Le topic cinéma

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Geoff34
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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Jeu 21 Juin 2018, 18:44

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Xanatos
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Re: Le topic cinéma

Messagede Xanatos le Dim 24 Juin 2018, 13:14

Nouvelle chronique de Mea dédiée à l'un des meilleurs films de Steven Spielberg: Jurassic Park.



Les informations qu'il fournit sur la genèse de ce long métrage culte sont passionnantes et il analyse très bien les nombreuses qualités de ce film majeur, sachant combiner à la perfection divertissement et réflexion. :)
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 03 Juil 2018, 17:05

OK, je crois que c'est la meilleur vidéo que j'ai jamais pu voir sur Jurassic Park en dehors du film lui même :


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Gemini
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 04 Juil 2018, 12:08

Cela faisait longtemps : petits avis rapides sur des films vus dernièrement.

La Vengeance des Infirmes : Une production tardive (fin des années 70) de la Shaw Bros, et donc parfaitement anachronique dans sa forme par rapport au reste de l’industrie HK. Ce film d’arts martiaux typique du studio raconte comment quatre personnes se trouvent injustement mutilées par un maitre de kung-fu, et décident d’apprendre à se battre à leur tour afin de se venger. Nous retrouvons bien la patte de Chang Cheh, son réalisateur, à travers ses thèmes de prédilection : morts tragiques et glorieuses, peinture rouge giclant dans tous les sens, mutilations en tout genre, et absence totale de personnages féminins. La Vengeance des Infirmes brille par ses protagonistes et ses chorégraphies de combat, avec quelques plans séquences impressionnants permettant de bien les mettre en valeur. Les artistes martiaux se montrent ainsi particulièrement doués. Donc anachronique ou pas, il mérite le coup d’œil.

Shocking Dark : Aussi appelé Terminator 2 et bien d’autres choses encore, ce film de Bruno Mattei s’inscrit dans la mouvance italienne de produire de fausses suites de productions américaines. En l’occurrence, vous l’aurez deviné, de Terminator (dont la suite officielle n’était pas encore sortie). Mais dans les faits, il s’agit surtout d’un plagiat éhonté d’Aliens, pour rester chez James Cameron. Nous y retrouvons non seulement des similitudes grossières dans le scénario et certains plans, mais aussi des copies conformes de Vasquez, Hudson, Hicks, Newt, et évidemment Ripley. Sauf que les Italiens n’arrivent jamais à justifier la présence dans l’intrigue de cette dernière, faisant qu’elle ne sert strictement à rien sinon à ralentir le groupe. Et le Terminator dans tout ça ? Surprise. Le film est délicieusement nanardesque dans sa première demi-heure, bénéficiant en outre d’un rythme assez soutenu. Mais cela devient malheureusement assez vite lassant, malgré une dernière partie se souvenant enfin du long-métrage qu’ils étaient censés reprendre à la base.

La Résidence : Fin du XIXème Siècle, dans un pensionnat du Sud de la France. Cela pourrait ressembler aux prémices d’un manga de Keiko Takemiya, sauf qu’il s’agit ici d’un pensionnat pour jeunes femmes. Et tout-de-suite, cela ressemble surtout au synopsis d’un mauvais film d’exploitation à base de filles perverses aux mœurs légères. Je ne prétends pas que cet aspect en particulier est absent de La Résidence, mais ce long-métrage va tellement plus loin. Première constatation : c’est beau. Décors soignés, photographie d’une grande finesse, l’ensemble flatte la rétine et dénote de l’ambition de l’équipe sur ce projet. Le scénario est plus complexe qu’il n’y parait au premier abord, avec des personnages que nous allons apprendre à découvrir et des retournements de situation souvent inattendus. Surtout, le réalisateur parvient à créer une atmosphère absolument unique, profitant pleinement du drame lugubre et pervers qui se joue devant nos yeux. Il en résulte une œuvre étrange, envoutante, et dérangeante. Je ne m’attendais pas à un tel tour de force.

En bonus :


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Re: Le topic cinéma

Messagede Geoff34 le Ven 06 Juil 2018, 12:03

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Re: Le topic cinéma

Messagede Lion_Sn@ke le Jeu 12 Juil 2018, 17:37

Aujourd'hui, on fête les 30 ans d'un des meilleurs film d'action de tout le temps l(e meilleur étant Raiders of the Lost Ark)

Je met en spoiler pour ceux qui veulent chercher ;)

[Montrer] Spoiler
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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Jeu 12 Juil 2018, 18:04

Le meilleur film de Noël jamais réalisé.
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Messagede Zêta Amrith le Jeu 12 Juil 2018, 20:34

Tetho a écrit:Le meilleur film de Noël jamais réalisé.

Peut-être, avec Gremlins, Rendez-Vous, Eyes Wide Shut, L'Etrange Noël De Monsieur Jack.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Lun 16 Juil 2018, 23:03

4 jour plus tard, donc le 16 juillet, le Japon voyait débarquer AKIRA, le film qui a changé la face de l'industrie de l'animation. Toujours une claque monumentale 30 ans plus tard.





Pour célébrer ça je ressort de mes archives un making-of passé à la télé jap à l'époque et resté inédit depuis. Ça change un peu du production report qu'on a tous du voir trois fois au moins.


-edit : l'intégration semble déconner, en attendant la vidéo est bien là : https://youtu.be/C5MJFJimQeQ -

J'aime beaucoup la partie à partir de 27:17 où on voit le public faire la queue pour voir le film.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Mar 17 Juil 2018, 00:23

L'intestable, dont le simple logo provoque déflagration et retombées nucléaires sur l'écran.
Annonciateur d'une ~ décennie paroxystique qui verra Oshii, Rintaro, Kawajiri au sommet de leur style.

Trahi par la suite, mis à l'encan par le "Cool Japan" d'une industrie s'étant privée du carburant essentiel de la sous-culture, Akira s'en retourna à sa hutte pour luire en toute discrétion.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Sam 21 Juil 2018, 23:26




Je vous rappelle que pendant ce temps on a toujours pas de distribution officielle de Shin Godzilla en France.
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Re: Le topic cinéma

Messagede ChaosLink le Dim 22 Juil 2018, 00:01

J'ai craché du sang à la première réplique. Je pense pas que ça soit possible de faire plus cliché. