2001 - 2010 : Les Meilleurs Animes de la Décennie

[Gemini]

Bah, le défaut de Planet ES, c'est que le héros est exactement comme celui de Vinland Saga : un butor mono-maniaque qui peut devenir limite exaspérant. Je dis cela alors que j'adore ce manga, mais certains passages centrés sur lui - lors de sa période de déprime, en particulier - m'ont énervé au possible.

[The Drig Overmind]

Mushishi j'ai lu le manga, qui est très très bon. Faudrait qu'un jour je m'attaque à la série animée.
Un peu dans le même style de personnage qui parcourt un monde magique hors du temps, je recommande L'Odysée de Kino (plus d'infos par ici ... d'ailleurs certains l'ont mis comme son anime préféré de la décennie).
Il faut juste éviter le 2e film, parce que SHAFT et Shinbô (même s'il n'a pas du tout participé au projet, il doit payer pour ses péchés!) l'ont complètement massacré et ça donne un truc qui n'est plus du tout dans l'ambiance de la série TV et le 1er film ... en plus d'avoir une animation bâclée

Par contre, dans l'Odysée de Kino le personnage principal est une jeune fille et non pas un adulte musclé poilu et barbu ... mais comme elle fait de la moto, elle a l'intelligence de porter un pantalon, du coup, pas de petite culotte à fraises tsundere ...

Après, comme tu sembles bien aimer les séries de chanbara, il y a eu l'adaptation de L'habitant de l'infini mais là, c'est un peu comme pour Mushishi, je suis le manga donc, toujours pas vu le dessin animé ...

Drig < En parlant de chanbara, Quenchine est une super série, avec un personnage principal adulte (il a 28 ans ... mais on lui donne 15 ... c'est un peu comme moi, sauf que moi c'est surtout en age mental qu'on me donne 15 ...) et Seijuro Hiko c'est la maxi-classe incarnée >

[Natth]

Pour PlanetES, j'ai dû voir un ou deux épisodes à une Epitanime, mais je n'ai pas du tout accroché. Je ne sais plus trop pourquoi... Je crois que ça venait des personnages, même si je n'en suis plus trop sûre. Dans le même genre (ou pas, je me souviens trop mal de PlanetES), j'ai préféré Moonlight Mile.

Concernant les animes "pour enfants" VS "pour adultes", je m'aperçois que je me suis mal expliquée. En fait, ce n'est pas les animes visant un tel public qui me posent problème, ce sont les animes remplis de personnages en apparence très jeunes, surtout quand le propos demanderait des héros plus âgés pour être un minimum crédible.

Il y a plein d'animes pour enfants remplis de personnages adultes (Goldorak/Grendizer, Capitaine Flam/Captain Future, Lady Oscar/Versailles no Bara, Albator, Candy Candy même si les persos étaient un peu jeunes...) et ce sont des titres que je pourrais regarder facilement aujourd'hui (bon, peut-être pas Candy Candy). De même, certaines séries avec des personnages jeunes me semblent toujours aussi intéressantes, tant que les enfants ont un comportement normal (pas de super-héros super exceptionnels par exemple). C'est surtout le recours de plus en plus fréquent à l'ado aux pouvoirs miraculeux ou à l'adulte qui ressemble physiquement à un gosse que je trouve désagréable.

Mellorine : Je te conseillerais vraiment de lire le manga Bokurano si tu as apprécié l'anime. C'est TELLEMENT dommage de te priver du manga si tu as aimé l'anime jusqu'au bout... Pour ma part, j'ai laissé tombé vers l'épisode 4 ou 5, mais je lis toujours le manga dont le 11è et dernier volume devrait être publié en juillet 2011.

Sinon, je ne connais pas du tout Otogizoushi et Mononoke, je n'ai vu que le film de Mushishi (pas mal), j'ai bien aimé Ailes Grises, Les 12 Royaumes, Samurai Champloo, Paranoia Agent (pas autant, mais vu quand même) et il faudra vraiment que je tente Kaiba un jour.

[Mellorine]

Mellorine : Je te conseillerais vraiment de lire le manga Bokurano si tu as apprécié l'anime. C'est TELLEMENT dommage de te priver du manga si tu as aimé l'anime jusqu'au bout... Pour ma part, j'ai laissé tombé vers l'épisode 4 ou 5, mais je lis toujours le manga dont le 11è et dernier volume devrait être publié en juillet 2011.

J'ai les 4 premiers tomes, que j'ai lus, mais graphiquement c'est un peu trop épuré pour moi quand même. Et puis bon, j'ai vu l'anime en premier alors j'ai la fâcheuse tendance de comparer celui-là au manga et pas l'inverse. Mais puisque c'est le seul moyen, en France, de "posséder" Bokurano, il est certain que je finirai d'acheter toute la série !

La série réussit même à ne pas aller au bout, et ignore le fabuleux volume 4 du manga et sa conclusion si forte.

Je t'ai dit qu'il me manque le tome 3 et que, du coup, je n'ai pas encore lu le manga T__T Ne remue pas le couteau dans la plaie !

