Le topic cinéma

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Aer
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Jeu 23 Mai 2019, 20:17

Même si j'avoue, il est loin d'être tout seul (et a connu quelques déconvenues ces dernières années).
J'en attendais rien mais ça me titille un peu. Le nouveau terminator a une bouille étrange mais pas inintéressante. Ca pourra pas être pire que le 4 j'imagine.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Jeu 23 Mai 2019, 23:53

En fait son nom ne me donne pas confiance :lol:

Goyer c'est un mec qui est surtout bon quand il a un réal avec une vision à ses cotés (Del Toro sur Blade, Nolan sur Batmou...). Là il est avec le réal de Deadpool qui s'est fait jarter de la suite quand il s'est faché avec Ryan Reynolds quoi :?
Mais Cameron est à l'histoire avec lui, donc qui sait, si ce dernier a trouvé le temps de s'éloigner assez de la prod d'Avatar 23 pour superviser la chose, ça peut passer.
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Messagede Geoff34 le Mar 28 Mai 2019, 18:15

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 29 Mai 2019, 15:43

Tetho a écrit:The Disaster Artist v. The Disaster Artist

Image Image

Un bon gros pouce vers le haut pour le livre, un "mouif" pas vraiment convaincu pour le film. Et je pense que le fait que j'ai lu le premier explique ma déception devant le second.


tl;dr : si vous avez vu The Room et voulez comprendre comment un tel objet cinématographique a pu voir le jour, lisez le livre. Si vous souhaitez voir une belle histoire d'underdogs qui chassent leurs rêves à Hollywood, regardez le film. Ce n'est même pas la peine de vous infliger The Room avant, si c'est pas le bonheur ça... Mais si vous êtes dans ce second cas vous devriez probablement revoir le Ed Wood de Burton avant, qui est un meilleur film sur tous les points.



Ginger semble avoir le même avis que toi:


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Re: Le topic cinéma

Messagede ChaosLink le Jeu 30 Mai 2019, 01:34

Godzilla II : Roi des monstres

Ça y est, le deuxième film américain de Godzilla (et troisième film du Monsterverse après Kong : Skull Island) est sorti, 5 ans après le premier réalisé par Gareth Edwards. Et il est sacrément mauvais.

Déjà, premier truc à signaler : je l'ai vu en IMAX. Ne le regardez ni en IMAX, ni en 3D. Je peux littéralement compter sur les doigts de ma main les plans qui tentaient d'avoir un minimum d'effet 3D. Pour un film avec des monstres géants qui se bastonnent au milieu de villes, c'est un comble absolu.
Ensuite, le réalisateur a changé depuis le premier et ça se sent. Le film en fait des caisses pour essayer d'avoir des plans iconiques en mode : "t'as vu, t'as vu, il est super iconique mon plan, non ? Tu trouve pas qu'il est iconique ? Allez, avoue qu'il est iconique quand même !" mais y'a pas vraiment d'émotion qui s'en dégagent. Les valeurs d'échelles sont plutôt bonnes et bien représentés, pas de soucis de ce côté là, mais y'a vraiment rien de particulier de plus. Le film est aussi beaucoup trop long et étiré pour rien. On est loin du premier film avec son rythme et ses plans soigneusement travaillés. Et mon dieu, faites qu'ils arrêtent avec la Shaky Cam. C'est plus possible là, y'a beaucoup trop de scènes d'action qui deviennent illisibles.

Les effets spéciaux sont plutôt réussis, mais je suis pas entièrement fan du design des nouveaux monstres. Y'avait un travail beaucoup plus intéressant dans le premier sur l'antagoniste. En fait, ils sont assez quelqueconque dans le film, ce qui est assez dommage.
Pour le peu que j'ai réussis à en entendre par moment, il y a un vrai travail sur la bande-son qui essaye de proposer des thèmes sympa et grandioses pour accompagner le film; mais bon, vu qu'on a des monstres qui gueulent toutes les trente secondes, impossible d'en profiter ne serais-ce qu'un tout petit peu. Sûrement le point le plus dommage du film, pour le coup.
Et également pour un film dont tout le scénario tourne autour de sons et de cris, dommage qu'il n'y ait pas plus de travail là-dessus. Impossible de distinguer le cri d'un monstre à l'autre, tellement ils se ressemblent. Pareil, là encore, le premier film avait fait un travail assez original et surtout intéressant sur les bruits que poussaient les monstres.

