Les séries TV

[guwange]

Flemme de me faire un tableau Excel, j'utilise mata web comme aide mémo.
J'ai vu quelques liste de top séries tv sur senscritique.

Battlestar galactica ( Amrith conseille de s'arrêter à l'épisode 8 de la saison 3 ) , Firefly, the wire et the shield.

Je ne prétends pas me les enfiler en entier, mais peut-être d'essayer 2 ou 3 épisodes de chaque série pour ma culture.
Quand ?
Sûrement aux calendes grecques.

[Aer]

Firefly sera la plus rapide a regarder.

Battlestar Galactica, tu verras bien, mais tant qu'à aller aussi loin, autant tout voir.

[guwange]

Rien que les épisodes de star trek que VpV m'a conseillé, il m'en reste 5 ou 6 à regarder. En cette fin d'année surbooké en sorties de jeux vidéos, le temps d'écran est tendu pour s'organiser sur d'autres formats. ( séries tv anime et live + films )

[Darkge999]

Firefly, c'est excellent. Mais n'oublie pas de regardez le film Serenity dans la foulée car il conclu la série.
Pour Galatica, comme dit Aer, autant finir quand on vas si loin, mais faut pas occulter le telefilm the plan qui revient sur le complot des cylons.

[VpV]

The Wire et The Shield sont deux très gros morceaux.
La première est un modèle de documentation et d'immersion. Elle a un personnage d'abord secondaire puis incontournable qui est tout simplement le meilleur personnage de série TV que j'ai jamais vu. Le Robin des bois ultime.
La seconde est un tourbillon qui t'emporte de la première à la dernière seconde de la série. Zéro temps mort, c'est comme suivre un gigantesque épisode de 60 heures. Ici aussi, niveau immersion, c'est assez ultime. Et côté persos et acteurs, on est plus que bien servi. Une dinguerie.
Dans les deux cas, la fin m'a un peu déçu, mais rien de scandaleux. Et puis pas facile d'achever de tels monuments.

Bref, avec l'une comme l'autre, impossible de juste picorer deux, trois épisodes, à mon sens. C'est tout ou rien.

[guwange]

C'est à l'infini le retard à rattraper...

[Zêta Amrith]

Maintenant que l'aura de HBO s'est dissipée, pour ne pas dire désintégrée, on peut enfin placarder sur les murs que The Shield était meilleure que The Wire, à des parsecs de Breaking Bad, et au moins au niveau des Soprano. Elle est restée dans l'ombre des géants alors qu'elle était la plus grande de sa génération.

[guwange]

Soprano, j'ai dû voir une vingtaine d'épisodes à l'époque de sa diffusion hertzienne. Il y a peut-être depuis 10 ans que j'ai l'intégral en 720 p dans un de mes disques externes. Et je n'ai pourtant toujours pas regardé l'intégral alors que j'en garde de sacrés souvenirs.
Oh là là, cette scène de Ralph dans la salle de bain , ce fou qui s'est toujours permis de vanner Tony...

[Xanatos]

Je n'ai pas des masses de séries live en DVD : j'ai l'intégrale de Seinfeld, Millenium, The Flash (la série originale de 1990), Buffy contre les Vampires, Angel, Friends... et Les Soprano.

Les Soprano, j'ai eu la chance de voir les trois premières saisons lors de leur première diffusion sur Canal Jimmy et j'ai découvert les saisons suivantes en DVD.

Un pur chef d'oeuvre et un joyau d'écriture que je suis heureux et fier de posséder dans ma vidéothèque .



Et ce générique où Tony Soprano roule en voiture est tout simplement mythique !

[Zêta Amrith]

Je déconne pas, il faut regarder The Shield - et absolument éviter les spoilers parce que the scène. C'est la seule série policière (quoique le terme soit trop étroit pour définir ce qui se transforme peu à peu en drame hellénique sur la loyauté et sur la spirale de l'autodestruction) que j'ai vue plusieurs fois et qu'il me titille de recommencer.

