Pacific Rim : Over the TOP WO NERAE !
avec :
- Gipsy Mazinger
- Striker Eureka 7
- Cherno Scopedog Alpha
- Made in China
(Oui, parce que dans ma colonie provinciale, les films en VO sont que le mardi, même s'il a plus de la moitié de la ville qui ne parle qu'Anglais (et l'autre moitié, Italien) ... )
Bref, beaucoup à dire sur ce film!
Mais pour faire court : C'est cool de voir enfin un film optimiste! Un film qui nous dit de croire dans le nous qui doit en nous-même! Un film avec des méchants et des gentils comme au pays de Candy! Et surtout un film qui nous dit que quand les méchants attaquent, au lieu de se planquer derrière son mur ... il faut s'unir et aller leur péter leur gueule!
Et surtout, qu'il dit ça aux enfants!
Voilà un film qu'il faudrait passer dans les écoles et faire voir à toute la nouvelle génération!
Il a tout du film pour marquer une génération comme Star Wars, Back to the Future et Jurassic Park en leur temps! Et surtout qui inculque des bonnes valeurs méchaphiles (pétage de gueule du méchant, bottage de cul du lâche qui se cache derrière le mur) à une époque dominé par des héros cyniques et gris, dans des films gris et marron caca ... comme les jeux AAA.
Pacific Rim te rappelle que les choses sont noir et blanc ... et toutes les couleurs de l'arc-en-ciel au milieu parce qu'il y a des lasers PEW PEW PEW!!!!
De plus, c'est un film extrêmement visuel, où les dialogues passent au second plan, mais c'est toute l'imagerie, les couleurs et la symbolique mise en place par Del Toro qui racontent l'histoire et la complexité des personnages et leurs rélations!
C'est d'ailleurs dit dans le film : quand on a fait une connexion neuronale avec l'autre, il n'y a plus besoin des mots pour communique avec lui.
Et c'est ce qui fait le film, en te passant plein d'informations par le visuel et le son que par des dialogues à deux balles sur lesquels des critiques de télérama vont se toucher le zizi sur la "complexité des personnages".
Exemple bateau : tout le monde critique que : "les scènes de baston c'est de nuit et sous la pluie pour cacher la misère des FX"
Tout ça parce que dans Avengers la grosse bataille de fin se passe le jour et que donc, tous les combats doivent se passer le jour si on veut apprécier les 3D CG.
À aucun moment ils n'ont pensé que, si les combats c'est la nuit, c'est parce que c'est un effet de style romantique qui fait que Kaiju = terreur, donc on a peur, donc il fait nuit et il pleut.
Le Kaiju c'est comme un ouragan, il apporte la pluie, les ténébres et la destruction!
Kaiju et pluie c'est presque indissociable!
Il n'y a que lors du premier combat d'Eureka 7, que le héros le regarde à la télé que ça se passe de jour ... parce que pour le héros le combat contre les kaiju c'est loin, c'est du passé, c'est à l'autre bout du monde ... lui maintenant, il construit le mur pour gagner son steak de porc-taupe quotidien.
Et à la fin, une fois qu'ils ont laché la bombe et fermé le portail, il fait à nouveau jour et il ne pleut plus! Parce qu'apu Kaiju!
Et puis, ce qui est bien, c'est que justement il n'y a PAS de grosse référence facile de méchaphile pour dire "regardez, je suis Shinji et je pilote l'Eva". Tout est bien assimilé, digéré pour produire quelque chose qui ne ressemble à rien et qui rappelle tout!
Si référence directe il y a, faut plus chercher du côté d'Ultraman. Et si on a vu une référence à Evangelion, Goundame ou Valvrave c'est parce que eux sont aussi basés sur Ultraman & co.
Bref, film à voir et à revoir! Je suis sur qu'à chaque nouveau visionnage on trouvera des nouveaux éléments visuels pour approfondir cette histoire. (une histoire très riche et bien écrite par son visuel et non pas par ses 3 dialogues que des pseudo critiques qualifient de "simpliste" ... et encore ... )
Exemple bateau bis :
Hercules-Satan (l'australien vieux) dit au Marshall-Coachi Pentecost avant le combat final qu'il lui donne "son fils".
Un peu avant, Pentecost avait dit à l'australien djeunz' qu'il n'était qu'un salle gosse avec des problèmes de père.
Les australiens, ils trimballent un chien partout.
On met le tout ensemble et ça fait :
L'australien djeunz est en fait adopté et son père n'est pas son père biologique!
(oui, un animal de compagnie c'est un membre de la famille qu'on "adopte", du l'attachement du djeunz au chien, d'où les problèmes avec son père biologique et probablement la cause de vouloir se démarquer en tant qui pilote du Nirvash et l'insistance de Hercules à l'appeler "son fils" pour lui montrer que le sang ne fait pas tout, ou bien que malgré toute différence génétique, il est devenu sang de son sang et chaire et chaire ...
Et tout ce bla bla de merde que je viens de débiter ne pourra être infirmé que si on se passe en image par image la séquence de synchronisation des australiens ...
Tout ça pour dire qu'on peut dire plein de choses sur ce film sans même effleurer le fanboyisme mechaphile des références aux animessesses, mais que les pseudo-critiques de cinéma s'entêtent à dire que ce n'est qu'un blockbuster parce qu'il n'y pas des dialogues sur l'importance philosophique du dernier Marc Lévy dans la lute contre le féminisme ...
Drig < Mais que faites vous encore ici, allez le regarder une deuxième fois! >