant 90% de gens qui s'en foutent, tu crois que j'en bave pas ? Quand je joue dans un théâtre avec un fond noir avec pour seul accessoire une chaise, et que je dois faire croire que je suis dans un salon de Versailles, tu crois que j'en baves pas ? C'est ça aussi le boulot d'acteur !"
Bon forcément, vu comme ça...

Et avec c'est tout le film qui s'effondre car leurs visuels n'ont aucune tangibilité, le cerveau sait parfaitement que rien n'est là si ce n'est les acteurs.

Dans le cas de Sky Captain, comme dit plus haut, l'aspect graphique artificiel était fait exprès. Par contre, quand un film se veut réaliste, clairement, il n'y à pas le droit à l'erreur.
Hors parfois, des "erreurs" on en voit des tonnes.

C'est pas pour rien que les blockbusters actuels tournent autant que possible dans de vrais décors et que la 3D n'est là qu'en renfort, Star Wars a prouvé que même avec du fric le résultat ne sera jamais idéal. Et c'est pas pour rien qu'en 2015 Disney dépense 250 millions de dollars à construire des Faucons Milleniums, des droïds ou des X-wings grandeur nature. Parce que si tu veux un Star Wars qui ait de la gueule en 2015 c'est le minimum à investir dedans.

Clairement.
Mais encore récemment, bcp de studios ne juraient que par le fond vert. Car par exemple depuis le Harry Potter 4, tous les extérieurs sont en fait en fond vert. Car ils ont eu de gros soucis de météo sur le tournage du 3 (où du 4 me souvient plus précisément), et pendant des semaines, l'équipe de tournage à été payé à se tourner les pouces ! Donc la prod à décidé que même pour des scènes de rue, tout sur fond vert !
Mouais....

La solution du fond vert peut convenir à des films de seconde zone fauchés, comme Iron Sky ou Kung-Fury, mais ça ne trompe plus personne. Si tu veux jouer dans la cour des grands c'est à éviter. Les frères Conran n'ont pas anticipé le futur d'Hollywood, ils ont juste été aveuglés par le miroir aux alouettes.

Pas d'accord pour les Conran. Ils ont voulus faire un film graphique, pas réaliste. Après, il à clairement pris un coup de vieux. Mais à la base, ils ne voulaient pas faire réaliste. Le fond vert, c'est bien pour faire des environnements "over the top" et encore, je pense que la meilleure combinaison est une morceau de décors réel, et ensuite on étends en virtuel. Mais y'à toujours une base réelle plus où moins grande, comme tu l'as dit plus haut. Même pour mes courts métrages amateurs, je fais ça : Pas de fonds verts (enfin si, juste une fois, mais bon), juste des extensions de décors réels.
D'ailleurs, le studio Stargate s'en est fait une spécialité !
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Re: Le topic cinéma

Messagede Jehros le Ven 17 Juil 2015, 03:02

Je suis d'accord, mais le terme "acteur maquillé numériquement" n'est pas le bon.


Terme employé par Andy Serkis dans l'ITV linkée plus haut. Et à mon sens c'est clairement opportun.

Parce que dans ce cas : un acteur devant la caméra et qui portera un maquillage 3D rajouté en post prod (exemple Shwarzy dans T3 avec des morceaux de crâne retirés grâce à de la 3D, tu appelleras ça comment ? Bin un "acteur avec un maquillage numérique"


Hé bien, oui ! Pourquoi le maquillage numérique ne pourrait pas s'étendre à tout le corps ?

Mais ça n'a rien à voir !
Ron Perlman est DANS le film, portant un maquillage en mousse/silicone/etc....
Zoe, ce n'est pas elle, mais son clone qui apparait à l'écran !
Certes son jeu d'actrice est retranscris hyper fidèlement sur son double numérique et en 3D, mais ce n'est pas elle qui est devant la caméra.


Mais si ! :D Tout le problème, s'il y en a un, est là. Tu penses de manière traditionnelle, avec caméra et consorts, mais Avatar ou Le Pôle express ne sont ni des films d'animation ni en prises de vues réelles (oui, ok, quelques scènes pour Avatar le sont, évidemment). La caméra dans Avatar, pour 80% des séquences, est virtuelle, dirigée numériquement dans un monde numérique. Donc d'une part, dire que Saldana est devant la caméra n'est pas faux. D'autre part, c'est aussi le clone de Perlman qui apparaît à l'écran, pas lui-même ! Sauf que son clone à lui est photochimique. Celui de Saldana est numérique. La restitution de cette image est identique.

Ah oui mais ça fait une sacrée différence en terme de tournage quand même !


Oui. La performance de Perlman est fractionnée, conditionnée par le découpage de Del Toro, a des marques à respecter... Saldana fait ses prises comme elle le sent, reprend quand elle en a envie... Puisque Cameron fera sa mise en scène une fois le tournage/captation terminé.

En terme de tournage pur, c'est juste le jour et la nuit !