Michael Chiklis, Walton Goggins, CCH Pounder, il n'y a que des Stratocasters sur l'écran... Même si à ce débit de paroles la VOST te fait presque perdre des information. Ce n'est pas grave, la VF est excellente.

Je n'ai pas des masses de séries live en DVD : j'ai [...] l'intégrale de MillenniuM.

Tu fais partie de l'élite.

[Xanatos]

Je n'ai pas des masses de séries live en DVD : j'ai [...] l'intégrale de MillenniuM.

Tu fais partie de l'élite.

Je me demande même si MillenniuM ce ne serait pas la meilleure série de Chris Carter. Beaucoup plus courte que sa série la plus emblématique X-Files, mais aussi beaucoup moins inégale.
Son ambiance ensorcelante et envoûtante la rend unique en son genre.

[VpV]

Michael Chiklis, Walton Goggins, CCH Pounder, il n'y a que des Stratocasters sur l'écran...

Et Jay Karnes. Et Catherine Dent. Que des roxors.

[Zêta Amrith]

C'est un vieux serpent de mer, une histoire qui circule depuis des années.
Mais cette fois-ci, Disney passe à la vitesse supérieure et monte une équipe de scénaristes pour créer un reboot de Space : Above And Beyond (alias Space 2063). La production de 1995, dont on mésestime encore l'influence sur Battlestar Galactica 2003, avait été annulée par les exécutifs de la FOX au bout d'une seule et unique saison ; une erreur que le network reproduira en pire les années suivantes, avec deux autres séries SF de qualité, Harsh Realm et Firefly. Peu connue chez nous, SA&B ne l'est pas tellement plus aux États-Unis mais fait partie de ces nombreuses séries cultes que n'ont jamais délaissées leur fandom d'origine, et que de nouveaux publics ont découvert sur le net "grâce" à l'effondrement d'anciennes valeurs sûres prostituées par des écrivaillons de teen shows. Mieux qu'un récit de guerre contre des aliens dans la lignée de Robert Heinlein, la fiction esquissait des concepts intéressants à l'instar des sans nombril, des humains sous-citoyens créés in vitro pour servir de chair à canon, ou des complots diligentés par Aerotech, principal fournisseur en matériel militaire des forces spatiales. Seulement est-ce que la corpo Disney, qui a réussi à transformer l'or en plomb sur Star Wars, est en mesure de renouer avec les ambitions artistiques plus élevées qui furent celles de Morgan et Wong dans les années 90 ? Rien n'est moins sûr.

[VpV]

J'ouvre les hostilités sur Plur1bus, après les 2 premiers épisodes.

Ça se laisse bien regarder et l'envie d'en savoir plus est omniprésente, mais c'est quand même une sacrée histoire à dormir debout. Ça manque aussi de cohérence parfois, lorsque des membres du collectif se comportent ou ont l'air de se comporter comme des individus. À moins que la nature même du collectif soit encore floue ou réserve encore quelques surprises. J'en doute ou alors c'est tout simplement moi qui ne saisis pas encore bien le concept du Pluribus.

Parmi les éléments qui pourraient être intéressants de voir se développer :

[Montrer] Spoiler

J'aime bien l'idée d'utiliser l'hypersensibilité face à des émotions fortes/négatives, la volonté de ne pas tuer ou de ne pas faire souffrir les individualités, comme éléments d'une métaphore d'une forme finale des réseaux sociaux actuels : à la fois moyen de communication névralgique et vecteur de tendances, où finalement les opinions et convictions de chacun peuvent paraître accessoires, tant le phénomène de convergence fait tendre l'ensemble vers une pensée hier multiple, aujourd'hui binaire mais, à terme, unique. C'est un peu ce que le personnage de Carol semble combattre, défendant les chaotiques mais précieuses libertés individuelles d'une cosy mais fade uniformisation. On a vraiment deux mondes qui se heurtent, l'IRL et le web 2.0, et sans véritable manichéisme, pour le moment.
En fait, plus que le fond, c'est la façon dont c'est amené qui me plaît.