[shun]

J'ai les 4 premiers tomes, que j'ai lus, mais graphiquement c'est un peu trop épuré pour moi quand même. Et puis bon, j'ai vu l'anime en premier alors j'ai la fâcheuse tendance de comparer celui-là au manga et pas l'inverse. Mais puisque c'est le seul moyen, en France, de "posséder" Bokurano, il est certain que je finirai d'acheter toute la série !
!

tarde pas trop car la série a très peu de succès et les tirages nouveautés sont "limités" et après le dernier tome parus y'a de forte chance que le titre finissent aux oubliettes :/

[Ialda]

Vous causez de personnages adultes et il n'y en a pas un pour citer Lupin ! Scandaleux !

- Kaiba : Là encore, un pari graphique audacieux au service d'un scénario intelligent, qui donne à réfléchir sur la mémoire, les interactions entre individus, la valeur de la vie, de la mort ; bref, plein de sujets qui peuvent être bateau mais qui, dans Kaiba, sont traités avec grand art. Je crois que je n'ai jamais autant chialé que devant l'épisode 3.

Oh que oui.
La scène finale m'a fait l'effet d'un coup de poing, c'est devant elle que j'ai réalisé que j'étais devant une grande série, et une de celles qui n'hésite pas à faire dans le dramatique de qualité - là où d'autres séries actuelles me font l'effet d'enchainer gratuitement les sources de pathos en jouant à celle qui réservera le sort le plus horrible à ses protagonistes. Sauf que c'est vide, ça ne marche pas, ou beaucoup moins bien.

Toujours dans Kaiba, je citerai bien aussi l'épisode avec les jumeaux, le créateur de corps, le couple de retraités et même et surtout le sacrifice de Vanilla. Ou comment faire chialer le spectateur sur la conclusion d'une séquence épique centrée sur un des personnages de prime abord le moins sympathique de la série.

Très, très grande série.
Je ne crois pas avoir vu de nouvelle série lui arrivant à la cheville depuis, d'ailleurs.

Par contre, dans l'Odysée de Kino le personnage principal est une jeune fille

Ah, à mon tour ^^ : spooooil !
La série et les romans jouent sur l'ambiguité du sexe de Kino (du moins au début).

(bon, par contre j'ai pas suivi, mais depuis machinbidule Madoka, il est redevenu hype et fréquentable le père Shinbo ou bien il est toujours de bon ton de le vouer aux gémonies ? Pas toujours facile à suivre, le fandom-girouette...)

[Rhyvia]

J'aime pas l'idée de choisir les meilleurs de meilleurs parce que j'ai des goûts étranges (et surtout parce que j'ai pas vu tant de série que ça). Du coup, j'ai vu juste choisir des séries qui me disent quelque chose, même si elle était très nulle avec le recul.
après tout, les animes c'est un peu comme les vieux potes dont on arrive pas à se débarrasser : même quand ils nous font chier, on les aime bien quand même.

2001 :

Noir : On commence fort avec une série qui n'a effectivement rien d'exceptionnel mais que je pense être un des animes qui m'a le plus marqué. C'est certainement une des première séries animées que j'ai regardé en tant que tel quand c'était diffusé sur La Kaz, parce que j'avais même pas encore le net. C'est typiquement le genre de série sur laquelle je n'ai rien à dire. C'est pas particulièrement intelligent, ni subtil, ni bien animé, ni bien raconté. Ca a juste un charme fou et c'est incroyablement agréable à regarder.

Read Or Die (OAV) : Parce que les affrontement à coups de super-pouvoirs bizarres, y'a vraiment que ça de vrai. Et en plus de l'animation assez flatteuse, ça a le bon goût ne pas se prendre au sérieux.

2002 (y'a l'air d'avoir un sacré paquet de séries géniale de cette année, mais j'en (encore) vu presque aucune) :

Haibane Renmei : Parce que c'est une série particulièrement et que le traitement de thème qui auraient été lourds et larmoyant ailleurs y est beaucoup plus subtil. C'est finalement très simple mais assez sincère pour être touchant.

Azumanga Daioh : Juste parce que j'admire Osaka.

2003 :

Full Metal Alchemist : Comme Noir. Une série avec une vraie histoire intéressante de bout en bout, c'est assez rare dans la japanimation. Malgré toutes les louanges que j'ai entendu sur le manga (que j'ai pas encore lu) la seconde version animée ne pas réussi à remplacer la première.

Tehxnolyze : Clairement une des expériences les plus étranges et marquante que j'ai eu en regardant des animes. Elle m'a un peu donnée l'impression d'être dans lignée de ces séries compliquées pour le plaisir d'être compliquées (peut-être pas autant que Boogiepop Phantom, qui est juste affreusement déroutant) mais l'ambiance y est. C'est dur, c'est crade, c'est cru mais c'est bon.

(Je tiens quand même à dire que j'ai presque failli hésiter mettre Air Master, mais en fait non.)

2004 :

Paranoia Agent : Intelligent sans être prétentieux, qui arrive même à être drôle et sérieux à la fois.

Kurau : Phantom Memory : Une série qui m'a laissée la même impression que Noir, pas foncièrement meilleure qu'une autre, mais incroyablement séduisante sans pour autant être aguicheuse. Elle laisse un arrière goût d'histoire qui n'est restée qu'à la surface (un peu à la manière de Scrapped Princess) mais ça n'a pas suffit à faire baisser mon estime pour la série.

