Ruri dragon est un manga shonen de Shindo Masaoki. Trois tomes sont pour l’instant sortis au pays du soleil levant. Il est publié en 2022 au Japon par Shueisha inc. Glénat a eu la main mise sur cette licence, 3 ans après.
Découvrez cette série, ma foi fort sympathique de notre dragon préféré.
Synopsis
Ruri Aoki, lycéenne, se réveille un matin avec des cornes sur la tête ! d'après sa mère, elle lui explique qu'elle tient probablement de son père qui est un…dragon ?!
Dès lors, elle doit faire face au regard des autres et à ses camarades, à qui les cornes attirent l’attention de toute sa classe. Maintenant, sa vie paisible ne sera plus comme avant. De plus, d’autres attributs risquent d’apparaitre.
Par les cornes du dragon !
Ruri Aoki a des cornes sur la tête. Née humaine par sa mère, mais génétiquement un dragon par son paternel. On appelle cela une métisse. Ayant pour seule amie : Yuka, à qui elle se confie. Chose surprenante : elle n’est pas choquée. Ses camarades voient en elle comme une arme biologique. Elle leur expliquera ce qu’elle est en réalité.
Même dans la rue, personne ne s’en méfie. Croyant certainement que cela fait partie d’une mode ou d’un cosplay. Ruri va peu à peu sortir de sa zone de confort au fur et à mesure de ces métamorphoses. Qu’à cela ne tienne, elle compte bien en tant que mi-humaine, de vivre pleinement sa vie de lycéenne.
Analyse de fin
Le premier tome est en deux versions. Avec son agenda et son stylo « Ruridragon », plus une couverture avec croquis à l’intérieur. La deuxième est en version simple. Ce premier tome pose la pierre à l’édifice. Le scénario est plaisant et se laisse lire facilement. L’éditeur a eu la bonne idée de sortir ce titre, loin de là. Il est prépublié par Shonen Jump, un célèbre magazine de prépublication.
Un mélange d’ingrédients : School Life, tranche de vie, fantastique. Aussi étonnant que cela puisse paraître : ça marche !
La sauce prend tellement qu’on veut tout de suite avoir la suite. La traduction est réussie et la qualité du papier fin est plutôt bonne. La couverture est sobre et propose un fond uni dans ces deux versions. Pas de surcharge à la reliure, ce qui n’est pas un mal. L’aspect psychologique des protagonistes est simpliste au vu du design. Au-delà ça ne change en rien au point fort du recueil. Les joies et les peines sont bien retranscrites. Un scénario solide et le thème sont bien trouvés. Le lecteur ne se trompera pas d'avoir choisi de l'acheter. Nous espérons juste que le manga en question ne s’étalera pas en longueur, de peur de faire terriblement de la place dans votre mangathèque.
Voici un titre rafraichissant qui sort de ce qu’on voit habituellement et de ce qui se fait de mieux en matière de shonen.
Essayer c’est l’adopté.
Auteur : DD69