Oui. C'est ce que mon premier post disait, en fait ^^ et après, ce n'était plus la question.

Quant à Clooney c'est encore différent puisque Gravity est quasi intégralement conçu en images de synthèse, acteurs compris. Sans parler des différents modes de fabrication utilisés. Et pour le coup à certains moments ce n'est pas sa performance, mais une création de performance qui est à l'écran.

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Re: Le topic cinéma

Messagede KARAFACTORY le Ven 17 Juil 2015, 03:24

Voilà, on est enfin raccord. La différence se fait dans l'organisation du tournage.
Après Serkis emploi peut-être le terme de maquillage numérique parce qu'il se trouve réellement sur le lieu de tournage A savoir en extérieur. Et donc oui son corps a été quelque part recouvert d'un maquillage numérique. On peut parler de costume numérique à ce niveau-là. MAIS aurait-il utiliser le même terme s'il avait tourné en studio comme cela a été le cas pour Avatar ou Pôle Express ? Car dans le cas de la planète des singes le décor est réel avec un acteur virtuel posé dessus. Alors que Pôle Express ou encore avatar 80 pourcent des environnements sont également virtuel.
Cela aurait été sympa lui poser la question pour le coup....
Ce qui implique en tout cas que les techniques traditionnelles et numériques se fusionnent de plus en plus. Et à ce propos les acteurs qui se plaignent que ces techniques vont les remplacer au fur à mesure, bien évidemment cest stupide car pour faire un lecteur virtuel il faut aussi un acteur réel. Sans compter les incroyables possibilité que cela ouvre comme par exemple un acteur masculin pouvant interpréter une actrice ! Ou encore un cascadeur qui ferait des choses risqué avec le clone virtuel d'un autre acteur ! Chose déjà vu dans Avengers avec le clone virtuel de Black Widow se faisant poursuivre par Hulk. On devine que Hulk est en 3D mais impossible de voir The Black Widow l'est également ^^
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 18 Juil 2015, 20:23

Cette semaine marque le 90ème anniversaire du procès Scopes, une des affaires majeures de l'histoire de la justice américaine. L'occasion pour moi de me plonger dans le film qui en fût tiré, en 1960 : Inherit the Wind*.
John Thomas Scopes était professeur de biologie dans la ville de Dayton, dans le Tennessee. Son crime : avoir enfreint une loi de 1925 interdisant d'enseigner une version non-Biblique de l'origine de l'homme, en un mot le Darwinisme. Ultra-médiatique, le procès se transforme rapidement en tribune politique, dans laquelle l'accusé n'a finalement que peu son mot à dire, notamment car l'état du Tennessee fût représenté par Williams Jennings Bryan, 3 fois candidat à l'investiture.
Le film adapte l'histoire pour le cinéma, change les noms des protagonistes mais pas leurs antécédents, garde une sentence similaire (dont je ne vous révélerai rien), et retranscrit les enjeux de l'époque. Avec toutefois une différence majeure : il s'agissait, à l'origine, d'un coup monté par les dirigeants de Dayton afin d'apporter à leur ville une visibilité nationale, et Scopes avait accepté d'endosser ce rôle ; un coup qui n'aura finalement réussi qu'à en faire la risée d'une bonne partie de l'Amérique.

Inherit the Wind met en scène deux acteurs incroyables : Fredric March dans le rôle de l'ancien candidat sudiste, qui s'est imposé comme substitut du procureur et se voit sans cesse qualifier de "colonel", de l'autre Spencer Tracy, en avocat de la défense. Entre les deux, deux personnages qui se font complètement bouffer par leurs charismes : l'accusé, incarné par Dick York, et un journalisme pédant et cynique, joué par Gene Kelly.
Il est normal que Dick York fasse tapisserie, car comme l'accusé d'origine, il n'a pas son mot à dire, l'affaire est avant tout politique. Non, plus que politique, cette affaire incarne l'Amérique. D'un côté le Nord, représenté par Spencer Tracy, progressiste et voyant le Sud comme un repère de bigots arriérés, et de l'autre le Sud, sous les traits de Fredric March, qui considère le Nord comme une armée d'athées voulant les empêcher de pratiquer leur foi et leurs coutumes comme bon leur semblent. Et compte-tenu de là où se déroule le procès, la balance penche très fortement en la défaveur de Spencer Tracy.
Les deux acteurs incarnent des orateurs professionnels, avec une fougue impressionnante, même si le réalisateur peine parfois à les magnifier autant qu'ils le mériteraient. Les enjeux sont clairs, et dépassent de très loin le pauvre Dick York, que cette bataille idéologique du Nord - qui le soutient et en fait son champion - contre le Sud intéresse moins que le droit d'enseigner à ses élèves à réfléchir par eux-mêmes. Toujours est-il que l'histoire nous offre une vision saisissante de l'Amérique, dans sa diversité et ses contradictions, à peine plus d'un demi siècle après la fin de la Guerre de Sécession. C'est non seulement instructif mais surtout passionnant.