[Zêta Amrith]

C'était pas mal mais j'attendais mieux.
Au bout du cent-quarantième fuck et du vingtième gros plan sur un goulot de bouteille, j'étais las. On sent que Gilligan est passé par X-Files et que pour lui "série adulte" signifie gros sabots du début des années 2000.

Si l'objet était de figurer le grégarisme des réseaux sociaux alors ça tomberait quand même un peu à plat ; les plateformes sont faites de ceux qui s'offusquent pour un rien mais aussi de ceux qui insultent pour un oui ou pour un non, et dans les deux cas tout tourne autour de leur ego. Ces créatures nées de la fusion, sans "moi" et dénuées d'un besoin d'affirmation, sont l'inverse de celles qui existent sur les réseaux sociaux donc l'analogie serait vraiment pataude. Je sais gré à Vince Gilligan d'avoir renoncé à imposer un thème évident. En interview récente il a fait sienne la devise de Michael Mann : "Raconte une histoire, le thème s'il existe c'est au spectateur de le trouver" et je crois que c'est encore la meilleure solution.

Ce qui m'étonne c'est finalement le caractère assez conventionnel du pitch. Gilligan explique qu'il voulait faire une série très différente du reste de l'offre télévisuelle, mais l'idée de base renvoie à plein de trucs connus, du Prisonnier à Body Snatchers, des films de zombies aux Borgs (Star Trek est nommé dans le premier épisode). J'ai pensé aussi à la fameuse scène horrifique de l'Unité dans les Maîtres du Temps de René Laloux. Et bien entendu au Plan de Complémentarité de Evangelion qui est l'illustration explicite, même si de manière plus spirituelle, du concept. Ca va être compliqué de rendre ça intéressant sur la durée, étant entendu que l'antagoniste est aussi l'esclave obséquieux du personnage principal. Soit l'auteur a une stratégie bien troussée en tête, soit il a commis l'erreur d'étirer un script de film pour de la télévision. Ce que fait Severance avec bien plus de talent, y compris esthétique, que cette introduction.

Bref, ça se laissait voir. Certaines scènes sont remarquablement écrites. Mais d'autres, très descriptives, sont particulièrement loupées. Gilligan est toujours doué pour les moments de tension. Mais côté humour, il ne s'est pas trop arrangé depuis X-Files. Je suis partagé, je me demande comment avoir des interactions intéressantes lorsqu'on a virtuellement qu'un seul personnage disponible ; que la vénération que semble nourrir le producteur pour son actrice ne vire pas au one-woman show de dix-huit heures.

[VpV]

Au bout du cent-quarantième fuck et du vingtième gros plan sur un goulot de bouteille, j'étais las.

Jesse Pinkman aurait adoré.

Concernant l'analogie aux réseaux sociaux ou à l'internet, j'irai pas jusqu'à dire que c'était limpide pour moi, mais je vais essayer de te convaincre que ça peut tenir debout ou tout du moins expliquer ce qui m'a fait penser à ça. Cette réticence à la violence qui perturbe le collectif m'a vraiment rappelé les trigger warnings qu'on voit de plus en plus revendiqués sur internet voire même dans la vraie vie, notamment chez les plus jeunes. Puis, en creusant, je me suis surpris à trouver d'autres similitudes. Ça reste fragile et ne constitue en rien une preuve par a + b, mais j'ai hâte de voir la suite pour voir si ça peut tenir et pourquoi pas filer la métaphore.

Si l'objet était de figurer le grégarisme des réseaux sociaux alors ça tomberait quand même un peu à plat ; les plateformes sont faites de ceux qui s'offusquent pour un rien mais aussi de ceux qui insultent pour un oui ou pour un non, et dans les deux cas tout tourne autour de leur ego. Ces créatures nées de la fusion, sans "moi" et dénuées d'un besoin d'affirmation, sont l'inverse de celles qui existent sur les réseaux sociaux donc l'analogie serait vraiment pataude.

