Übel Blatt 5 :
Après le tome 4, ce cinquième volume continue de remonter la série dans mon estime.
Köinzell est à présent à Jullas-Abllas pour éliminer le comte Barestar. Dans ce volume, on va faire la connaissance de quelques nouveaux personnages, notamment Ikfes, au service de Glenn (d’ailleurs, il a définitivement de la gueule, ce Glenn), et la jolie Elsaria ainsi que ses acolytes, tous bien décidés à éliminer le « tueur de héros ». Tous ces personnages s’avèrent vraiment intéressants.
Du côté des trois poupées qui accompagnent Köinzell, Ato (je l’aime bien, Ato
) essaie de se rendre utile (je dis bien essaie) en fin de tome, ce qui va nous offrir dans ce volume un combat superbe. Altea continue de promener ses gros seins un peu partout sans faire quoi que ce soit. Mais la palme de l’inutilité est conservée par Peepi, qui ne sert toujours strictement à rien, à part changer régulièrement de vêtements pour flatter les amateurs de lolis. Mais bon, avec la mise en avant d’Ato dans ce tome, on peut reprendre espoir : est-ce là le début d’un développement de ces trois nunuches ?
Les dessins continuent de s’améliorer. C’est loin d’être beau, et il y a toujours quelques problèmes de proportion chez les personnages, mais l’ensemble colle bien à l’œuvre. Et, comme je l’ai dit plus haut, on a droit dans ce tome à un combat vraiment prenant.
Et pendant ce temps, Barestar, un peu parano sur les bords, est en train de péter un câble, ce qui promet une suite très intéressante. Pour le coup, c’est la première fois depuis le début de ce manga que je suis pressé de connaître la suite.
16/20
Maka-Maka 1 :
Si les manga nous présentant des histoires d’amour entre femmes sont assez rares dans nos contrées (quelques bonnes tentatives chez Asuka, ainsi que Kashimashi chez Ki-oon), on semble franchir un cap important avec Maka-Maka, manga en deux volumes nous présentant les aventures amoureuses de Jun et Nini, deux jeunes femmes totalement libérées qui, à travers le plaisir qu’elles se procurent ensemble, font preuve d’une compréhension mutuelle qui leur permet de s’échapper un peu de la réalité.
Inutile de dire que le scénario est assez léger. Ce qui ne nous empêche pas de nous attacher à ces deux jeunes femmes, dont la complicité et la philosophie de vie sont attendrissantes. Pour ça, le titre hawaïen de Maka-Maka est bien trouvé, ce dernier désignant deux personnes entretenant une relation libertine.
Si le style visuel pourra rebuter, il m’a personnellement plutôt convaincu. Kishi Torajiro, aidé par une colorisation très agréable, sait mettre en valeur les charmes de ses personnages sans offrir un contenu totalement explicite. Toutefois, il faut bien reconnaître que l’érotisme est très poussé.
Delcourt nous propose pour ce titre un grand format (le même que l’édition d’Akira en 6 volumes) qui permet de profiter pleinement des dessins. Le papier utilisé et l’impression sont très bons, et la traduction ne tombe jamais dans la vulgarité. Notons que la double couverture est une idée plutôt sympathique. On en viendra juste à regretter que le volume ne fasse que 100 pages. Du coup, le prix de 14,95€ semble un peu exagéré.
Ce premier tome de Maka-Maka s’avère plutôt agréable, et devrait plaire aux amateurs du genre.
14/20
Crown 3 :
Ce troisième volume est centré sur le film que doit tourner Mahiro avec sa classe. Mais bien entendu, comme l’avaient pressenti Ren et les autres, il s’agit d’un piège de Fibula pour récupérer Crown. Bientôt, tous nos amis se retrouvent encerclés par les ennemis, au beau milieu de la forêt. S’en sortiront-ils tous ?