Et je préfère même pas revenir sur le scénario, qui est le classic shit : "je suis un éco-terroriste qui veut libérer des gros monstres parce que les humains, ils font que de pourrir la planète, et c'est la seule solution pour la sauver. Oups, ça se passe mal, hihihi" avec au milieu une histoire de famille déchiré (littéralement) par Godzilla mais beaucoup trop mal traité, et une gamine trop mis en avant juste parce que c'est l'actrice de Stranger Things. Et beaucoup trop de dysfonctionnement mécanique/problème technique pour créer de la tension toute les deux scènes.
Ha, et ils ont un Charles Dance et ils n'en font rien au final. Ce qui est une honte. C'est pas tout le monde qui a un Charles Dance.

Au final, à éviter vraiment. Si vous n'avez pas vu le premier, allez le voir. Mais ne regardez pas celui-là, il n'en vaut pas le coup.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 01 Juin 2019, 19:46

Godzilla: King of the Monsters : J'aurai un avis globalement plus positif que mon collègue, même si je le rejoins quant aux défauts du film.

Déjà, je précise que je n'avais pas apprécié l'opus de Gareth Edwards, essentiellement car je l'avais trouvé frustrant, comme si le réalisateur coupait systématiquement lorsque le spectateur risquait de voir Godzilla en action. Au moins, avec cette suite, nous n'avons pas ce problème, Michael Dougherty se revendique fan de la franchise et se montre très généreux en matière de kaijus. Il a aussi bien compris leur potentiel iconique, et s'en donne à cœur joie, avec plusieurs plans ridiculement épiques qui fonctionnent à la perfection. Il faut aussi bien avouer que Ghidra et Godzilla possèdent un potentiel visuel énorme que ce long-métrage exploite plutôt bien.

Cette générosité dans le monstre permet aussi de bien mieux faire passer l'histoire de famille dysfonctionnelle déjà vue précédemment, justement car celle-ci n'accapare pas le temps d'écran dévolu aux monstres qui se foutent sur la gueule. Nous noterons au passage quelques bons acteurs à gueule - un grand plaisir de revoir Kyle Chandler, Ken Watanabe bien meilleur que dans Detective Pikachu, et un Charles Dance effectivement pas assez présent - ce qui fait toujours plaisir.

Globalement, le scénario se tient, si nous mettons de côté quelques incongruités, et un fanservice abusif qui ne s'accorde pas toujours avec le reste de l'histoire. Car Michael Dougherty est aussi scénariste et blinde son script de références, pour un résultat pas toujours heureux. Par exemple :
[Montrer] Spoiler
Le fait qu'il y ait deux Zhang Ziyi, afin de renvoyer aux Twin Fairies de Mohtra.

C'est amusant sur le coup, mais cela ne sert à rien, et j'imagine que de nombreux spectateurs se demanderont ce que cela vient faire là.
Cette volonté de se référer aux productions de la Toho est toutefois louable quand il s'agit de reprendre des musiques historiques, composées en particulier par Akira Ifukube, qui font toujours leur petit effet.

Néanmoins, j'ai deux problèmes majeurs avec ce film. Le premier, ce sont les kaijus et leurs designs. Là où les personnages nous en promettent dix-sept, nous n'en verrons que sept, et les designs associés aux inédits est vraiment minable. D'ailleurs, pourquoi piocher dans de l'inédit là où des Kumonga et des Anguirus peuvent très bien faire l'affaire ? Quant aux scènes de destruction causées par la majorité d'entre eux, nous ne les verrons pas. Nous sommes donc très loin des Envahisseurs attaquent d'Ishiro Honda. Je ne suis pas non plus super fan du résultat sur Mothra, que nous voyons de toute façon à peine, et dans des circonstances qui la rendent difficile à discerner sur l'écran. Ce qui nous amène au second et principal problème.
Fumée, pluie, brouillard, nuit, toutes les excuses sont bonnes pour dissimuler les kaijus, comme si le studio ou le réalisateur n'avaient aucune confiance en leurs effets spéciaux. Hormis une séquence avec Rodan, les scènes avec les monstres se déroulent toujours dans le noir, et par-dessus le marché, elles sont floues. Parfois, cela permet des petits effets bien agréables, comme la première fois que Mothra déploie ses ailes. Mais si cela peut passer quand il s'agit de maintenir la surprise, dans le cadre d'un combat surcoupé, cela ne passe plus du tout.