En zoomant sur les individus, ça paraît assez égocentrique, mais en dézoomant, du point de vue des ensembles, y a quand même un certain entre-soi, une profusion de réactions au détriment de réflexions et une propagation d'idées qui, dans la façon dont elles sont exprimées, tendent vers une pensée unique. L'individu devient donc neurone au sein d'un gigantesque système nerveux.
Aujourd'hui, tout a l'air extrêmement polarisé entre des bornes diamétralement opposées, comme si le cerveau avait encore deux hémisphères, mais demain, en réalisant que les comportements et les fins sont peut-être identiques, qui sait. C'est assez dur à imaginer, mais ça reste possible et intéressant à creuser.

Gilligan explique qu'il voulait faire une série très différente du reste de l'offre télévisuelle, mais l'idée de base renvoie à plein de trucs connus, du Prisonnier à Body Snatchers, des films de zombies aux Borgs (Star Trek est nommé dans le premier épisode). J'ai pensé aussi à la fameuse scène horrifique de l'Unité dans les Maîtres du Temps de René Laloux. Et bien entendu au Plan de Complémentarité de Evangelion qui est l'illustration explicite, même si de manière plus spirituelle, du concept.

L'unique innovation viendrait peut-être du fait que c'est traité de façon assez peu manichéenne contrairement aux exemples que tu cites. Après ces deux épisodes, on ne retient pas vraiment une opposition entre une gentille face à quelque chose de méchant, d'inquiétant ou de malfaisant. Ça recoupe peut-être aussi la citation de Mann sus-citée et la façon de procéder du créateur : on raconte une histoire, en orientant le moins possible sur ce qu'il faut croire ou penser. On part d'une situation donnée, on se projette avec le plus de réalisme possible et on voit ce que ça donne à la fin, quitte à choquer ou pas.

Dans la forme, la propagation de la transition et son côté angoissant était vraiment bien développée, mais j'ai trouvé qu'on était quelques coudées derrière ce qu'a pu faire The Last of Us, en termes de mise en scène et de tension. Après, j'ai enchaîné les épisodes sans rechigner et je n'ai pas vu le temps passer, ce qui est toujours plaisant et bon signe.

[Darkge999]

Chucky - saison 1 à 3: J'ai toujours adorer la série de films dont le premier volet que j'avais vu, avait été la Fiancée de Chucky lors de son premier passage à la TV qui avait été sur Canal +, mais si je connaissais l'existence de Child's Play à cause d'un chauffeur de taxi qui m'avait raconter jadis toute l'histoire du film quand j'étais enfant... De nombreux visionnages fait par la suite, profitant des nombreuses rediffusions des différents films, m'avait permit de voir le reste...
Puis, j'avais été heureux lors du redémarrage des films après la longue pause suite au Fils de Chucky même si les deux opus avaient un peu moins d'humour que les précédents.
Puis vint la série TV s'inscrivant dans la continuité. Un véritable délice de gore et d'humour noire, donnant du lore à l'univers, raccordant ensemble tout son univers pour le rendre cohérant, multipliant les références, faisant des ajouts enrichissant la Licence.
J'ai vraiment passer un bon moment devant, surtout devant la dernière et troisième saison qui ose aller assez loin, et qui offre soit une fin ouverte, soit un nouveau départ pour la saga (Don Mancini, le créateur de Chucky veut continuer les films). J'étais un peu inquiet qu'une série TV, avec son rythme particulier, et ses limitations liés à la TV ferait de Chucky, mais finalement, il n'y avait rien à craindre, son créateur demeurant le maître pour conter le récit qu'il tisse depuis des décennies.
Puisse Danballa nous offrir une digne suite...

[Guigui le gentil]

Les deux premiers épisodes de #Plur1bus étaient bien sympas. Du coup, on comprend mieux le "1" dans le titre de la série. J'apprécie le concept très 4eme Dimension poussé à fond. Comme à son habitude Gilligan s'attarde à des détails logiques du récit et c'est ce qui fait le sel de l'ensemble comme par exemple passer de longue minutes à voir la nouvelle "humanité" nettoyer les dégâts. Montrer de la manière la plus pragmatique qui soit comment amener un visage connu pour Carol, etc... C'est ce genre de choses qui faisait le sel de BB ou BCS je trouve.