Les plus observateurs auront sans doute reconnus dans ces lignes deux épisodes tirés respectivement des Simpsons et de Futurama. Le premier traite d'ailleurs clairement de Créationnisme et de Darwinisme, avec Ned Flanders dans le rôle du détonateur. Dans les deux cas, l'accusation est représenté par un Sudiste populiste, au proverbe plus facile que l'argumentation, qui a cause gagné auprès du public avant même le début des audiences. Et si la donne change légèrement dans Futurama, la défense dans les Simpsons est incarné par le prototype de l'universitaire de la Côte Est, particularité qui suffit à la rendre détestable.

Image

* Il existe un titre français, mais il est ridicule.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 19 Juil 2015, 00:01

The Intruder : Suite au vote d'une loi obligeant les écoles à accepter des élèves de couleur, un suprématiste blanc se rend dans une petite ville du Sud pour semer le chaos.
Dans la longue carrière de réalisateur de Roger Corman, The Intruder est un cas unique : aux dires du cinéaste, il s'agit du seul film avec lequel il perdit de l'argent. Paradoxalement, il bénéficia d'excellentes critiques de la part de la presse, sans doute les meilleures qu'il ait jamais reçu.
Roger Corman est un réalisateur, producteur, et distributeur surtout pour connu pour son cinéma d'exploitation, ses séries B, ses petits budgets, et son cycle Edgar Allan Poe. Avec The Intruder, il voulut s'essayer à un cinéma plus engagé, plus "présentable". Et de raconter comment, aux avant-premières, son frère et lui furent pris à partie par des spectateurs les taxant de communisme et d'anti-américanisme. Le sujet était sans doute trop brûlant. Et Corman a manifestement su magnifier son sujet, multipliant les scènes poignantes au service d'une intrigue dont la majorité des personnages ne ressortent certainement pas grandis. Personnages interprétés par des acteurs (la plupart non professionnels) en état de grâce, en particulier un jeune William Shatner, pas encore détruit par le rôle qui allait construire sa carrière, et dont il s'agit de la première tête d'affiche.
Roger Corman ne bénéficie pas d'une notoriété à la hauteur de son talent, la faute à des genres de prédilection et des budgets qui le mettent forcément en marge du système des grands studios. Ce alors que The Intruder démontre une maitrise rare de la caméra, qui lui permet de générer une intensité incroyable, notamment lors d'un final mémorable. Ce n'est pas sa réalisation la plus connue de nos jours, mais c'est certainement une des meilleures.


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Messagede Gemini le Dim 19 Juil 2015, 15:07



Vu la bande-annonce ce matin et... j'ai joui. Quant au film, c'était Ant Man.

Un film Ant Man. Après Guardians of the Galaxy, je dis : pourquoi pas. Le fait que Edgar Wright ait été viré du projet - même si toujours cité au générique, avec son complice Joe Cornish - n'était pas bon signe, et il est certain que le long-métrage est infiniment plus calibré et passe-partout que si le réalisateur anglais s'était accaparé le projet. Néanmoins, je suis allé le voir en connaissance de cause, et je n'ai pas été déçu. Ant Man a répondu à mes attentes : c'est efficace, c'est marrant, les capacités du personnage sont bien exploités, c'est certes standardisé, mais il faut bien garder à l'esprit que les productions de Marvel Studios n'auront sans doute plus jamais la personnalité des premiers opus de la Phase I.
A l'instar des Guardians of the Galaxy, le personnage d'Ant Man est suffisamment neutre et méconnu pour offrir des possibilités et une liberté dont ne disposent plus les suites ou la licence Avengers. C'est appréciable, et il semble que le studio en profite malgré tout. Parmi les atouts du film, je citerai déjà les pouvoirs de ce nouveau héros, que la mise en scène arrive plutôt bien à exploiter, ainsi que toute la mythologie mise en place autour de Hank Pym, qui me fait rêver d'un "origin" le montrant pendant la Guerre Froide, combattant le Communisme ; les X-Men et Captain America ont prouvé que c'était jouable.
Concernant les défauts, outre l'habituelle légèreté qui semble suggérer que rien n'a d'importance (à part le repli sur la cellule familiale), nous trouvons les pouvoirs à géométrie variable d'Ant Man et de tout ce qui concerne les particules Pym. C'était déjà le cas dans les comics, mais ils avaient l'excuse de changer régulièrement de scénaristes, donc potentiellement de règles du jeu ; alors que là, le scénario alterne sans arrêt leurs capacités, selon les besoins du moment. Concrètement, Hank Pym nous explique que ses particules permettent de réduire l'espace entre les atomes, augmentant la densité mais pas la masse de la matière, seulement à de nombreux moments, Ant Man est effectivement beaucoup plus léger qu'auparavant, tandis que ce qui grossit devient manifestement plus lourd. Je sais que nous parlons d'une particule issue d'une science ultra-avancée - donc magique - aux propriétés improbables, mais si les auteurs tenaient à ce point à nous expliquer leur fonctionnement, il aurait fallu assumer. Mais bon, à part ça, comme indiqué tantôt, j'ai apprécié ce film en tant que divertissement efficace.

