Après avoir vaincu Amelia, direction Hemwick, comme promis. Les sorcières ne resteront pas un moment fort du jeu tant le combat est anecdotique. C'est d'ailleurs un premier petit reproche qu'on peut faire au jeu : hormis les duels contre les chasseurs (boss ou non) qui sont intenses, on a vraiment l'impression d'enchaîner les sacs à PV qui gigotent, entrecoupés de boss gimmick assez simples (sorcières, ombres). Bref, c'est toujours cool de pouvoir débloquer l'utilisation des
Le problème, c'est que maintenant, où aller ? Hemwick débouche sur un cul de sac. On retourne alors voir toutes les portes closes dont on se souvient. En vain. Obligé d'aller sur le net, pour se rendre compte que la cinématique post-Amelia débloquait en fait un mot de passe pour ouvrir une satanée porte dont j'avais oublié l'existence et la localisation exacte. (J'ai remarqué après coup qu'un message d'aide révélait ce trigger au sommet d'une tour juste avant la cathédrale). En relisant le thread, je vois qu'Aer semble avoir buté aussi sur ce point. C'est assez surprenant qu'on ne soit pas plus guidé.
Sur internet, je vois aussi que les grands mobs avec leurs sacs vous amènent dans une nouvelle zone s'ils vous tuent. OK, essayons. Petite exploration, puis oh, un gros boss... qui me désintègre en deux, deux. Deuxième tentative : OK, il fallait être aggressif, ça le fait chanceller et ça l'éteint. Bye, bye, Paarl.
Allez, direction les Bois interdits. Oh, ça y est, elle est là ! La zone pénible de tout bon Soulsborne qui se respecte. Bon, ça ne vaut pas un marécage de Dark/Demon's Souls, mais la case est cochée. Dès lors, le jeu passe un premier palier de difficulté notable : premières vraies embuscades (fini l'exploration pépère) et ennemis qui commencent à enchaîner fort. Tant bien que mal, je finis par rencontrer des martiens bleus et par me frotter aux Ombres... qui rappellent le trio de gankers du DLC de DS2 croisés avec les Seigneurs Squelétiques du même jeu... en beaucoup moins forts. Petit jeu du chat et de la souris et c'est plié.
Du coup, direction Byrgenwerth. Les ennemis sont costauds et, OK, folie = saignement. Mais y a pas foule dans ce pays.
Oh, un vieux qui montre l'océan ! Tiens, ça brille, sautons. Ah, des araignées (case cochée) ! Bon, ça va être simple, on va bourriner. Après trois essais infructueux, on va plutôt être patient sur la dernière phase, et ça passe. Bye, Bye, Rom (à la quatrième tentative quand même --> boss le plus fort du jeu, à moins que l'ami Deluxe nous trouve une vidéo de Kelly Rowland sur Dailymotion qui nous explique comment ridiculiser l'araignée ) !
Et là, retour à Yahar'gul. Franchement, en une heure passé là-bas, j'ai dû plus mourir que pendant les 11 ou 12 heures précédentes depuis le début de la partie. Par contre, la zone s'est métamorphosée. Et c'est cool. On reprend un peu le principe de tendances des mondes de Demon's Souls, mais en plus palpable. Dans tous les niveaux, ça va crescendo, à mesure que la nuit tombe et que la lune change. Grosse ambiance.
En l'état actuel des choses, je vais essayer de nettoyer la zone calmement pour pouvoir mieux l'explorer. Mais ça va me demander de la patience avec ces vilaines sonneuses de cloche. J'espère aussi que la zone débouche sur quelque part, sinon je vais me sentir bloqué et il faudra que je wikise ou que je youtube à nouveau.
Quel jeu ! Il donne envie à lui seul de s'acheter une PS4, mais diantre, même d'occase, c'est pas encore donné. Comme Demon's Souls en son temps, les exclus Sony ont vraiment un petit plus dans le soin accordé à la DA et à l'ambiance, peut-être au détriment de la profondeur du système de jeu. Mais, pour le moment, il semble qu'on gagne largement au change.