de Zêta Amrith le Mar 27 Oct 2020, 16:12
Je pense que ça fait longtemps que les fans de SF, d’horreur ou de ce que l’on veut qui se rattache à une subculture porteuse de sens ont mis de côté l’animation japonaise. Ou la culture japonaise en général, peut-être parce qu’une société gouvernée par le smartphone n’a plus la perception des enjeux idoine. Ni la volonté d’en débattre et d’en tirer des histoires qui soient autre chose qu'un prétexte.
Terumi Nishii sur les réseaux sociaux avait écrit que les anime financés par Netflix bénéficiaient d’un budget en moyenne deux (à trois) fois supérieur aux titres soutenus par les sponsors et comités de production nippons ordinaires – le rab part direct au capital des studios. La somme varie en fonction de la technique utilisée, mais logiquement le principe de surinvestissement doit demeurer. Le moins qu’on puisse dire est que la différence ne crève pas l’écran. Alors oui, tout le monde continue son bonhomme de chemin dans cette histoire ; ça produit plus ou moins la même chose que sur TV Asahi sans faire usage des moyens alloués, sans questionner l’opportunité formidable d’être distribué dans le monde entier, sans tenter d’élargir l’auditoire en abordant des sujets différents du triumvirat sempiternel école-isekai-ESP. On veut perpétuer les mêmes schémas automatisés et frauder les vieux cons avec de faux projets old school en 3D. Tout acquis à la com', Netflix se satisfont de reconduire à l'identique et sans réflexion les tombereaux de gravier que génère cette industrie depuis 20 ans.
Spriggan en 3D, pourquoi pas Lupin III tant qu'on y est..........