Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Modérateurs : Aer, Equipe forum MATA-WEB Animanga : Discussions sur les animés et mangas

Retourner vers Animanga

Avatar de l’utilisateur
Tabris
Pilote de Bebop
 
Messages: 199
Inscription: Ven 07 Jan 2011, 21:46

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Tabris le Lun 25 Juil 2011, 12:10

Je dirais pas que ça me gène particulièrement, c'est juste que si on veut commencer à discuter du contenu de la série, je crois que c'est un des points principaux qui en ressort. On peut tout aussi bien regarder la série en y faisant abstraction, et en la considérant comme un divertissement dans un cadre semi-traditionnel assez rafraichissant et dépaysant.

Perso, je suis assez content de voir un peu plus Yuina dans cette seconde partie, j'aime beaucoup le personnage, et en quelque sorte en opposition avec Ohana, que ça soit au niveau du type d'auberge (moderne/traditionnelle) qu'au niveau des aspirations pour le futur, alors qu'elles sont toutes deux descendantes d'une gérante.
Dernière édition par Tabris le Lun 25 Juil 2011, 16:17, édité 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Tetho le Lun 25 Juil 2011, 15:46

Mouais, Yuina est surtout là pour attirer les fans de sa grognasse de seiyû en changeant d'accent à chaque épisode plus qu'autre chose. Depuis le début de la série on ne l'a pas vue faire grand chose, à part acte de présence (et nettoyer une salle de bain).


Rukawa > je ne dirais pas que l'oncle est incompétent, il est surtout castré. Les 3 femmes de sa vie (sa mère, sa sœur et celle qu'il aime) sont toutes les trois fortes et indépendante, au milieu il est tout petit. On peut faire un lien avec la faiblesses des hommes japonais actuels, les végétariens toussa, thème assez omniprésent dans l'animation jpn ces dernières années, de Bakemonogatari à Summer Wars.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
Tabris
Pilote de Bebop
 
Messages: 199
Inscription: Ven 07 Jan 2011, 21:46

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Tabris le Lun 25 Juil 2011, 16:31

Ben faut bien dire que dans la première partie, on la voit quasiment pas, donc forcément pour le développement on repassera. Elle a eu sa petite heure de gloire aux 14-15, malheureusement tombée à l'eau à la conclusion du 15. Disons que cette opposition de trajectoire entre Ohana et Yuina est plutôt ce que j'aurais aimé voir, que ce qui s'est vraiment passé.

Avatar de l’utilisateur
Windspirit
Ryo versus Massue
 
Messages: 624
Inscription: Jeu 18 Sep 2008, 22:14

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Windspirit le Jeu 28 Juil 2011, 02:47

Tabris a écrit:il parle justement de ce discours rétrograde qui ressort assez souvent, mettant en avant la supériorité qualitative d'une auberge ancienne en comparaison des modernes, la nécessité de se plier au système de valeurs traditionnelles, l'héritage du commerce familial...

Que le Japon soit l'un des derniers sanctuaires de traditionalisme du monde (et ses dessins sataniques qui bougent encore plus) n'est plus à prouver, c'est même pour ça que je continue de regarder - j'avoue même que je ne m'attendais pas à autant de positivisme ici. Mais en y réfléchissant bien, je ne vois même pas en quoi ce que tu viens de citer participe à un discours "rétrograde" (avec toute la portée péjorative du mot).

Plus précisément, ce n'est pas "le discours progressiste" qui est attaqué, mais la séquence libéralisme intellectuel (=> progressisme => libéralisme économique => optimisation maximum => oligarchie) => déshumanisation qui est vue de plus en plus comme une fatalité (ce qui ne m'apparaît pas certain) par des gens qui, je le rappelle, voient quand même leurs conditions de vie dans la "modernité" se désagréger, au point de renouer avec une vie spirituelle pour ne perdre complètement la boule.

La nécessité des valeurs traditionnelles prônée par de plus en plus de gens aujourd'hui n'est pas dû à un anti-modernisme primaire chez les aigris (ou au ventre de la Bête Immonde qui serait fécond), elle vient tout simplement de constatations concrètes : les sociétés traditionnelles ont pu tenir des décennies, des siècles et mêmes des millénaires alors que notre société moderne droit-de-l'hommiste hoquète à tout bout de champ. Ce n'est pas "revenir à", mais "réinstaurer (une partie) du", et on le voit dans cet anime où d'ailleurs rien de ce qui arrive n'est surréaliste (à part les épisodes drôles à la FMP), seulement dans le concret "la manière dont faisaient les gens avant était non seulement belle, mais aussi fonctionnelle". C'est peut-être de l'idéologie, mais ce n'est certainement pas de la propagande ou de la falsification. Je parle de positivisme parce que je ne crois pas que l'affirmation "si ça a tenu aussi longtemps de cette manière, c'est que ce n'est pas totalement pourri" soit plus farfelue que "comment les gens ont-ils fait pour rester cons aussi longtemps".