J'ai plus aimé que ce à quoi je m'attendais, et je sais être bon public lorsqu'il s'agit de kaiju et de poses iconiques. Il n'empêche que ce film reste loin d'être parfait, et manque cruellement de clarté.


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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Sam 01 Juin 2019, 22:11

Je ne suis pas d'accord vis à vis du traitement des créatures et de l'iconisation. Edwards traitait Godzilla avec respect et une admiration sincère, il passait plus de la moitié de son film à ne justement pas les montrer, ou si peu, pour mieux les iconiser, pour que quand elles apparaissent enfin toute la monté en puissance paye, ce ne sont pas juste de gros animaux, ce sont des forces de la nature, des titans d'une autre époque. C'est à la fois la force du film d'Edwards, le final à San Francisco est un des meilleurs combats de Kaijûs du cinéma, la puissance brute qu'il dégage (Godzila qui vomit littéralement son souffle radioactif dans la gueule du MUTO, quelle moment) est incroyable, mais pour y arriver il fait trainer les choses avec des sous-intrigues soit OSEF (le héros et sa famille), sois hors-sujet (le gamin à Hawaii).
Et comme Edwards est un réalisateur très accomplit sur le plan technique, sa capacité à mettre en scène l'ampleur des scènes de ses films est incroyable et égalée de peu, Rogue One l'a confirmé par la suite. Ça fonctionne.

Dans King of the Monsters il est remplacé par un tâcheron qui ne sait ni cadrer, ni monter. Les combats sont confus, illisibles, trop sombres et flous. À aucun moment Godzilla ne dégage la puissance et qu'il a dans le premier film, malgré l'augmentation de sa taille et de la puissance de son souffle puis sa transformation dans le Burning Godzilla de Godzilla vs. Destoroya.
Dougherty fait mine d'être un fan, mais il ne comprend rien à ces monstres et leur mythologie. J'ai un exemple simple pour ça.
[Montrer] Spoiler
L'armé américaine a créé un oxygen destroyer pour tuer les titans. OK, ça c'est un nom qui fait trembler, dans la mythologie Godzilla l'oxygen destroyer est la seule arme a avoir jamais tué Godzilla, et ce instantanément. C'est une arme tellement terrifiante qu'elle inverse directement le rapport de force, le monstre n'est plus Godzilla, mais les êtres humains qui ont créé une arme encore plus destructrice et n'hésitent pas à l'utiliser. Cette contradiction poussera son créateur, un pacifiste qui cherchait faire progresser l'humanité, à se suicider grâce à elle, emportant avec lui le secret de la création et Godzilla.
Ici l'oxygen destroyer endommage même pas King Ghidorah mais ne tue pas non plus Godzilla. Paye ton arme de légende, autant lacher une bombe atomique ou je ne sais quoi...

Ce qui nous mène logiquement au suicide de Serizawa, dans le premier Godzilla c'est le pinacle de la dramaturgie du film, comme vu plus haut, ici c'est juste parce que Ken Watanabe a eu la présence d'esprit de ne pas vouloir renouveler son contrat. Toute la scène n'a aucun sens, Serizawa, le plus grand expert sur les titans au monde et directeur de Monarch, va se suicider avec une bombe atomique quand leur aime volante avait une armée de troufions dont c'était le rôle ? Tout ça pour lâcher cette réplique un peu pathétique à la fin ?


Le film n'est pas généreux, c'est une soupe de combats confus et sans idées originales. Pacific Rim était un film généreux, avec ses combats qui débordaient d'idées intéressantes à a suite, sa mise en scène irréprochable dans la restitution de la grandeur des évènements et son utilisation des couleurs. Dougherty n'avait pas d'idée et pond un film de monstre générique au possible.