2005 :

La loi d'Ueki : Parce que je suis un putaku de la pire espèce. C'est bête et méchant, l'adaptation n'a rien de pour elle de plus qu'une autre (on pourrait même dire qu'elle assez infidèle au style de l'auteur d'origine) mais c'est juste tellement drôle. Les combats pseudo tactique à coups de perles explosives et de sifflets lasers sont juste jouissifs.

Akagi : L'adaptation est incomplète mais suffisante. A voir juste pour la folie du personnage.

2006 (Le choix devient dur =s):

Gintama : Parce qu'on se souviendra de cet anime, il n'y a pas d'autre solution. C'est très inégal, la sauce met du temps à prendre mais la série prend parfois des tournures d'immenses défouloirs sans queue ni tête et malgré plus de 200 épisodes, elle ne laisse pas de place à la lassitude, ce qu'un Pani Poni Dash n'arrive même pas à faire avec 26 épisodes.

NHK ni Yokoso : J'en aurais jamais assez de le répéter : c'est ça qu'on devrait appeler tranche de vie. La vie d'un gros looser, avec ses hauts ses bas, et tout ce qui va faire qu'il ne pourra pas quitter sa chambre. Une série faussement sympathique dont la conclusion m'a paru beaucoup plus dur que pas mal de final tragico-dramatiques.

2007 :

Dennou Coil : Un chef d'œuvre, tout simplement.

Tengen Toppa Gurren Lagann : Pas mieux. Je l'ai déjà dis ailleurs, mais j'ai parfois du mal à imaginer qu'on puisse se dire fan de japanimation sans aimer Gurren Lagann.

2008 :

Soul Eater : Je dois avouer que j'étais trop occupé à prendre mon pieds devant les combats dantesques animé d'une manière dont seul Bones est capable pour pour pouvoir juger la chose avec plus du recul. Parait que l'histoire est nulle comparée à ce qui suit dans la version papier, mais il parait aussi que j'en ai rien à foutre.

Xam'd Lost Memory : Une histoire intéressante bien racontée te bien animée, j'ai l'impression qu'elle surtout laissé derrière elle une majorité de "c'était bien parce que le reste était plus mauvais". C'est bête, j'ai toujours eu l'impression qu'il y avait beaucoup plus que ça à en tirer. J'ai notamment trouvé la narration de la série particulièrement pertinente comparé à ce qu'on voit généralement.

2009 :

Eden of the East : Y'a pas eu grand chose en 2009, mais cette série à suffit à me faire dire que j'avais pas perdu mon temps pour autant. C'était plutôt bien fichu et attachant comme intrigue.

DenpaTeki na Kanojo : Juste parce que j'adore les histoire bizarres et tordues, cette série me faisait du charme et j'ai pas été déçu une seconde. L'ambiance est assez réussie pour qu'on pardonne au héros d'avoir une tête de gland.

2010 :

Panty & Stocking with Gaterbelt : Parce qu'au vu de l'état de la production les deux années précédentes, c'était juste salvateur. L'aspect jouissif de la démarche fait oublier que c'est juste un cri dans le vent.

The Tatami Galaxy : Je pense avoir aimé cette série à peu près de la même manière que NHK ni yokoso, malgré leurs différences. Une histoire qui sonne vrai malgré la fantaisie ambiante.

Vous excuserez les commentaires cheesy et débiles, j'étais pas spécialement inspiré et je voulais pas faire un bête listing. Y'a pleins d'autres séries qui j'aurais voulu mentionné (Ghost Hunt, Heroman, Nijuu-mensou ou Hyakko) mais deux séries par an, c'est déjà pas mal. =s
Je me rend compte aussi qu'il n'y a pas de mecha à part TTGL. Très simplement, parce que je m'y suis m'y sérieusement assez tard et la plupart soit je les ai pas encore vus (en entier), soit il sont plus vieux (oui, ou alors ils sont nuls, mais j'aurais pas à les citer ici dans ce cas). Ils n'ont donc encore remplacé dans mon cœur les bastons traditionnelles à mains nues, à armes blanches ou effets pyrotechniques, mais j'aurais quand même voulu essayer d'en placer quelques uns, vu que c'est assez typique de l'animation jap'.
Quelque part, c'est aussi représentatif de cette dernière décennie.

[Gemini]

Bokurano, il faut lire le manga, mais pas l'édition française et sa censure. Parce que la censure vote FN et viole des chiots.

[Tetho]

Bokurano ça peut s'oublier, le nihilisme c'est mignon deux secondes mais si c'est pour ne rien construire derrière ben ça rend l'œuvre vide, puisqu'elle même ne peut avoir la moindre valeur ou sens.
A force de haine pour ses persos et de vouloir copier Evangelion, Mohiro en oublis le vrai message d'Evangelion, celui qui plus qu'autre chose rappelle qu'aux yeux d'Anno son mentor c'est Miyazaki :


Ça change tout, tout de suite.

Bokurano aurait pu être un manga qui aurait pu faire date, mais en se prenant les pieds dans le piège du nihilisme il devient de lui même insignifiant.

