· Environ 1 300 auteurs de bande dessinée, de toutes les générations et de nombreux pays (Afrique du Sud, Etats-Unis, Corée du Sud, Israël, Europe), ont rencontré les festivaliers (même le jeudi, jour de grève nationale !).
· Pratiquement toutes les maisons d’édition (plus d’une centaine) étaient présentes lors de ce 36é festival et notamment de nombreux exposants étrangers (dont le Fonds Flamand des lettres, la Communauté de Wallonie Bruxelles, la Corée du Sud…).
· Quelque 225 000 entrées sous un temps clément constituent un record de fréquentation.
· Plus d’une centaine de rencontres (internationales, dessinées, autobiographiques, du Nouveau Monde, du Major….), plus d’une centaine de projections (dessins animés, films d’animation, documentaires et portraits d’auteurs, films d’auteurs…), une trentaine d’expositions qui allaient de Boule & Bill (grand public) à Bitterkomix (plus politique) ont émaillé les quatre jours du Festival, dans toute la ville d’Angoulême.
· Un public plus féminin, plus jeune aussi qui a assisté à guichets fermés aux spectacles, aux rencontres, qui s’est pressé aux expositions et aux dédicaces.
Une couverture media écrite et audiovisuelle nationale et internationale exceptionnelle cette année encore : près d’un millier de représentants de la presse dont 170 étrangers représentants l’Amérique du Nord et du Sud, Israël, La Corée du Sud et la Chine et une douzaine de pays européen.
Les huit spectacles vivants (plus nombreux que l’année précédente) ont été joués à guichets fermés (Arthur H. illustré par Christophe Blain, Arno illustré par Nix & Joan De Moor, Rodolphe Burger illustré par Dupuy & Berberian, les 3 concerts de dessins et les 2 improBD).
· Les infrastructures éphémères sont plus sophistiquées (coques rigides, toits transparents, sas thermiques, …) et bénéficient d’un aménagement plus fluide (largeur des allées, double portes, …).
· La promotion de la Sélection Officielle (plus de 70 albums remarquables) ont été présentés au public le mois précédant le Festival et particulièrement pendant les quatre jours dans les expositions dédiées.
L’événement s’incarne désormais dans « Le Fauve ». Adopté par le public (qui apprécie sa présence sur des produits siglés), il se matérialise, entre autres, dans le logo du Festival, en tant que mascotte et trophée du Palmarès.
Une première cette année : la projection sur la façade de l’hôtel de ville d’images animées, aux couleurs du tandem des présidents du jury Dupuy & Berberian, rassemblait, tous les soirs à partir de 19h, les festivaliers quittant les espaces d’expositions, des éditeurs et des rencontres d’auteurs ainsi que les angoumoisins s’arrêtant quelques minutes pour voir s’animer un bâtiment emblématique de la Cité des Valois, vieux de plusieurs siècles. Cette animation exprimait à elle seule une des spécificités de la manifestation : le mariage de la modernité de la bande dessinée avec le charme d’une ville d’histoire.
Mise en place dès la fin de la précédente, cette 36è édition ne connaît pas la crise :
· L’engagement volontariste des collectivités prend un sens particulier, aujourd’hui qu’elles sont elles-mêmes confrontées à des difficultés pour boucler leur budget 2009 et donc à des arbitrages difficiles. Il signifie bien la volonté des élus d’apporter un soutien sans faille à la manifestation : la Ville d’Angoulême, le Conseil Général de Charente et le Conseil Régional de Poitou-Charentes.
· L’engagement de l’Etat et spécialement du Ministère de la Culture (DRAC, CNL), même si le désengagement du Ministère de la Jeunesse et des Sports et de la Vie Associative reste, de manière assez incompréhensible, à déplorer. Les organisateurs espèrent qu’un partenariat sera renoué pour la prochaine édition.
· La présence à nos côtés de grandes entreprises leaders : Fnac, SNCF, Caisse d’Epargne, Citroën, Gaz de France Suez, représente une contribution fondamentale pour le Festival, notamment au regard du rayonnement que ces sociétés apportent à la manifestation via leurs différentes actions en sa faveur. C’est le cas, entre autres, des partenaires principaux (la Fnac et la SNCF) qui portent auprès du public la Sélection Officielle et le Palmarès et de la Caisse d’Epargne qui apporte un concours majeur à l’action du Festival en faveur de la Jeunesse.
L’ensemble de ces concours synergiques traduit la modernité de la manifestation et l’inscrit dans le champ des événements culturels.
Plus que jamais le Festival d’Angoulême se présente comme un événement convivial issu d’un art, la bande dessinée, éminemment populaire (au meilleur sens du terme) où règne l’esprit de partage. Il a manifestement constitué cette année pour les festivaliers et tous les amateurs de bande dessinée, une parenthèse dans un quotidien difficile et une preuve de plus (s’il en était besoin) que la culture joue un rôle important dans la vie de nos concitoyens qui ne veulent pas la sacrifier sur l’autel de la crise.
Rendez-vous l’année prochaine entre le 28 et le 31 janvier 2010 pour la 37è édition avec Blutch comme président du Grand Jury.
source : www.bdangouleme.com