Parce que plus généralement le problème du film c'est d'être un script digne des pires épisodes japonais mais traité avec tout le sérieux et le premier degré dont Hollywood est capable. A aucun moment le film ne prend le moindre recule sur ce qu'il raconte, sur l'indigence de ses dialogues ("l'homme est un virus et les titans sont le remède", Matrix veut qu'on lui rende sa réplique écrite par un lycéen de 15 ans), le manque d'intérêt général de son intrigue et la médiocrité de ses combats.
Plus spécifiquement, trois ans après Shin Godzilla, si c'est tout ce que les américains sont capable d'offrir au public alors ce film ne mérite même pas qu'on lui accorde deux heures de notre vie. Elle est trop courte pour la perdre sur ce genre de produit sans âme ni sincérité.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Lun 24 Juin 2019, 20:11

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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Mer 03 Juil 2019, 18:09

Big Man Japan de Hitoshi Matsumoto visible sur Youtube grâce à Arte, le croisement improbable entre un Tokusatsu et un faux documentaire

https://www.youtube.com/watch?v=GUdH_Kt1KCQ
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Messagede Aer le Dim 07 Juil 2019, 16:55

Kamera o Tomeru na !

Image

Aussi appelé "Ne coupez pas !" par chez nous.

Je n'irais pas par quatre chemins, ce film est génial. Probablement le meilleur film de 2017 que vous n'avez pas vu. Je ne dirais strictement rien sur lui, la surprise n'en est que meilleur (et il n'y a pas grand chose à en dire, à par que son thème est exploité proprement et jusqu'au bout). C'est totalement du post-modernisme, mais bien fait et intéressant, comme on aimerait en avoir plus souvent.
Si vous appréciez 1) le cinéma 2) la série b, vous allez adorer encore plus. Sinon, l'un des deux composants suffit pour que vous chantiez ces louanges.

Gemini, je te préviens, c'est certainement ton film préféré de ces dix dernières années.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 07 Juil 2019, 17:22

Aer a écrit:Gemini, je te préviens, c'est certainement ton film préféré de ces dix dernières années.

Tu confonds avec Shin Evangelion Gekijōban :mrgreen:

Plus sérieusement, il me semblait en avoir parlé quelque part, mais ce n'était apparemment pas ici. Il s'agit d'un film de petits malins, avec une idée et qui s'y tient jusqu'au bout. C'est assez louable en soi, et le concept amusant, mais le film lui-même ne fonctionne que jusqu'à un certain point. En tant que divertissement, cela reste une œuvre imparfaite. Mais il m'a surpris en bien.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Dim 07 Juil 2019, 18:01

Inutile de digresser sur des mondanités ; le forum entier vit suspendu à l'attente du rewatch des Tortues Ninja de 1990 par Tetho et à ce moment où il sera bien en peine d'écrire autre chose que "Fuck Citizen Kane, c'est le meilleur film de tous les temps, je suis amoureux d'Elias Koteas".

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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Dim 07 Juil 2019, 18:38

Zêta Amrith a écrit:Inutile de digresser sur des mondanités ; le forum entier vit suspendu à l'attente du rewatch des Tortues Ninja de 1990 par Tetho et à ce moment où il sera bien en peine d'écrire autre chose que "Fuck Citizen Kane, c'est le meilleur film de tous les temps, je suis amoureux d'Elias Koteas".


le film aura 30 ans l'an prochain :89:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 17 Juil 2019, 11:06

Taika Waititi to Direct Marvel’s ‘Thor 4’

Taika Waititi is returning to the Marvel Cinematic Universe. The filmmaker will write and direct the sequel to his 2017 blockbuster “Thor: Ragnarok.”

Waititi’s take on the fourth “Thor” movie puts Warner Bros.’ long-in-development “Akira” adaptation on hold indefinitely.


Allez, osez dire du mal du MCU et de la politique de rachat de Disney maintenant, OSEZ ! :19:
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Messagede Zêta Amrith le Mer 17 Juil 2019, 18:04

C'est sournois, ça permettra à ces saligauds de revenir à la charge au moment du nouvel anime Akira.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Mer 17 Juil 2019, 21:19

Excellente nouvelle pour Akira qui n'aura pas à subir les affronts de l'humour bas du front de Taika Waititi, mauvaise nouvelle pour Thor qui va s'engoncer encore plus dans la pantalonnade bouffonne.