[Natth]

Pour ma part, j'ai justement trouvé que Bokurano soulignait bien l'envie de vivre des différents personnages. La plupart d'entre eux tentent de réussir ce qui leur tient à coeur, de protéger ce à quoi ils tiennent ou de partir en terminant ce qu'ils doivent faire. Leur mort est inévitable, mais l'importance de leur existence et de celle des autres ne leur paraît que plus évidente. Dans un monde où il leur reste très peu de temps, ils essaient encore d'évoluer et de choisir, de prendre les dernières décisions qui devront être les bonnes.

En fait, j'ai particulièrement apprécié la description de la vie des différents personnages. Je trouve que l'auteur parvient à les rendre crédibles, en dépit de leur situation exceptionnellement difficile. Je n'ai pas vu le même réalisme dans les protagonistes d'Evangelion. D'un autre côté, j'ai du mal à comparer les deux, car je pense que ces animes ne poursuivent pas le même but. Je ne vais pas faire une étude d'Evangelion (pas l'endroit, pas motivée et Merlin va râler ^^"), mais ses personnages ressemblent pour moi plus à des symboles qu'à des individus réels.

[Zêta Amrith]

Je ne réduirais pas Bokurano à du simple nihilisme, même si c'est son caractère premier et que Kitoh affectionne la provocation gratuite. Pour moi Bokurano est intéressant car il se situe à la lisière de la culture mecha et de la littérature sociale-dystopique d'un Ryu Murakami - l'idée selon laquelle la société japonaise se serait décomposée dans son addiction aux intérêts supérieurs que sont l'économie de marché et la modernité, broyant au passage l'enfance des individus. Je me suis même demandé à un moment si Zearth n'était pas une sorte de symbole du capitalisme nippon, colosse de 500 mètres avide de chair à canon, luttant contre une quinzaine de puissances économiques étrangères tout au long de l'anime - comparaison justifiée par le fait que lorsque le robot adverse est vaincu, c'est tout le monde/système auquel il appartient qui s'écroule immédiatement. Bref, je ne disqualifierais pas Bokurano d'un claquement de doigts.

Et puis on a la preuve maintenant avec un certain anime en cours de diffusion que Kitoh a fait des petits.

My original idea was about a girl with magical powers. Whenever she used her magic, it would steal life from those who were important to her.

Les personnages (de Evangelion) ressemblent pour moi plus à des symboles qu'à des individus réels.

MER EL ET FOU.

[shun]

et puis bon bokurano, les méchas sont juste là pour pouvoir raconter les histoires des héros avant leur mort, c'est juste un contexte.

[Rhyvia]

et puis bon bokurano, les méchas sont juste là pour pouvoir raconter les histoires des héros avant leur mort, c'est juste un contexte.

Ce sont aussi des jouets géants, la réalisation d'un espèce de fantasme de gamin. Y'a pleins de clin d'œil à cet aspect et faut pas oublier que Kokopelli ne leur propose pas de réaliser leurs vœux ou de devenir dieu, mais de jouer à un jeu.

Zearth est aussi un des plus giant robot des giant robot, il ferait passer Ultraman pour un modèle réduit.

[Tetho]

Amrith > (citation lumineuse qui lie encore plus Madoka Magica à Bokurano)
Le problème de Bokurano (le manga, j'ai esquivé l'anime après les déclarations du réal comme quoi il n'aimait pas l'œuvre originale) est sa fin. Tout l'aspect critique de la société japonaise de Bokurano m'a faciné, mais Kitoh ne va pas plus loin, il se contente de constater et critiquer, de tuer ses personnages malgré tous leurs efforts au passage mais ne construit rien. Je ne suis pas contre le nihilisme, mais un nihilisme comme l'appelait Nietzsche, faire table rase des valeurs du passé pour en construire de nouvelles afin d'avancer vers l'übermensch. Le nihilisme doit être un outil mais pas une fin, sinon il tombe dans le même piège que les septiques qui doutaient de tout sauf de leur doute : le nihilisme par lui même, dans son système de valeur, ne vaut rien.
The End of Evangelion peut être un des anime les plus nihiliste qui existe, avec un Shinji réduit à l'état d'objet trimballé par Misato puis l'Unité-01, le personnel de la NERV qui se défend en vain contre la JSSDF qui sera annihilé en quelques instants une fois le Third Impact déclenché... Mais le mot de la fin c'est Yui qui l'a, et c'est un appel à vivre et exister pour et par soi, il y a ce post-nihilisme qui rend la chose valable.

Natth > les personnages de Bokurano semblent plus crédibles car plus terre à terre, ils ont des problèmes crédibles et chacun comme il en faut. Shinji lui, de par son personnage, a subi les pires atrocités que peux subir un personnage de fiction et reste en vie à chaque fois pour s'en manger d'encore pires. Rien ne lui sera épargné, mais au final il fera LE choix positif malgré tout quand il aura compris que fuir la réalité ne peut lui apporter quoi que ce soit et qu'il doit vivre pour lui, pas pour les autres. (Pareil pour Asuka et Misato et leurs problèmes pas nets respectifs). Mais au final je pense que les héros d'Evangelion sont plus humains que ceux de Bokurano.

