Le forum est en dormance mais il y a des limites à ce sur quoi on peut faire l'impasse.
Alain Delon (1935-2024)
Acteur clef d'un temps où le cinéma hexagonal rayonnait encore sur le monde, impossible d'énumérer tous les classiques du septième art auxquels il a laissé sa marque. On s'en doute, la plupart remontent aux années 60 et 70 :
Plein Soleil, Le Clan des Siciliens le sous-coté
Traitement de Choc, Mélodie en Sous-Sol, Mort d'un Pourri, Monsieur Klein, Trois Hommes à Abattre, La Piscine, Deux Hommes dans la Ville, L'Assassinat de Trotsky et son Richard Burton métamorphosé,
Borsalino, L'Homme Pressé, Paris Brûle-t-il, Les Aventuriers etc... Comme pour Trintignant, son jeu d'acteur ne fit jamais l'unanimité, mais sa carrière trois étoiles pulvérisa les réticences.
Tourné vers l'international, Delon travailla avec Charles Bronson dans
Adieu l'Ami et
Soleil Rouge, bon western de divertissement marquant sa rencontre avec l'immense Toshiro Mifune, partagea l'affiche avec le grand, dans tous les sens du terme, Burt Lancaster (
Scorpio) et fréquenta les mêmes plateaux que Jack Palance, Dean Martin, Richard Crenna ou l'inoubliable Anthony Quinn (
Les Centurions). Aucun acteur français, ni avant, ni après, ne fut plus connu que lui à travers le monde.
Comme points d'orgue de cette filmographie dantesque, que semble ne pouvoir éclipser que le géant des géants qu'est Gabin, on ne manquera pas de surligner en gras les chefs-d'oeuvre intemporels de Visconti (
Rocco et ses Frères, Le Guépard) et de Melville (
Le Samouraï, Le Cercle Rouge).
Ave, César.