Ce tome est pour le moment le meilleur de la série ! Alors qu’Angela évolue petit à petit et que Mahiro, un peu plus débrouillarde (vraiment un tout petit peu) met à profit ses dons magiques, l’action bat son plein, jusqu’à ce qui s’avère être le gros évènement de ce volume, un tournant dramatique puisque l’un des principaux personnages disparaît. Un coup de maître, qui arrive alors qu’on ne s’y attend pas, et qui permet à la série de prendre du poil de la bête et de se désembourber de son aspect trop conventionnel. Une fin de tome qui arrive à être très touchante, sans tomber dans la surenchère émotionnelle.
A noter en fin de volume, un chapitre spécial très sympathique, puisqu’il nous invite à suivre la rencontre de Ren et Jack.
Les dessins de You Higuri sont toujours aussi agréables, le design des personnages étant vraiment réussi. Par contre, il y a toujours quelques scènes d’action un peu confuses.
Bien entendu, on n’évite pas les clichés et les scènes ambiguës de la dessinatrice, mais Crown continuera de ravir les fans du genre et de You Higuri.
15/20
Eagle 3 :
Un tome aussi intéressant que les deux premiers.
Quelques éléments du passé de Kenneth sont dévoilés, notamment sur les raisons qui l’ont poussé à s’engager dans la guerre du Vietnam. Puis, Kenneth et son rival Nore sont bien décidés à obtenir le soutien d’un homme politique puissant. Tous deux se tournent vers Gilbert Blackburn, le maire de New-York. Mais ce dernier est rusé, et est bien décidé à tourner la situation à son avantage…
Dans ce troisième volume, Kaiji Kawaguchi continue à nous offrir une vision impitoyable de la politique, mais aussi de la guerre. Kenneth Yamaoka se montre de plus en plus comme un homme prêt à tout pour atteindre son but, ce qui ne fait que renforcer la haine que Takashi éprouve pour cet homme. Cela nous promet une suite riche en rebondissements.
15/20
Survivant 9 :
Agaaaaaaa !! Pas grand-chose à dire de plus. Les aventures de Satoru se poursuivent. Un peu d’émotion avec le chien Shiro, plusieurs conseils de Saito, qui feraient de son manga un très bon manuel de survie, et surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup de suspense, le tome se terminant sur un passage trèèèèès frustrant.
A part ça, Satoru est toujours aussi chanceux, et toujours aussi doué (l’autre hé, il se construit tranquillement un deltaplane en une nuit
).
Forcément, l’aspect est un peu vieillot, et pourtant, ce manga est d’une grande richesse visuelle. Je ne m’en lasse pas.
Et dire que le prochain tome est déjà le dernier
17/20
L’étrange petite Tatari 6 :
Heureusement que c’est le dernier tome de la série, car même si quelques chapitres nous présentent l’enfance de Tatari, la série aura gardé le même schéma jusqu’à la fin (Tatari martyrisée ==> elle lance une malédiction). C’était sympa pendant deux tomes, ça a commencé à devenir très lassant avec trois volumes, donc je vous laisse imaginer, au bout de six tomes…
Et pour couronner le tout, il n’y a même pas de fin (remarque, je ne vois pas comment Kanako Inuki aurait pu offrir une vraie fin à un tel manga).
8/20
Yakitate !! Ja-pan 16 :
Si le volume précédent laissait pointer un peu de lassitude, ce tome 16 remonte un peu le tout, même si on est encore très loin du charme d’avant. En effet, le combat culinaire de ce tome n’est pas franchement palpitant, avec des ennemis pas très charismatiques et des réactions du jury moins marquantes. Mais l’idée de nous faire découvrir les spécialités de certaines régions est toujours aussi bonne, et l’humour toujours bien présent, notamment grâce à Kawachi.
Par contre, le prochain tome semble destiné à être vraiment excellent, car Azuma et les autres vont devoir affronter deux bonnes vieilles connaissances… la suite, vite !
14/20