Zearth est aussi un des plus giant robot des giant robot, il ferait passer Ultraman pour un modèle réduit.

Petite leçon d'astronomie :

Désinstalle, désinstalle♪

[Natth]

Tetho : En fait, je suis plutôt d'accord avec toi. C'est d'ailleurs pour cette raison que je trouve que Bokurano et Evangelion ne poursuivent pas le même but. Kitoh pose l'humanité sous un microscope, injecte un virus effrayant et observe ce qui se passe. Je ne pense pas que son propos cherche à aller plus loin et je suppose que cette impression de réalisme vient de là. Il y a bien sûr des personnages plus positifs que les autres, heureusement, qui parviennent à donner une belle image de l'humanité. Mais la nature humaine, c'est autant le tueur psychopathe que le bon samaritain.

Shinji est un être avec ses faiblesses, qui finit par faire effectivement le bon choix... Cependant, tous les éléments particuliers d'une vie, qui nourrissent l'individualité de chacun, semblent peu présents dans Evangelion. Le terme symbole n'était pas forcément approprié, mais cet aspect rend les différents personnages représentatifs de quelque chose de plus universel dans Evangelion. En comparaison, le caractère individuel de chaque personnage de Bokurano apparaît particulièrement bien dans le volume 10...

[Montrer] Spoiler

Quand les survivants rendent visitent aux proches de leurs camarades déjà morts. Que ce soit le désespoir, la colère, l'acceptation ou autre chose, les réactions des familles restent très différentes, comme le reflet des enfants déjà partis.

Bref, je ne mettrais pas l'une de ces séries avant l'autre, mais j'aurais du mal à les comparer. Pour le côté :

la société japonaise se serait décomposée dans son addiction aux intérêts supérieurs que sont l'économie de marché et la modernité, broyant au passage l'enfance des individus

Je crois que cette comparaison est très juste. Je me souviens de ce passage où Aiko (Anko) Tokosumi se laisse instrumentaliser, même si cela ne la gêne peut-être pas, par la société en question pour aider ses amis (volume 8 ). J'avais trouvé ce passage assez bizarre, presque incongru et assez pénible quelque part, vu comment ce "spectacle" se conclut. Cependant, il est au final plutôt logique.

[Zêta Amrith]

On peut présenter Bokurano de deux manières.
Comme un jeu de quilles et un massacre dénué de signification, dans tel cas le terme de nihilisme est indiqué et exclusif, ou comme un récit fataliste dans lequel, malgré tout, les protagonistes essaient de conférer un sens à leur mort - on est en plein décalage par rapport aux héros qui d'ordinaire cherchent plutôt un sens à leur vie. La réalité se situe un peu entre les deux, et c'est le sadisme de Kitoh qui l'empêche de pencher du second côté.

Le nihilisme qui n'apporterait rien, qui serait par essence stérile... oui sans doute, mais du fait de sa nature, le nihilisme de toutes manières ne prétend rien offrir de plus que la vérité qu'il croit être.

Quoiqu'il en soit la version animée, quand bien même essaie-t-elle d'être un peu moins gratuite et implacable, est un peu chiante je trouve - un bon tiers est à jeter sans hésitation. Relativement édulcorée, dépourvue de toute implication sincère du réalisateur, elle ne mérite pas de figurer parmi les meilleurs anime de la décennie. Même si, parce que l'histoire du robot se conjugue d'abord à l'animation, je lui sais gré d'exister quand même.

Cependant, tous les éléments particuliers d'une vie, qui nourrissent l'individualité de chacun, semblent peu présents dans Evangelion.

Les éléments d'une vie qui nourrissent l'individualité de chacun sont évoqués par petites touches, suggérés sur les côtés, existent sans monopoliser le récit, sont devinés sans être dits... ça participe de la subtilité d'une production telle que Evangelion. Il y aurait des revues de quatre-vingt pages à écrire pour chaque protagoniste de la série. Inversement à l'approche frontale de Bokurano, dans laquelle chaque combat est précédé d'une tranche de vie de type synthèse biographique, où tout est étalé, à la manière des flashbacks de LOST. Et autant Kitoh parvient à créer un background intéressant - mais souvent racoleur - derrière chaque personnage, autant il a un peu plus de mal à faire vivre ces personnages dans le même cadre, à les faire interagir de façon crédible.

[Natth]

Je ne vais pas insister sur tes arguments pour Evangelion, parce que je n'ai pas vu la série depuis des années (j'ai saturé au 3è ou 4è visionnage) et que j'ai certainement raté beaucoup de choses vu que je ne suis pas spécialement fan de cet anime. Mais le paragraphe suivant me met mal à l'aise...

Quoiqu'il en soit la version animée, quand bien même essaie-t-elle d'être un peu moins gratuite et implacable, est un peu chiante je trouve - un bon tiers est à jeter sans hésitation. Relativement édulcorée, dépourvue de toute implication sincère du réalisateur, elle ne mérite pas de figurer parmi les meilleurs anime de la décennie.

L'anime est vraiment si mauvais ? Il faudra que je le teste un jour en entier.