Je suis content que Gilligan s'essaie à des différences au niveau de la direction artistique. Pas mal de choses techniques sont différentes ici par rapport à ce qu'il a déjà réalisé par le passé, même si on reconnaît un peu sa réalisation et son écriture comme je le disais plus haut.

J'aime bien le point de départ et l'analyse de VpV, même si elle ne me convainc pas totalement, me semble être peut-être sur la bonne voie. Personnellement, ça me faisait penser à l'IA générative où à force de tout mélanger, tout est uniforme. Du reste, l'entité me semble mentir ou ne pas se rendre compte que d'ici 1 génération (peut-être deux), vu que de nouveaux individus seront sans doute créés mais sans avoir vécu la moindre existence propre, fatalement le "on" ne pourra que se transformer en "je". Bref, contrairement à ce que l'entité prétend, les personnes seront bien "effacées" dans cette fusion. À moins que Gilligan n'ait pas encore tout dévoilé du lore de sa nouvelle série avec quelque chose qui expliquerait cela.

Il manque donc fatalement des pièces à ce nouveau puzzle... Je suis très curieux de voir la suite !

Sinon, il me semble que seulement deux saisons sont prévues, soit 18 épisodes, je pense (à priori) que c'est bien de ne pas trop en faire et il faut même espérer que ce ne soit pas déjà trop long en réalité...

[VpV]

je connaissais l'existence de Child's Play à cause d'un chauffeur de taxi qui m'avait raconter jadis toute l'histoire du film quand j'étais enfant...

La course a dû passer hyper vite. J'imagine la scène, ça devait valoir des points. "Sauf que la poupée, à un moment, elle a un couteau de chez couteau. Et schlack, vas-y qu'elle te perfore le siège conducteur comme si de rien. À chier dans son froc, gamin, j'te promets. Bref, voilà, on est arrivé. La prochaine fois, je te pitcherai Les Dents de la mer. Un chouette film. De rien."

Guigui, c'est vrai, sur la direction artistique et notamment sur la photographie, la différence saute aux yeux. Ici, on a une image avec moins d'effets, plus "naturelle" pour servir une histoire de science-fiction. Sur Breaking Bad et Better Call Saul, on avait une image brillante et très lumineuse, parfois comme si les gammas avaient été poussés à fond, pour représenter un monde pourtant plus proche du réel. Sûrement une histoire de contrastes. Ça peut se voir si on compare les scènes dans le désert du Nouveau-Mexique de Breaking Bad à celle du début de l'épisode 2 de Pluribus, située au Maghreb.

Maintenant que tu l'évoques, l'analogie avec l'IA générative a l'air de mieux tenir la route. Je l'avais écartée un peu vite, la considérant comme "pas humaine", mais c'est vrai qu'elle puise dans l'humain. Pareil, j'étais tellement pris par l'action au présent des épisodes, que la question de la pérennité de l'entité ne m'était même pas venue à l'esprit.
Bien vu. Du coup, comment aboutir à une deuxième génération ? Si le clonage est privilégié à la reproduction, on supprime alors le concept d'hérédité, puisqu'en quelque sorte, on ne ferait que répliquer du vivant qui existe déjà. Et là, plus de problème de "je", on resterait bien sur du "on". Par contre, on se dirigerait vers un système dont l'étendue des possibles reste figée à celle de la première génération. En y réfléchissant un peu, on pourrait refaire une analogie avec un simple changement d'échelle, où les corps maintenant dénués d'esprit et de libre-arbitre pourraient être considérés comme de simples cellules et où l'entité serait le corps. Du coup, qui dit cellule dit mitose, et qui dit pas de reproduction dit pas de loterie génétique et donc pas de création de nouvel individu.
CQFD ?

Bonjour, c'était Jean-Michel Analogie-Boiteuse.