Découvrez le nouveau chef d’œuvre du Studio Ghibli par le maître de l’animation japonaise Isao Takahata
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Avant-premières exceptionnelles
La Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes
Ouverture du Festival International du film d'Animation d’Annecy
L’HISTOIRE
Ce long métrage est l'adaptation d’un conte populaire japonais le couper de bambou, un des textes fondateurs de la littérature japonaise dans lequel une minuscule princesse, Kaguya, "la princesse lumineuse", est découverte dans la tige d'un bambou. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
Il s’agit là du 5ème long métrage d’Isao Takahata, 14 ans après son dernier film Mes Voisins les Yamadas. Pour ce film, Isao Takahata a privilégié une esthétique singulière, les personnages dessinés au fusain évoluant dans des décors au fini d’aquarelle.
ISAO TAKAHATA, EN QUELQUES MOTS
Né en 1935, féru du travail de Jacques Prévert et de Paul Grimault, Isao Takahata entre au studio Toei Animation en 1959. Il cofonde le Studio Ghibli avec Hayao Miyazaki en 1985. Suivront ses longs métrages les plus célèbres et notamment Le Tombeau des lucioles (1988), Pompoko (1994), Mes voisins les Yamada (1999)
EVENEMENT
Le Conte de la princesse Kaguya le nouveau film d’animation de Isao Takahata
sera présentéau Festival de Cannes dans le cadre de La Quinzaine des Réalisateurs et en Ouverture du Festival International du film d'Animation d’Annecy
FESTIVAL DE CANNES - LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS
Présentation du film le mercredi 21 mai
OUVERTURE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’ANNIMATION D’ANNECY
Le Conte de la princesse Kaguya, sera projeté en présence exceptionnelledu maître Isao Takahata le lundi 9 juin en Ouverture du Festival
À cette occasion Le Festival International du film d’Animation d’Annecy lui remettra un Cristal d'honneur pour célébrer sa carrière et sa contribution au cinéma d'animation.
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Vu donc, et impression à chaud, c'était superbe - je ne parle même pas de la technique, quand on voit les noms qui s'affichent au générique de début, on sait d'avance que ça va être une orgie visuelle.
Takahata a choisit un angle intéressant pour humaniser le conte, avec une première partie où il laisse s'exprimer son côté chantre des bonheurs de la vie simple et en communauté, Kaguya bébé qui réalise des pirouettes avec l'enthousiasme de Mimiko dans Panda Kopanda : période idyllique qui s'achève bien vite, peu avant le passage à l'age adulte de l'héroine et dont le souvenir reste dans tout le film et donne corps à la problématique finale : car finalement, même une vie humaine imparfaite reste préférable à la non-existence, froide et éternelle, d'une divinité privée de la vie terrestre.
Le Heian-kyo du film est magnifique, avec ses rites et ses somptueux kimonos, ses nobles falots et maniérés qui ne pensent qu'à leur prochaine conquête, ses dames de compagnies redoutables et son petit peuple qui essaye d'éviter les chars à boeufs de la noblesse lancés à pleine course; la transformation des parents de Kaguya en nouveaux-riches, mi-nobles mi-paysans est hilarante.
Curieux de voir avec le recul ce qu'il adviendra du film; pas certain qu'il reste dans les mémoires comme d'autres films du studio, la faute à un sujet peut-être pas assez universel.