Pour le reste, je ne sais pas trop. J'ai souvent l'impression que Kitoh balance une réalité (très) désagréable, laissant le lecteur faire avec. D'ailleurs, je me demande ce que peut donner son manga sur le cyclisme. Mais j'espère surtout lire ses autres titres, qui suivent les mêmes thèmes que Bokurano. Il y a même des bouts de mecha dans SiNNa 1905. D'un autre côté, vu le succès effroyablement bas de Bokurano, je ne me fais pas trop d'illusions.

[Mellorine]

Je n'ai pas donné mon avis dans ce débat (que j'ai pourtant involontairement fait naître) car Natth l'a fait pour moi, bien mieux que je n'aurais su le faire moi-même. Merci copine =)

J'ai adoré Bokurano et je reste fidèle à mon goût pour cette série, quoi qu'on lui reproche. Je n'ai aucun argument à objecter à ceux qui l'ont détesté : ils ne parviendront pas à me la faire haïr, et je ne parviendrai pas à leur faire aimer. Mais la conversation était intéressante, quoi que trop théorique à mon goût : où est le plaisir, dans vos observations ? Doit-on forcément décortiquer une œuvre pour l'apprécier ? Je ne le crois pas. Quand bien même j'ai une approche beaucoup plus spontanée, moins intellectualisée que celle de beaucoup d'entre vous, j'estime que le fait que Bokurano ait su faire naître autant de réflexions parmi ses détracteurs est une preuve de ses qualités intrinsèques.

[Zêta Amrith]

L'anime est vraiment si mauvais ?

Entre un peu chiant et si mauvais il y a une marge.
Ca se regarde. Mais la même année il valait mieux user ses semelles avec Koutetsushin Jeeg qu'avec l'adaptation de Bokurano, signée par un type qui a admis haïr le matériel d'origine et animée par un studio en faillite. La fin, moins nihiliste que celle du manga justement, est peut-être le seul apport au débat de l'anime.

Le fait que Bokurano ait su faire naître autant de réflexions parmi ces détracteurs est une preuve de ses qualités intrinsèques.

Je ne pense pas qu'on puisse appeler ça des détracteurs.

[Natth]

Merci copine =)

De rien, ce fut un plaisir

Je confirme que je n'ai pas vu d'opposition féroce à Bokurano sur ce topic. J'ai d'ailleurs trouvé la discussion fort intéressante, comme quoi un peu d'antagonisme ne fait pas de mal ^^

Je ne poste pas que pour dire cela évidemment, mais aussi pour poser un lien vers la critique la plus intéressante que je connaisse sur le manga Bokurano :
http://www.forum-mangaverse.net/viewtop ... c&start=15

De même, comme Mellorine cherchait des animes à regarder et qu'on est dans la bonne décennie, je soulignerai l'existence de Samuraï 7 (2005), l'adaptation animée du film Les Sept Samouraïs ou, si l'on en croit un des bonus, plutôt l'adaptation du film Les Sept Mercenaires. Apparemment, le remake a l'avantage de développer chaque personnage et de leur laisser une belle place (comme cet anime), alors que l'original ne se concentrait vraiment que sur le chef des samouraïs.

Bref, Samuraï 7 mélange personnages intéressants, combats, lutte entre le passé et la modernité notamment technologique, questionnement sur la place que doit trouver chacun en ce monde (même si ce n'est pas toujours possible), sans oublier un style graphique soigneusement travaillé.

Sinon, j'ai commencé à regarder Ashita no Joe 2 et j'aime bien, alors que les animes sportifs m'intéressent rarement. Mais ce n'est pas la bonne décennie pour en parler.

[Afloplouf]

De même, comme Mellorine cherchait des animes à regarder et qu'on est dans la bonne décennie, je soulignerai l'existence de Samuraï 7 (2005), l'adaptation animée du film Les Sept Samouraïs ou, si l'on en croit un des bonus, plutôt l'adaptation du film Les Sept Mercenaires. Apparemment, le remake a l'avantage de développer chaque personnage et de leur laisser une belle place (comme cet anime), alors que l'original ne se concentrait vraiment que sur le chef des samouraïs.

Euh, vu que les Sept Mercenaires tirent une partie de son inspiration des Sept Samouraïs... Après Samurai 7 n'est un remake que sur sa première partie, la deuxième est "inédite". C'est d'ailleurs toute cette deuxième partie qui permet de dire que l'anime voit plus loin que le film, sinon on ne retiendrait qu'une réalisation forcément en retrait.

De même dire, que le film se concentre vraiment sur le chef des Samurais Kanbei est un peu exagéré. Les autres ont leur part de gloire, notamment Kikuchiyo interprété par un Toshiro Mifune en grande forme (quand je vois les acteurs japonais aujourd'hui je frémis) et cette réplique, la deuxième citation la plus célèbre après la réplique finale :

What do you think of farmers? You think they're saints? Hah! They're foxy beasts! They say, "We've got no rice, we've no wheat. We've got nothing!" But they have! They have everything! Dig under the floors! Or search the barns! You'll find plenty! Beans, salt, rice, sake! Look in the valleys, they've got hidden warehouses! They pose as saints but are full of lies! If they smell a battle, they hunt the defeated! They're nothing but stingy, greedy, blubbering, foxy, and mean! God damn it all! But then . . . who made them such beasts? You did! You samurai did it! You burn their villages! Destroy their farms! Steal their food! Force them to labour! Take their women! And kill them if they resist! So what should farmers do?