Pareil pour l'héritage du commerce familial si on voit dans le commerce non pas une simple machine, mais une institution qui donne un sens à la vie. Ça participe aussi à la vision traditionnelle des choses (anti-individualiste et anti-égoïste) qui veut que l'on ne vit pas seulement sa propre vie, mais aussi celle de tous ceux qui nous ont précédé et de tous ceux qui suivront, en l'honneur justement de ceux qui ont vécu dans le passé pour nous et de ceux qui vivront pour nous dans l'avenir. Ça peut sembler ringard, mais de l'autre côté, nous on voit le "je vis pour moi ici et maintenant parce que je le vaux bien" comme laid et vicieux, ça va dans les deux sens.

C'est une autre vision du monde dans laquelle je n'ai même pas baigné tant que ça figurez-vous et qui m'apparaît, vu toutes les beautés qu'elle recèle et le malaise de la modernité que je ressens, comme au moins aussi valable que l'idéologie dominante du moment.

Tetho a écrit:Toutes les tentatives de moderniser le Kissuisô échouent et sont portées par le personnage ridicule, et ce sans subtilité, de Takako.

Elle ne veut pas moderniser le Kissuiso au niveau pratique, mais simplement au niveau esthétique, en gros elle vient de la pub. Et comme de plus en plus de gens se mettent à admettre que "l'art nouveau" et "l'art appliqué" est tout simplement moche et agressif, le publicitaire passe de plus en plus pour ce qu'il est : un guignol et un capo. Encore une fois, ce n'est pas la modernité réelle qui est critiquée, mais la pseudo-modernité dans les grigris qui set surtout à entuber les gens, soit le contraire d'un amour collectif et d'une chaleur humaine qu'on cherche justement à retrouver dans une auberge.

Je sais pas à quoi ça ressemble en France, mais j'ai vu des auberges à l'ancienne à la campagne ici : c'est des trucs de bobos. C'est très cher parce qu'y a très peu de place et les clients raffolent du service à l'ancienne, ce service humain et chaleureux (qui n'a rien à voir avec "l'apparence de la chaleur" que les cyniques voient partout) qu'ils ne retrouvent plus même dans leurs fréquentations et dans les dîners en ville.

Tetho a écrit:On peut aussi ajouter un discourt assez rétrograde sur la condition de la femme. Dans l'épisode 7 la morale semble "une femme peut travailler après ses 30 ans et s'y épanouir, mais seulement si c'est pour ensuite fonder une famille". Dans les épisodes 14-15 Yuina commence avec un discourt progressiste, mais se ravise ensuite, une femme qui dit vouloir faire ce qu'elle veut est juste une femme qui ignore la valeur du vrai travail. Et je ne parle pas de la mère qui est montrée comme irresponsable, dilettante et pas sûr de confiance.

Gardons quand même en tête qu'il s'agit d'une gamine de 16 ans qui parle, le lycée ayant une portée socialisatrice quasi-nulle.

Quant au discours pseudo-progressiste "je veux faire ce que je veux", ça se traduit souvent par "je veux me la couler douce", et ce n'est pas spécifique aux femmes, mais plutôt à la jeunesse. Dire que l'on veut "faire ce que l'on veut" à un âge où l'on n'a aucune idée du fonctionnement du monde (et de la nécessité de la participation à un effort collectif (sens réel du mot socialisation qui est devenu aujourd'hui "se soûler la gueule en boite de nuit et y choper l'herpès")), c'est du privilège. Ce n'est même pas une attaque personnelle, ou une attaque misogyne, c'est la condition objective de la jeunesse et plus particulièrement de la jeunesse issue de milieux aisés. Pour l'effort que ne fournira pas l'émancipé, dix autres gaillards devront suer, pour se nourrir eux-mêmes et financier son confort obscène de parasite - à l'intention de ceux qui croiraient encore que les fruits, les légumes et les steaks poussent au Monoprix...