Je précise que je n'ai pas vu les scènes post-génériques. D'une car j'étais pressé et ne pouvais rester jusqu'à la fin, et de deux car ce qu'elles racontent nous est annoncé pendant une bonne partie du métrage, surtout la première.
[Montrer] Spoiler
Évidemment que Hope Pym est la nouvelle Wasp ! Même si son père n'avait pas mentionné ce qui était arrivé à Janet, elle aurait trouvé le moyen d'utiliser la technologie pour se créer sa propre combinaison.


A noter une phrase qui confirme officiellement la présence de Spidey dans le MCU.

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Messagede Tetho le Dim 19 Juil 2015, 15:45

Parce qu'elle n'était pas déjà officiellement confirmée à grand coup de communiqué de presse ?

(et tant que j'y suis, encore une fois métrage pour désigner un film c'est une faute de vocabulaire)


Le film est cool, déjà parce qu'il ne se prend pas la tête ce qui après un Avengers 2 très lourd fait du bien. Il reste clairement des traces du traitement de Wright dans le film et si ça ne nous donne pas le film qu'il en aurait tiré c'est quand même appréciable et montre qu'en terme d'histoire globale on doit pas en être très loin. Même si la forme est en effet bien plus convenue que ce à quoi il nous a habitué. Dommage quand même qu'au début de la 3e phase on en soit encore à devoir introduire des nouveaux héros avec l'histoire de leurs origines.
Une des meilleurs idées du film c'est de commencer à la seconde génération et de nous laisser imaginer ce qui s'est passé avant, le MCU en sort vraiment grandi, au propre comme au figuré. Perso je ne sais pas si je veux voir ça traité, pas que ça serait déplaisant, loin de là, mais en soit je déteste un peu cette manie de la pop-culture moderne de tout vouloir montrer et de ne plus rien laisser à l'imagination des spectateurs. Mais j'imagine que si elle continue ça sera traité dans la série sur Carter vu que cette dernière apparait au début du film, avec ou sans Douglas.

Pour un film qui se vendait sur "vous irez le voir quoi qu'il arrive car le perso sera dans Civil War", je trouve qu'ils s'en sort très bien. J'en attendais pas grand chose, et au final ce fut très divertissant de bout en bout. J'espère qu'on reverra les personnages dans d'autres films du MCU après Civil War.

Gemini a écrit:car ce qu'elles racontent nous est annoncé pendant une bonne partie du métrage

[Montrer] Spoiler
J'ai du m'endormir pendant les scènes ou Captain traquait Bucky alors :(
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 19 Juil 2015, 16:02

Larousse a écrit:Métrage (n.m.) Longueur d'un film, exprimée en mètres ; le film lui-même.

Tetho >> J'ai dit que c'était surtout la première scène post-générique, la seconde moins (même si le dernier dialogue donne aussi des indices).

Jusqu'à présent, je trouve les films sur les origines plus intéressants que ce qui se passe après, car tout reste à raconter, et car ils peuvent se cantonner à des menaces plus personnelles. Après, si j'ai envie de voir l'histoire d'Hank Pym, c'est moins pour obtenir des explications, que parce que cela me ferait délirer de voir un film du MCU en pleine Guerre Froide, avec une nouvelle génération de héros pré-Avengers. Les quelques scènes où nous voyons le personnage en action à l'époque sont presque les meilleurs du film :mrgreen:

Sinon, j'ai oublié deux détails importants : le retour du Howard Stark d'Iron Man 2, et surtout : enfin quelqu'un qui, face à une menace pour la paix mondiale, pense qu'il serait pertinent d'appeler les Avengers ! Un personnage avec un cerveau, c'est inespéré. Pas comme Steve Rogers qui préfère faire confiance à un mec avec qui il fait son jogging qu'à ses coéquipiers.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Dim 19 Juil 2015, 17:58

En parlant du film de l'homme fourmi, que je ne compte pas voir car je boycotte les film Marvel mais je regarder quand même les campagne de promotion, suis je le seul à trouver que cette version de Pourpoint-jaune semble s’inspirer du design des Kamen rider, ceux de Kabuto plus précisément.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 20 Juil 2015, 00:07

Bon les supers-zéros Marvel c'est cool, mais parlons de films sérieux, sombres et virils, parlons de

Terminator 1 à 5

tum-tum tum tum-tum

Au début du mois j'ai entamé un revisionage de l'ensemble de la saga pour me préparer (brrrr) à Genesys (visionage même pour Salvation vu que je l'avais esquivé à sa sortie en salle).


Je dois avouer que mon film préféré de la franchise reste le premier. Bien sûr que T2 est un meilleur film, plus cinématographique avec son cadre 2.35:1 et sa photographie autrement plus travaillée, avec ses enjeux bien plus élevés, son action de folie et j'en passe. Mais le premier me semble être un film autrement plus malin que la brute qu'est sa suite.
The Terminator est un film qui sans être fauché n'a pas un budget de folie. Du coup pour raconter son histoire de bataille finale entre les humains et les machines Cameron est un peu coincé, et ça le force à avoir des idées. Du coup la bataille n'a pas lieu dans le futur, mais dans notre présent. Ce soir même.
tum-tum tum tum-tum
Le film est une véritable série B, le genre de scénarios taillés pour la TV qu'on retrouvait dans The Twillight Zone ou The Outer Limit. Changer le script pour faire des deux flics les protagonistes et ajoutez une fin un peu plus ouverte et ça aurait pu faire un épisode de The X-files. Et le film le sait et sait retourner ce qui aurait pu être ses faiblesses pour en faire ses forces.
Il y a besoin d'un gros morceau d'exposition pour expliquer ce qui se passe ? OK, mais on fait ça pendant une course-poursuite en voiture assez longue en dosant habilement les moments d'action et ceux d'explications. La scène est un exemple parfait de comment donner des informations au spectateur sans avoir à écrire une scène où les persos se posent et discutent sans rien faire d'autre.
L'acteur principal est un autrichien qui parle avec un accent assez costaux ? OK, on limite au maximum ses répliques et son accent rend son personnage d'autant plus inhumain.
Le film tire vraiment le maximum de ses 6 millions de dollars et du coup je me sens plus enclin à excuser l'animation saccadée de l'endosquelette du T-800 à la fin que les CG vieillissantes de sa suite.
Et puis si ce n'est le problème de causalité que créé la fin de l'histoire, encore une fois une fin ouverte très série B et que l'on retrouve dans la quasi-totalité des histoires de voyage dans le temps, l'histoire se tient bien sans incohérence ou plot hole.

Et c'est un de mes principaux griefs à sa suite : elle a sacrifié la cohérence au spectacle. A partir du moment où on considère qu'on peut réécrire un futur pourtant certain (puisqu'il a envoyé des choses dans le passé), plus rien n'a réellement de sens. C'est pas trop grave car le spectacle assure comme peu de films l'ont jamais fait, mais scénaristiquement T2 dit déjà merde à toute la cohérence de la franchise, bien avant le 3 ou Genesys. Et en soit le bordel sans nom que les suites (que ce soit les films ou la série TV) vont établir trouve son pécher originel dans le film de Cameron plus que dans le manque de talent des scénaristes de ces suites.
Le film a bien pour lui son habile twist autour de la 30e minute, mais de toute façon la bande annonce le balançait cash (et après ça les bandes annonces de chaque film suivant spoileront aussi un twist majeur du film) donc je doute que qui que se soit ait jamais été surpris par cette révélation pourtant vraiment bien trouvée. Tellement bien trouvée que tout le film est à son image : la structure similaire mais on inverse les valeurs. Schwarzy deviens le protecteur, Linda Hamilton resplendit en incarnant l'image même de l'action mom, la police bosse sans réaliser pour le terminator... C'est bien pensé pour atteindre le fameux "rien n'a changé mais tout a changé" que les fans demandent inconsciemment. D'autant le film se place sans problème au top des films d'action du tournant des années 80-90 et que cet aspect ne peut décevoir.
Et puis bon, Schwarzy à moto qui recharge son fusil à canon scié en le faisant tourner

Image

C'est l'image même de la badasserie. Hier, aujourd'hui, demain et à jamais.


Et justement c'était tellement badass que quand l'heure tant redouté de faire un troisième film est arrivée, ben ils se sont contentés de copier le 2. Parce que T3 est un remake caché du 2. Non, je ne déconne pas, lisez.
Un terminator très avancé est envoyé dans le temps tuer John Connor (et d'autres membres de la résistance car Skynet a du réaliser qu'il bloquait toujours sur Connor donc autant supprimer ses lieutenants avant de s'occuper de lui). Un T-800 reprogramé est envoyé pour le protéger. Les deux se commencent leur poursuite et finissent par se retrouver au moment même ou le premier terminator va tuer Connor (et sa futur femme). S'ensuit une course poursuite qui implique un imposant camion. Pendant que le mauvais treminator s'occupe de la famille des héros, ces derniers vont retrouver Sarah Connor là où le nouveau terminator les y retrouve. Après s'en être sorti ils décident d'aller détruire Skynet à sa source, rattrapés par leur poursuivant et on fini dans un site industriel avant que les fin ne dévient vraiment l'une de l'autre.
Je ne sais pas si c'est de la paresse ou simplement jouer la sécurité, mais en tout cas l'économie d'imagination à tourné à plein régime. En fait je distingue quelques embryons de bonnes idées dans le script, mais aucune n'est correctement exploitée. Le John Connor faible qui refuse son destin aurait pu être intéressant si le film le montrait devenir le chef qu'on sait qu'il va devenir. Le terminator qui retourne à un état plus machinal après le copain et le père qu'il était dans le 2 aurait û être pas mal si c'est Connor lui même qui le tuait cette fois. le T-X féminin aurait pu... Ouais non avec une première scène où il augmente la taille de sa poitrine le perso était foutu d'avance. Et puis la nana qui le joue est tellement transparente quand Robert Patrick te glaçait le sang avec son regard dans le 2... En fait je serais bien incapable de dire qui a joué le T-X, alors que j'ai revu le film il y a deux semaines quoi...
En fait le seul vrai moment réussi du film, c'est sa fin. Son coté défaitiste et rétrospectivement inévitable est assez surprenant.

Ce qui est toujours mieux que cette catastrophe qu'est Salvation, le film qui n'a rien compris à Terminator et nous montre donc la guerre contre les machines. Encore une fois, c'est cette tendance moderne de tout vouloir montrer. Quand justement tout le propos du premier film était de déplacer le combat final de la guerre entre les humains et les machines dans le futur au présent. Du coup on sait d'avance que ça va pas être jojo.
Et ça ne manque pas, le film est puissamment inintéressant. Déjà parce que maintenant que les terminators sont produits en série, il suffit de 3 balles dans la tête ou un piano dans la gueule pour les tuer, syndrome Aliens dans ta face. Mais aussi parce qu'aucune des intrigues du film, que ce soit les problèmes de Connor avec ses supérieurs, le besoin de sauver Kyle Reese ou ce qui arrive à Marcus, n'arrive à soulever l'intérêt.
La seul chose qu'avait le film pour lui, si j'en crois un de ses nombreux scénaristes, c'était sa fin.

The one thing we did have was a strong ending. Connor is fatally wounded during the attack on the Skynet complex. He gives Kyle Reese the Polaroid of Sarah Connor. As he's dying, he asks Marcus to become him-- resistance doctors can reskin Marcus' mangled frame and alter his voice. After all, it's Marcus who understands Skynet, he's the one who connected to its machine mind. The symbol of John Connor, the icon of a savior, is infinitely more important than the man. In essence, JC himself becomes the terminator.


Ça ça aurait été un ajout intéressant à la mythologie Terminator, et quelque chose d'à la fois couillu et pourtant logique vu le second film. Sauf que non, ça été refusé et avec le peu que le film avait sombre.
L'échec de ce film est d'autant plus dommage qu'en soit on avait presque Terminator vs Batman là, avec le frère Nolan à l'écriture en plus !


Et donc on arrive à Genisys, le dernier film tant décrié qui dès sa première bande-annonce ressemblait à une fanfic et pour qui tout le monde a perdu tout espoir quand la seconde bande-annonce a lâché le spoiler syndical des bandes-annonces de Terminator.
Et vous savez quoi ? ben j'ai bien aimé.

Alors mettons nous d'accord, le film est raté. Son casting est à coté de la plaque, que ce soit son Kyle Reese absolument plat, sa loli-Sarah Connor qui fait de son mieux mais n'arrive pas à nous enlever l'image de Linda Hamilton la clope au bec qui démonte son M-16 et Schwarzie est tout simplement trop vieux pour ces conneries. La photo est dégueulasse, j'en veut pour preuve les plans au début qui recréent à l'identique certains plans iconiques du premier film. Les SFX sont décevants, le T-1000 est à peine plus réussi que celui de T2, un demi-siècle plus tard, et l'explosion atomique qui ouvre le film est moins crédible et réaliste que celle que l'on voit dans la séquence du rêve dans le même T2. Quand au scénar est un bordel sans nom qui se croit malin mais qui est en réalité un melting pot d'idées piquées à toute la saga.
Lisez donc ce qu'était le premier jet du scénar pour le 3 (même source que plus haut, btw) :

Arnold shows up and tries to kill rich, smug John Connor. A female terminator, a nanotech assemblage of micro-bots, strives to protect him. Yet it turns out Arnold was sent by the Resistance-- and the nano-chick is Skynet's most nefarious creation of all. See, after the first two pairs of terminators were sent back from 2029 for the first two movies, JC revealed himself to be evil-- a Skynet deep-cover agent. He destroyed/will destroy the human resistance from within. This is all because the female nano-terminator supposedly defending him actually infects him in the present day, with a nanobot that bores deep into his brain. So after Connor betrays humanity in 2032, his mortified wife Kate sends Arnold back to kill John Connor in 2003. (Sarah Connor is already dead of cancer, by the way.) In the film's action, the Arnold terminator fails, nano-bitch kills true love Kate-- but Judgment Day seems to have been prevented yet again (although Connor still has a scrap of Skynet inside his head, the-end-or-is-it?).