Et l'interprétation de ce passage est magistrale. Blague à part, avec des passages, j'ai appris récemment qu'on avait taxé le film de communiste.

Mais je ne peux que plussoyer ce conseil : regarder Samurai 7, maintenant. Le meilleur chambara japanimesque.

[Zêta Amrith]

Mais je ne peux que plussoyer ce conseil : regarder Samurai 7, maintenant.

En plus c'est co-produit par Ryousuke Takahashi et il y a du mecha-bonus dedans.

Hormis ça, peu d'olibrius se battent pour inclure Astro Boy 2003 dans leur liste des anime de la décennie.

[Exialys]

Bon, je pense en avoir oublié (car mon neurone est grillé depuis quelque jours) mais voila pour ma part:

2001 (Pas grand chose de marquant)

[Montrer] Spoiler

Zone of the enders : Assez original, surtout le comportement de Dolores, plus humain que robot.
Angelic Layer : Principe de base intéressant mais un peu trop choupi à mon gout.
(J'aurais pu citer Noir mais ayant vu Madlax en premier ... et Hellsing a été une déception pour ma part car baclé)

2002 (Re découverte du Mecha)

[Montrer] Spoiler

Ghost in the Shell - Stand Alone Complex : Quel plaisir de retrouver la section 9 après le film de 1994 !
Full Metal Panic
Mobile Suit Gundam Seed : Que dire à part Ikkimasu! (re-découverte de l'univers gundam)
RahXephon

2003 DU rire et des émotions

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Full Metal Panic? Fumoffu : Fumomomomomomofuuuu Fumofuuu, le seul anim qui m'ai fait autant rire!
Chrono Crusade : Moins gore qu'Hellsing mais bonne histoire.
Gunslinger Girl
Kimi ga Nozomu Eien
Peace Maker

2004 Année productive

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Elfen Lied : la claque!
BECK: Mongolian Chop Squad : Le Manga Rock mais on a que la première partie du manga, à chacun d'imaginer Devils Way.
Ghost in the Shell: S.A.C. 2nd GIG
Interlude
Madlax
Mobile Suit Gundam SEED Destiny
My-HiME
Samurai 7
Soukyuu no Fafner - Dead Aggressor

2005 Fini les Bisounours

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Basilisk : Un remake de Roméo et Juliette mais ... Yashamaru powaa!
Final Fantasy VII Advent Children
La Fille des Enfers
Noein
Speed Grapher

2006 L'arrivée des psychopathes ou presque

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Death Note : Le must
Code Geass : Lelouch dans la lignée de Raito
Ayakashi - Japanese Classic Horror
Le Chevalier d'Éon
Fate Stay Night
Ghost Hunt : Léger mais l'op me rapelle ceux des vieilles séries (films) d'horreur.
Nana

2007

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Mobile Suit Gundam 00 : Fini l'utilisation en boucle des mêmes animations !
Claymore

2008

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Code Geass - Lelouch of the Rebellion R2 : La fin, une merveille.
.hack//G.U. Trilogy
Ga Rei Zero
Maccross Frontier
Mobile Suit Gundam 00 - Saison 2

2009

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Higashi no Eden : Original et intéressant ... je veux un de ces portables avec le compte en banque qui suit!
Canaan
Fullmetal Alchemist: Brotherhood
Summer Wars

2010 (J'ai pas vu grand chose car pas mal occupé)

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Highschool of the Dead : un peu trop ecchi à mon gout quand même.

[NiKi]

Hormis ça, peu d'olibrius se battent pour inclure Astro Boy 2003 dans leur liste des anime de la décennie.

en même temps certains vétérans du forum décident pas a se bouger le cul et faire leur top ça risque pas d'arriver

bref je vais me laisser tenter par l'exercice, même si l'avis d'un lurker doit pas intéresser grand monde ici

(2001)Hikaru No Go
L'uns des meilleurs shonens fait a ce jour.

(2002)Full Metal Panic
Joli cocktail entre humour et action, des personnages de qualité. Bref le debut d'une licence incontournable.
M'enfin a mon avis Haibane Renmei le detronera aisément, j'attends juste l'hiver prochain pour matter le coffret qui traine dans mon étagère dans l'ambiance adéquate.

(2003)Full Metal Alchemist
Le meilleur anime fait par Bones a ce jour. J'ai pas encore fini Eureka 7 mais a mon avis ça risque pas de changer. J'espère sincèrement que la nouvelle série ne fera pas oublier ce chef d'oeuvre.
Cette version de FMA met plus en évidence la fatalité des deux frères, nous montre un Ed qui n'a pas sa place dans un milieu militaire qui est forcé a murir, et nous offre ainsi des scènes très émouvantes, servies par une excellente mise en scène. On notera aussi la présence d'OSTs puissantes comme Bratja qui jouent beaucoup dans l'impact de certaines scènes.