Je garde de mauvais souvenirs du film Thor Ragnarok, autant la BD originale de Avon Oeming et Andrao Di Vito est une superbe tragédie épique et poignante, autant ce récit a été transformé en grosse farce balourde bas du front quand il fut adapté au cinéma...
Et ne parlons pas de l'affront infligé à Planète Hulk de Greg Park alors que c'est l'une des plus belles sagas du Titan de Jade (mon pauvre Korg, mais que t'ont ils donc fait ! :( ).

Heureusement que Wolverine s'en est beaucoup mieux tiré la même année avec le très beau Logan de James Mangold qui se paie le luxe d'être meilleur et plus émouvant que la BD originale (pourtant fort bonne) de Mark Millar et Steve McNiven.

Donc ouais, je préfère que Waititi fiche la paix à Kaneda, Tetsuo, Akira et aux autres personnages du manga et du film d'animation cultes de Katsuhiro Otomo...
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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Dim 21 Juil 2019, 20:22

Et quand Taika Waititi ne réalise ni Thor ni Akira, il avait prédit avec terreur la direction artistique du film Cats
Image
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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Lun 22 Juil 2019, 19:39

Hana-Bi et A Scene at the Sea de Takeshi Kitano sont dispo sur youtube grâce à Arte
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 26 Juil 2019, 22:09

Xanatos va râler, après Thor c'est Hitler qui va devoir subir les affronts de l'humour bas du front de Taika Waititi et s'engoncer encore plus dans la pantalonnade bouffonne.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Ven 26 Juil 2019, 23:59

Au vu de ce trailer, ça a l'air bien nul et pas drôle pour un sou...

Si je veux voir un film où Hitler est tourné en ridicule et qui soit un long métrage à la fois drôle et poignant, je préfère encore me revoir le formidable Le Dictateur de Charlie Chaplin.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Sam 27 Juil 2019, 08:46

"Bonjour Monsieur, Vous aimez les frites ?"

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Xanatos : ce chef d'oeuvre fut même parodié dans la seconde série de Lupin III. Sinon, le comique Mel Brooks s'est aussi moqué de Hitler avec ce rap en 1983.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Mer 14 Aoû 2019, 23:11

Once Upon A Time In... Hollywood
Malgré une ou deux petites longueurs paraissant parfois un tantinet forcées, c'est un trésor drolatique et émouvant. Enfin, le réal' a étalé sa passion à même la péloche sans s'encombrer de la diégétique ; au fond, Tarantino a toujours préféré parler cinéma et TV qu'en faire. Enfin, il admet la mélancolie qui le hante ; non il n'a jamais été cool, c'est un vieux radoteur nostalgique qui vit dans le passé et qui adore trop ça. Jamais on n'aura vu le Quentin d'aussi près dans l'un de ses films, trimballant sur lui une presque tendresse sous-jacente. DiCaprio est excellent en acteur de troisième rang à mi-chemin entre Tab Hunter et Clint Walker, Pitt (lequel souvent m'indiffère) est phénoménal et les filles sont superbes à tomber une mâchoire - Margaret Qualley en allumeuse hippie et Margot Robbie, bluffante en Sharon Tate. Ca name-drop beaucoup, de Steve McQueen à James Stacy et Audie Murphy en passant par Andrew V. McLaglen, Robert Conrad, Sergio Corbucci ou Telly Savalas ; les visages de Glenn Ford, de Dean Martin et Tony Curtis tapissent les murs, il faut apprécier le cinéma et la lucarne de la fin années 50/60 pour profiter du long-métrage dans les règles - avec une insistance sur les westerns "hybrides" des Phil Karlson et autres Gordon Douglas. La scène qui ridiculise violemment Bruce Lee va rentrer dans les annales illico. Comme d'habitude, le tiers du budget a flambé dans les inserts-songs (pas toujours bien utilisées) d'une qualité paroxystique - cf les Stones, Paul Revere & The Raiders, The Mamas And The Papas, The Village Callers, Chad & Jeremy, Deep Purple et on en passe... Ca a tous les défauts ordinaires d'un Tarantino (côté un peu foutraque, effets d'accumulation, des rôles pour guests prestigieux peu développés) mais mis au fronton d'un lieu, Hollywood, et d'un contexte, la fin de son âge d'or, qui correspondent tout à fait aux griefs sus-nommés. La conclusion, qui donne tout son sens au titre, est assez touchante. Une réussite qui sent le tabac, qui vrombit de Ford Mustangs et fait redouter le moment du dixième et dernier salopard.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Ven 16 Aoû 2019, 04:35