Ok, vous voyez la chose, Connor qui bosse dans l'informatique et est transformé en agent de Skynet vient de là. Ajoutez les voyages dans le temps dans tous les sens de la série TV, des hommages-repompe en-veut-tu-en-voilà et la nécessité d'adapter le rôle du Terminator à un Schwarzie vieillissant et vous avez un film.

Mais j'ai bien aimé. Déjà parce que les 25 premières minutes sont vraiment réussies, le film annonce cash qu'il ignore le 3 et Salvation nous laisse entrevoir un futur plus proche des flashbacks du 1&2 que du 4, et enchaine avec un combat T-800 vs T-800 vs T-1000 très cool, et ce jusqu'au bout. Et puis la vraie intrigue du film débute et tout s'effondre. Et en même temps le vrai fun débute.
Le film devient à ce moment un nanar total et, malgré son budget, évite de devenir un bête navet. Tout y devient complètement débiloïde, des histoires de voyages à travers le temps en pagaille au Skynet sur tablettes doté d'une vraie personnalité comme un humain. Le film manque de finesse et, comme les cons, ose tout. Et moi ça m'a bien amusé tout ça. C'est bordélique et souvent campy mais on évite le film sans surprise qu'était le 3 ou le néant d'intérêt qu'était Salvation. Et comme d'un on ne refera pas T2 et que de deux la continuité de la franchise est devenu tellement bordélique pour construire quoi que ce soit de solide dessus, ben ça me va (un peu).
Par contre vu la fin, bon courage aux scénariste du 6 si la trilogie en chantier est avortée comme le fut celle sur Salvation.


Donc pour finir ce post déjà trop long que je me traine dans un onglet ouvert depuis déjà quelques jours et que j'ai la flemme de relir en entier pour m'assurer de sa cohérence, qu'est-ce que je retiens de cette rétrospective ?
Que le 1 et le 2 sont le canon intouchable de la saga, les films écrits et réalisés par son créateur et ceux sur lesquels se basent toutes les suites. Ensuite c'est le bordel sans nom entre le 3-4, la série TV ou Genisys et tout le monde fait sa propre cuisine. Mais en soit les graines des plot-twist à la cons qu'ils nous ont offerts ont été semé par Cameron lui-même dans le 2 en passant en mode OSEF la continuité et en offrant un plot-twist génial que tout le monde a fait semblant de ne pas savoir à l'avance alors que c'était pas possible qui appelait forcément par la suite à des choses comme "John Connor devient un agent de Skynet". Au point où j'en suis je suis presque tenté de donner leur chances aux Sarah Connor Chronicles, même si je sais que la série n'a pas de fin.
Je note aussi que les scénaristes actuels ont un mal fou à donner un rôle à une machine dans leur film sans la personnifier d'une façon ou d'une autre. C'est cons les mecs tout est dans 2001, si vous faites une copie en un peu moins bien de HAL-9000 personne ne vous en voudra. Ça sera toujours tellement mieux que de les faire parler via des hologrammes de gamins.
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Messagede mangakam le Lun 20 Juil 2015, 00:15

Petite précision Tetho dans Terminator 3 il s'agit comme modèle de Terminator un T-850 : http://terminator.wikia.com/wiki/Series_850

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 20 Juil 2015, 00:21

Ben tu vois, c'est ça de ne pas se relire :14:

Mais same crap, c'est le même robot avec la même tête et les mêmes capacités sauf que maintenant il a deux bombes atomiques miniatures dans son torse.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Lun 20 Juil 2015, 00:29

Et ça, ça change tout. Bigger Explosions.

Sympathique rétrospective en tout cas, malgré la purge du 4 (la seule, la vraie). J'ai toujours eu une certaine affection pour le 3, malgré qu'il soit "pas terrible", sa fin m'a quand même plu en tentant de donner un semblant de cohérence au tout
[Montrer] Spoiler
On change le futur, mais pas tant que ça, les évènements principaux se produisent quand même d'une manière ou d'une autre


A par ça, après la douche du 4, peuvent crever pour que j'en revoie un, et tout ce que j'ai lu dessus me confirme dans ma démarche.

(Le premier est aussi mon préféré, tellement plus 80s-brut-de-décoffrage)
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Re: Le topic cinéma

Messagede mangakam le Lun 20 Juil 2015, 00:42

Mais same crap, c'est le même robot avec la même tête et les mêmes capacités sauf que maintenant il a deux bombes atomiques miniatures dans son torse.