Le nombre de bourgeoises "féministes" qui m'ont parlé avec toute la sincérité du monde de "l'oppression masculine" (puisque je suis de cette vieille école et que je l'affichais) que j'ai rencontrées, alors qu'elles étaient rentières, qu'elles n'avaient pas d'enfants et qu'elles avaient un homme de ménage indien de 45 ans pour s'occuper de leurs immenses baraques pendant qu'à longueur de journées, elles se tapent au sens figuré la discute avec leurs copines et au sens réels des loubards de 20 ans...

C'est du privilège, purement et simplement, et cet anime, en bon produit d'une culture traditionaliste de droite comme je les aime, rappelle bien que le sale boulot est à faire et qu'il faudra bien que quelqu'un se le coltine, et que le féminisme réservé à la femme "qui a compris" et qui va s'élever en écrasant d'autres femmes (femmes de ménage, nourrices, etc.) n'a plus rien de féministe. À la limite, s'il fallait être subversif dans l'intérêt d'être subversif (idéologie punk), la subversion est peut-être justement là, ne serait-ce que pour des raisons dialectiques.

(Quant aux femmes qui sont restées seules sans fonder une famille, retrouvez-les à 60 ans, seules, vieilles, moches et méchantes, vous verrez à quel point c'est beau la liberté. Que ceux qui continuent de raconter que la maternité est une aliénation arrêtent de se prendre pour une majorité.)


@Rukawa : Ohana est assez étrange dans sa manière de "faire le point dans sa vie", elle se rend compte de certaines choses à des moments qui n'ont pas de rapport, Tetho a cité le passage à Tokyo abracadabrant, mais tout au long de la série, Ohana est plutôt incongrue et ne semble pas savoir ce qu'elle pense, ce qu'elle retient de ce qui lui arrive et le sens qu'elle donne à sa vie... ce qui est peut-être finalement assez logique pour une adolescente, m'enfin bon.

Bien trouvée la comparaison avec true tears, anime conchié à l'époque que j'avais presque honte d'avoir apprécié.

Avatar de l’utilisateur
Aer
Modo : Fan de Bakunyû
 
Messages: 10425
Inscription: Mar 29 Juin 2010, 23:01
Localisation:

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Aer le Jeu 28 Juil 2011, 05:37

Ca dépend des coins, si tu vas dans les blèdes paumés en montagne ou dans la Lozère tu trouves toujours des coins sympathiques et de vrais restos à l'ancienne ou apparentés, et pas des attrapes nigauds.

Personnellement, ça ne serait pas tant le discours réac de droite qui me dérange, mais plutôt le faite que les mecs qui s'en servent sont sans scrupule et l'utilisent comme n'importe quel autre outil (genre la pub ~~) pour gratter un peu plus de pouvoir et asseoir leurs autorités. Enfin, je m'exprime peut être mal, mais il y a un coté très gratifiant à aller biner son jardin (dans ton cul Voltaire), c'est un faite établis par n'importe qui qui est allé mettre la main à la patte, encore plus à notre époque.
Enfin, on peut retrouver ça aussi à gauche, je veux dire vraiment à gauche.
When you dont afraid any sunshine, come on baby !

行けよ饒舌の 影よ来て導け

Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10956
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Gemini le Jeu 28 Juil 2011, 08:12

"une femme peut travailler après ses 30 ans et s'y épanouir, mais seulement si c'est pour ensuite fonder une famille"
C'est progressiste au contraire comme discours : cela suggère qu'une femme est encore consommable, peut trouver un mari, et avoir des enfants après 30 ans. Par rapport à nombre d'autres animes ou manga, il y aurait limite du changement. Parce concrètement, la plupart des Japonaises dont j'ai entendu parler qui se sont marié à plus de 30 ans, c'était avec des étrangers comme si eux-seuls pouvaient accepter des "vieilles".
La place des femmes dans les manga, vaste débat. Et ce sont souvent les femmes (mangaka) elles-mêmes les plus rétrogrades.

Pour plus de discussion à ce sujet : viewtopic.php?f=10&t=6927

Avatar de l’utilisateur
Caziro
Ryo versus Massue
 
Messages: 995
Inscription: Lun 05 Nov 2007, 01:37

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Caziro le Dim 25 Sep 2011, 18:18

Et voilà, c'est fini. Rien de surprenant.

[Montrer] Spoiler
L'anime sera rétrograde jusqu'au bout, pronant les bonnes vieilles valeurs familliales et traditionnelles. Sans jamais faire l'effort d'argumenter, le travail c'est cool et c'est tout ce qu'Okada a à dire. Une grosse grosse tartine de drama qui tombe un peu de n'importe où (le rêve de Minchi ? ), une morale bancale qu'on dirait trouvée à la dernière minute et bien sûr, du tear jerking à outrance.