Tetho a écrit:
A ce sujet, j'ai lu cet article au sujet de la réception par la critique américaine de The Wandering Earth, le second plus gros succès historique du cinéma chinois, et avec du cinéma non-anglo-saxon, qui connaitra bientôt ce sort peu enviable qu'est le direct-to-Netflix. J'aimerais croire que ce film souffre d'une incompréhension chez les américains comme Starship Trooper en son temps (incompréhension qui semble persister 20 ans plus tard si j'en crois la médiocre vidéo du Nostalgia Critic), l'article lui-même confondant occident et Amérique du Nord, mais j'ai aussi l'impression que c'est lui donner trop de crédit.
Curieux de voir la chose quand même, les 3DCG ont pas l'air dégeux pour le coup.



L'auteur des vidéo sur les film chinois à récemment parler de "Wandering Eart" et permet de mettre en avant la grosse différence culture entre la Chine , on va dire les culture """Européenne""" * vis à vis de la place de l'homme dans la nature:






*J'aurais pu dire des religions des livres, mais ça me sembler assez vague comme concept.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Sam 17 Aoû 2019, 19:55

Dora et la Cité Perdue : Un bien étrange objet cinématographique, mais plaisant à regarder. L'équipe derrière le projet semble tiraillée entre son désir de produire un film d'aventure destiné à un jeune public - ce qui, en l'état, me parait réussi - et un besoin viscéral de glisser vers la blague méta, avec Dora regardant une caméra imaginaire en demandant de répéter un mot en Espagnol. Le scénario fait le choix de raconter les aventures d'une Dora adolescente, lycéenne, certes exploratrice, mais dont les délires enfantins n'étaient justement que des délires ; pour autant, jamais le long-métrage n'essaye de justifier la présence d'un renard masqué.
Le carton d'avertissement en début de métrage, sponsorisé par la société américaine des renards, donne le ton. La présence de Danny Trejo dans le rôle de Babouche aussi. Nous sommes souvent dans du grand délire, avec des blagues de pet en prime, mais la recherche d'un trésor en pleine jungle tropicale tient toutes ses promesses en matière de dépaysement, de temples piégés, et d'énigmes, sans prendre le public cible pour des imbéciles. Une approche salutaire.
De plus, le film regorge de moments drôles. Même si dans certains cas, je me suis demandé si l'humour ne venait pas surtout du puissant sentiment de malaise se dégageant des scènes. Dora au lycée façon Lolita malgré moi, même sur le papier, je ne suis pas sûr que c'était une bonne idée. Dans l'ensemble, il s'agit d'un film étonnamment perché, mais pas désagréable.

Once Upon a Time... in Hollywood : Mon Quentin Tarantino préféré depuis Kill Bill. A l'instar du film ci-dessus, je suis allé le voir sans rien savoir dessus, alors dans les premiers instants, j'attendais un récit, une forme d'intrigue. Une fois que nous avons accepté que le réalisateur ne nous offrira rien de tel, il ne reste plus qu'à se laisser porter par les vues du Hollywood de la fin des années 60, les illusions perdues de la génération hippie, la bande-son, et le rappel constant que Los Angeles est une ville tentaculaire où l'absence de voiture est synonyme de mort.
Tarantino recherche l'abstraction, les instants de vie, à travers un scénario paradoxalement très écrit. Le résultat, porté par de nombreuses scènes mémorables, est une œuvre belle, enivrante, superbement mise en scène, avec de nombreux acteurs et actrices formidables. Mais avec une telle proposition de cinéma, il s'agit d'un long-métrage qui ne pourra que diviser le public. Sans compter qu'il ne peut s'apprécier qu'en connaissant l'histoire de Sharon Tate, le cinéaste comptant là-dessus ; mais 50 ans plus tard, à plus forte raison en dehors des USA, cela me parait utopique pour la plupart des spectateurs.
L'ironie de l'histoire, c'est que nous nous souviendrons de Rick Dalton pour ses rôles italiens.