Excuse d'insister mais tu devrais lire le lien wiki que j'ai passer , car le T-850 est upgrade du T-800 il résiste mieux au arme a plasma , son endosquelette a était renforcer , il est plus fort ce qui lui permet de tenir tête a un T-X un petit moment et d'autre point qui sont dans le lien wiki

Bref c'est mon petit coté fanboys Terminator qui fait surface :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 20 Juil 2015, 00:52

Ouais, mais il ne fait pas de moulinets avec son fusil à pompe, lui. Il est donc moins cool que le T-800 du 2. 8)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Lun 20 Juil 2015, 01:48

Pas encore vu Genysis (et pas l'intention non plus) mais le premier reste également mon favori, quand bien même le second m'a plus impressionné. Terminator 1, minimaliste, sombre, sans un trait d'humour, super-eighties avec ses boîtes de nuit et ses néons, a des relents B-movies et cyberpunk que n'ont pas les suivants, un fatalisme de fin de siècle et surtout une maîtrise de la tension cinématographique digne du Assaut de Carpenter : l'invasion musclée du commissariat par le Terminator est toujours aussi incroyable aujourd'hui, même pas kitsch comme peuvent l'être les attaques des opus ultérieurs.

Le T2 est assez réussi, le personnage éponyme sporadiquement touchant, et Robert Patrick génial. Mais c'est un blockbuster d'action dont on retient des scènes en particulier, pas une "atmosphère" globale.

Le trois et le quatre, en-dehors de la fin un peu amère du troisième, sont bons pour la poubelle.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 20 Juil 2015, 17:51

Zêta Amrith a écrit:Le T2 est assez réussi, [...] Mais c'est un blockbuster d'action dont on retient des scènes en particulier, pas une "atmosphère" globale.

Voila, tu places des mots qur ce que je n'arrivais pas à exprimer. Merci.


Sinon

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Re: Le topic cinéma

Messagede Jetblack le Mar 21 Juil 2015, 11:16

Toute ce que je retiens de Terminator Geneys ! C'est un coup du Dr Gero (et dans le sous sol, y'a Cell et son ordinateur) :lol: :lol:
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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 21 Juil 2015, 22:32

Bon, ce n'est pas tout ça !

Carry on Emmanuelle : Je vous avais déjà touché deux mots de la série des Carry On, films parodiques britanniques particulièrement populaires avec une troupe d'acteurs récurrents. Carry on Emmanuelle - je vous laisse deviner le thème du jour - est l'avant-dernier de la série, même s'il pourrait aussi être considéré comme le dernier, puisqu'il ne sera suivi d'un ultime épisode, avec une seule de ses habituelles têtes d'affiche, que bien des années plus tard.
Emmanuelle Prévert est la femme de l'ambassadeur de France à Londres. Pas spécialement satisfaite par son mari - doux euphémisme - elle se fait fort de s'occuper du rapprochement entre les peuples. Un rapprochement vraiment très proche. Dont va pouvoir profiter une bonne partie de la population britannique.
Bon, en un mot : con. Mais alors vraiment. Humour très largement en-dessous de la ceinture, couple principal avec un accent français à faire pâlir d'horreur les chevaliers de Guy de Lombard, phrases à double sens, personnages lubriques... Amis du bon goût, qu'est-ce que vous foutez là !? Mais bon, moi, plus c'est con, plus ça me fait rire. Il faut dire que je comprends plus facilement.

Garde à Vue : Ouch ! J'y suis allé sans appréhension, sans rien savoir sinon que le film bénéficie d'avis globalement positifs et d'un casting de choix - Michel Serrault, Lino Ventura, Romy Schneider, Guy Marchand - et au final, cela calme bien comme il faut.
La nuit du réveillon. L'inspecteur Gallien a convoqué au 36 maître Martinaud, notaire de son état, suspecté de meurtre sur deux fillettes. Un long affrontement s'amorce.
Je vais essayer d'en dévoiler le moins possible. En fait, j'aurais juste envie de vous dire de foncer le voir, si ce n'est déjà fait. Circonspect les premières minutes, je n'ai pas pu décrocher un seul instant ; ce qui, hyper-actif comme je suis, est extrêmement rare. Je reste toujours aussi fasciné par ces films basés uniquement sur leurs dialogues et le jeu des acteurs - The Man from Earth, 12 Angry Men - même si cela peut s'apparenter à du théâtre filmé plus qu'à du cinéma. Il n'empêche, c'est brillant, malgré un très léger bémol à mon sens. Et quelle fin ! Je m'arrête là, allez le regarder.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 21 Juil 2015, 22:51

Pour en finir avec Terminator, pour le moment. Les droits de liés aux personnages et à l'histoire reviennent à Cameron en 2019, et il ne semble pas pressé d'en faire quoi que ce soit. Du coup je comprend mieux l'empressement de la Paramount qui elle est pressée de sortir encore deux films faisant suite à Genisys avant cette date fatidique pour mieux traire la franchise.


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Je crois que je vais lui préférer Anata wo zutto Aishiteru, sa bande annonce confirme déjà la présence de sakuga T-rex kung-fu.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mar 21 Juil 2015, 23:04

Je crois que je vais lui préférer Anata wo zutto Aishiteru, sa bande annonce confirme déjà la présence de sakuga T-rex kung-fu.


Il me semblait bien. Du coup film du siècle avant sa sortie.
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