(2004)Monster
Madhouse nous offre une réalisation cinematographique et une mise en scène magistrale au manga d'Urasawa. Contrairement a ce que pourraient dire les mauvaises langues ( hurr durr j'ai lu le manga avant l'anime et donc le manga est mieux ), l'anime a un rythme totalement maitrisé, donnant ses lettres de noblesse au mot "thriller" avec un suspens milimétré.

(2005)Honey And Clover
L'uns de mes animés préférés tout simplement. Etant fan de Maison Ikkoku je pouvais qu'adorer ce que je considère comme le successeur spirituel de celui-ci. Takemoto reste a ce jour le perso a la psychologie la plus fouillée que j'ai vu a ce jour et met bien en évidence la question de l'avenir, au coeur de la série. L'adaptation animée nous montre que l'oeuvre a bien été comprise, tous les choix qui y ont été faits sont pertinents. Et puis Hachikuro marque le début de noitaminA, une case horaire de qualité.

(2006)La Mélancolie de Haruhi Suzumiya
N'en déplaise a Drig qui est passé totalement a coté de la plaque de cet anime, celui-ci mérite largement le titre de meilleur anime 2006, même devant un Nana qui part un peu cacahuètes vers la fin. Loin de l'anime ne se reposant que sur le moe qu'il semble décrire - celui-ci se jouant d'ailleurs des codes du moe ( comment prendre Mikuru au serieux? ça me dépasse ) - Haruhi Suzumiya est un peu un compte de fée moderne, avec juste la touche de fantaisie qu'il faut pour contraster avec un quotidien ordinaire. Quotidien narré par Kyon, qui est clairement l'âme de la série, sans lui la qualité de la série serait au moins divisée par deux.

je ne compte évidemment pas la saison 2 de Honey and Clover. Même si on peut noter qu'elle est un chouia en deça de la première, surement dû au départ de Kenichi Kasai.

(2007)Tengen Toppa Gurren Lagann
L'anime qui pourrait rendre sa jeunesse a un papy de 40 ans, qui faire naitre une exaltation juvénile a ceux qui le regardent. Un anime qui arrive a dépasser les limites de la démesure sans paraitre n'importe quoi - et c'est vraiment pas un exercice facile. Un anime comme Rhyvia soulignait bien au dessus représente l'essence de ce qu'on aime dans la japanimation, poussé a son paroxysme. Un anime qui fait paraitre tous les autres anime de super robotto bien fades apres l'avoir vu ( en fait pas tous puisque j'ai bien kiffé G Gundam, mais GaoGaiGar a su vraiment me plaire qu'au Final par exemple ). Ca illustre bien le fait que même en passant a coté des références auquel l'anime rend hommage, l'anime a largement de quoi plaire. J'ai envie de dire que c'est un peu le but de la GAINAX de faire ressentir ce qu'ils ont ressenti devant les classiques du super robotto. Un de mes animes favoris bien évidemment.

il parait que c'est l'anime le plus philosophique du siécle aussi, enfin allez demander des détails a Rukawa

(2008)ARIA The ORIGINATION
Apothéose d'une série qui a évolué que positivement tout au long jusqu'a se hisser au rang de mes favoris ( oui, trois de mes animés favoris datent de cette décénnie, le quatrième étant Maison Ikkoku que j'ai deja cité au dessus. Dingue hein? ) Une série qui au dela de "une série relaxante et poetique" comme on l'entend si souvent, donne envie d'apprécier la vie. Des larmes de joie sont sorties devant cet anime, c'est dire mon attachement aux personnages et a l'univers envoutant de la série.

(2009)Zoku Natsume Yuujinchou
Suite d'une série largement sous estimée, et meilleure en tout points a la première. Le développement des personnages y est fin et pertinent. L'exploitation de l'univers bâti dans la première saison est un pur plaisir a voir. La série nous emmène du rire aux larmes et ne s'essouffle pas malgré une première série déjà riche en émotions, et bien au contraire se dévoile encore plus.

(2010)Ookiku Furikabutte: Natsu No Taikai Hen
Marrant ça, je pourrais écrire exactement la même chose que pour Natsume Yuujinchou. Mais il faut quand même ajouter que la série nous a offert le plus grand moment sportif jamais fait dans un anime. Jamais le sport n'a été aussi immersif dans un anime. Cet immersion est surement du au fait que la série, au dela du baseball nous montre l'expérience humaine qu'elle engendre. Si Adachi nous avait déja montré des prémices de cette experience avec Touch et son culte du Koshien, Oofuri est le premier anime a aller aussi loin. Une bromance épique en somme ( et non pas du yaoi n'en déplaise a certains ) faite par une femme connaissant son sujet. ( Asa Higuchi, auteure de Oofuri a été psycholoque sportive en université avant de faire le manga )

[Merlin]

(2008)ARIA The ORIGINATION
Apothéose d'une série qui a évolué que positivement tout au long jusqu'a se hisser au rang de mes favoris ( oui, trois de mes animés favoris datent de cette décénnie, le quatrième étant Maison Ikkoku que j'ai deja cité au dessus. Dingue hein? ) Une série qui au dela de "une série relaxante et poetique" comme on l'entend si souvent, donne envie d'apprécier la vie. Des larmes de joie sont sorties devant cet anime, c'est dire mon attachement aux personnages et a l'univers envoutant de la série.