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Tetho
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mer 21 Aoû 2019, 08:02

Gros "oui mais..." de mon coté.

J'avais sans doute des attentes un peu déplacées sur le film suite aux informations au moment de son annonce que le film parlerait des meurtres de la famille Manson. Du coup j'avais fait mes devoirs en prévision, je me suis déjà fait avoir avec le Lincoln de Spielberg, alors qu'en réalité ce n'est qu'un élément très secondaire du film, la présence du principal intéressé étant même anecdotique en soit, jusqu'au final où...

Mais surtout j'ai du mal à voir le propos du film, passé cette histoire de comédien qui réalise qu'en vieillissant ses meilleurs années sont derrières lui. De là il n'y a qu'un pas à faire pour mettre ça en parallèle avec la situation de Tarantino à bientôt 60 piges, pas que je ne réaliserais pas. Je crois qu'il est même plus intéressant de mettre ça en parallèle avec la façon dont Tarantino a su relancer la carrière d'acteurs devenus des has-been comme Travolta ou Russel en leur offrant un rôle mémorable dans un de ses films.

En soit le film est indéniablement très agréable à suivre. Cette histoire de durs à cuir machistes de l'Hollywood des années 50 qui perdent pied avec les années 60 et la libération sexuelle fonctionne à merveille, les apparitions de stars de l'époque sont inégales mais plaisantes (la scène avec Lee en connard arrogant est en effet déjà culte, mais en comparaison l'apparition de McQueen ne m'a pas convaincu une seconde, impossible de voire autre chose qu'un acteur qui essaye maladroitement de passer pour ce dernier), la musique rien à dire... Non, Tarantino arrête de faire semblant et réalise enfin un film sur le monde du cinéma plutôt qu'un film qui parle du cinéma.
Reste qu'au delà de tout ça son récit me semble assez superficiel. L'histoire de DiCaprio est touchante mais simpliste, il est typecasté et voit sa carrière dévisser, après avoir grave merdé sur un tournage il se reprend, déchire tout puis part en Italie où ça se passe plutôt bien pour lui. Les enjeux restent assez minimalistes et à court-terme, la partie en Italie est même traité comme une ellipse. En parallèle l'histoire de Pitt avec la famille Manson n'ira jamais assez loin pour le voir réaliser ce qui se prépare et éventuellement agir, il se contentera de casser de la gueule de hippie. Quand à Sharon Tate elle survole le film comme un à coté dont on attend désespérément le moment où elle s’intégrera à celle des deux autres zozos.
Puis arrive la fin où Tarantino réécrit l'histoire façon Inglorious Basterds et où franchement j'ai du mal à comprendre où il veut aller avec tant ça coupe sec à la fin. C'était si simple d’empêcher les meurtres de la famille Manson, il aurait suffit que le voisin ait un lance-flammes avec le réservoir plein dans sa cabine de jardin...

Et c'est sans doute ça qui me dérange, entre un récit décousu qui tient plus du sympathique portrait d'une époque que du film construit proprement et ce final que je n'arrive pas à comprendre le film me laisse un peu interdit. J'ai l'impression d'être passé à coté, même si j'ai passé un bon moment devant. Mais ce que Tarantino voulait me dire ou me transmettre m'échappe, et ça me frustre.


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Pendant ce temps, Matrix 4 confirmé avec Lana Wachowski seule à la réalisation et Reeves et Moss de retour, accompagnés par deux décennies de plus. Et ce alors que Disney n'a pas encore racheté la Warner. Que se passe-t-il ?
Plus sérieusement je me demande ce qui se passe du coté des frangines Wachowski, c'est le second projet de Lana seule sans Lilly après la seconde saison de Sense8. La fratrie créative serait-elle dissoute ?
Achieve your mission with all your might.
Despair not till your last breath.

Make your death count.

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