de El Basto le Lun 04 Aoû 2008, 04:40
Rody a écrit:Pourtant, l'auteur ne sait rien faire d'autre que d'en revenir toujours au même point. De grosses scènes de carnages, entrecoupées de scène de sexe sauvage (moins fréquente ces derniers volumes, c'est un fait).
Et cette violence (qu'elle soit dans les combats ou dans le sexe) font que pour moi Berserk se résume parfaitement à ces deux mots...
Pour moi non. Le fait que tu dises que Berserk cai du sexe et de la violence :
1/ est parfaitement réducteur
2/ donne l’impression que tu mets quantitativement sur un même plan d’égalité ces deux notions, qu’il y a autant de violence (en terme de baston gore) que de sexe, ie énormément. Hors ce n’est pas le cas.
Oui, il y a du sexe dans Berserk, c’est indéniable, mais il y en a très peu en regard des 33 tomes (un amateur de Hentai trouvera même Berserk un peu sec de ce côté-là), et ces scènes ont leur importance et n’interviennent pas n’importe comment dans l’histoire, contrairement à un hentai lubrifié.
J’y reviendrai plus tard.
Rody a écrit:parce que si on doit parler de l'intrigue principale, ben... elle n'a pas avancer d'un iota depuis le début. Le lecteur en est au même point, si ce n'est qu'il a vu la nouvelle tenue de super héros du gars immortel qui casse tout car c'est le plus fort.
Cai pas entièrement faux, mais Miura avait signalé vers le tome 26-27 qu’on en était encore qu’au début de l’aventure.
Et en contrepartie de la relative faible avancée de l’histoire, Miura nous gratifie tout de même de personnages incroyablement développés, d’un univers dense et de nombreux combats, classes et couillues, qui envoient salement la purée.
Berserk ne se résume pas à la vision étriquée sexe+violence. C’est avant tout l’histoire d’une amitié rompue, d’un homme en quête de vengeance, d’une lutte contre la destinée avec en fond la notion de libre-arbitre et de conquête, et en surface du sexe (un peu) et du combat charal-compliant (très beaucoup)
Rody a écrit: El Basto a écrit:La scène de saiske que je considère de trop est celle où Casca (toujours elle

) se fait "chahuter" par Wyald, j'ai pas trop saisi l'utilité de ce passage
En fait, elle n'a pas plus d'utilité que beaucoup d'autres. C'est du remplissage, c'est tout.
Elle n’a pas d’utilité
contrairement aux autres, qui elles, soit sont des évènements clés déterminants, ayant une réelle incidence sur le scénario (Guts-Casca, viol de Casca, dépucelage de Charlotte par Griffith, tentative incestueuse du Roi de Midland sur sa fille…), soit s’inscrivent parfaitement dans le déroulement de l’histoire et participent à entretenir cette ambiance noire, oppressante, glauque, malsaine qui font la force du manga (orgies de l’arc Mozguz, viol de villageoises par des trolls ou guerriers, comportement sexuel de Farneze…).
Bref, dans la très grande majorité, le sexe dans Berserk n’arrive pas comme un poil dans la choucroute et s’inscrit parfaitement dans le cadre du manga… à part la scène avec Wyald dont je déplore la gratuité.
De toute façon, Miura a choisis comme parti pris de dépeindre le côté noir de l’humanité donc le sexe mais aussi la violence, la folie, le fanatisme sont partis intégrantes et sont traités sans concessions dans Berserk.
Rody a écrit: El Basto a écrit:- Pour ce qui est du flash-back, certes cai long, mais cai à partir de là que se révèle la véritable puissance de Berserk
Bof... c'est du pareil au même tout du long à mes yeux.
Infidèle, cai la clé de voûte de ce chef-d'oeuvre.
Etonnant que tu sois allé jusqu'au 33eme tome alors que visiblement pas grand chose n'y trouve grâce à tes yeux o_o