Entre ça et ANOHANA, pitié, qu'Okada se contente de nous adapter des séries. Elle s'en sortait pas trop mal avec Zakuro et Hourou Musuko par exemple, mais quand on a, pour une fois, la chance d'avoir deux séries originales dont une de 26 épisodes, qu'elle soit à la charge des deux et que les deux soient en fait une ode au vide, c'est frustrant.

Au moins, elle se créée un style, les personnages complétement fous et surréalistes, si c'est parfois plutôt intéressant puisqu'apportant une touche humoristique bienvenue, comme Yuina, c'est bien souvent lourdingue et à base de néologismes pour faire cool et pour créer des mèmes.

Et le pire, c'est que ça se vend....

Avatar de l’utilisateur
Tetho
Rédac : Crest of "Z's"
 
Messages: 19770
Inscription: Ven 06 Avr 2007, 17:44

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede Tetho le Dim 25 Sep 2011, 19:05

Hanasaku Iroha till the end...

...et surprise, la série fini par retomber sur ses pattes. Ça a été laborieux, ça n'excuse pas la plâtrée d'épisodes incohérents ou creux, mais au final en acceptant que la grand-mère soit son meilleur personnage, parce que le seul qui a su garder une certaine rigueur et une certaine cohérence de bout en bout, mais aussi en montrant les limites de cette dernière la série trouve en elle un sens. Et y a un mois c'était pas gagné. Ça reste un peu trop larmoyant, voir même un peu facile, mais ça sonne juste en tant que conclusion. Pas de solution magique, pas d'issue qui apparait sans prévenir, pas de changement brusque qui arrange tout.

Bon, malgré ça je me souviendrais quand même avant tout de cette tête à claque d'Ohana, perso écrit à la truelle si il y en a un (mon dieu, quand elle a sorti cette idée d'amour à sens unique pour Kô j'avais envie de lui faire gouter le Hokuto Hyakuretsuken), du drama plus ou moins forcé par moment (Minchi et la fête du lycée...), des persos qui sont tellement actifs qu'ils font partis du décor (Yuina...) et j'en passe.
Bref en ce qui me concerne le bilan est loin d'être positif, malgré la réalisation impeccable d'Ando. Car si y a bien un aspect de la série qui était réussit c'était la mise en scène. Sans crier au gâchis, je regrette que la série n'ai pas clairement annoncé là où elle voulait aller dès le début et tout construire autour, dans un sens ça peut s'expliquer aussi par le fait que Ohana (et pas qu'elle) sont aussi des personnages qui se cherchent et que par conséquent l'écriture rend ça désert la série en donnant l'impression que le staff ne sait pas ce qu'il fait.


Image
Probablement le meilleur plan de la série.


Reste à espérer que le prochain projet d'Ando soit à la hauteur de son talent. Il va finir par rouiller chez P.A. Works.
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

Avatar de l’utilisateur
MSZ-006C1
Pitit LEGO
 
Messages: 262
Inscription: Sam 21 Avr 2007, 19:45
Localisation: Si tu veux me parler, envoie-moi un fax !

Re: Hanasaku Iroha : Shôkôjo Ohana

Messagede MSZ-006C1 le Ven 01 Juin 2012, 13:01

J'ai vu la série très récemment, et je vous avouerais que je l'ai bien appréciée. Pas de combats, pas d'extra-terrestres, pas de robots, pas de sang, pas de ecchi, pas de...
Bon, bref. C'est rafraîchissant, c'est une bonne bouffée d'air pur dans un monde audiovisuel de saligauds pervers et désaxés. Pas de persos d'Anime comme on voit trop aujourd'hui, bourrés de complexes (quoique...) ou de caractères bizarres, des clowns de zoo ou des p*tasses de cirque, d'intrigues diaboliques, etc.

Sans verser dans les débats philosophiques des messages précédents, j'ai apprécié le côté "tranche de vie" et "school life", la brochette de personnages aux caractères somme toute assez classiques mais attachants et surtout, profondément humains et proches de nous (dans le sens où ils sont comme vous et moi, et non comme les phénomènes de foire qu'on croise dans la plupart des Anime d'aujourd'hui).
Le seul vrai reproche, c'est l'interprète des génériques qui a juste une voix insupportable et qui me donne des maux de tête ou des envies de meurtre.

Mais bon, je suis bon public... :oops:

Précédente


Retourner vers Animanga

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 16 invités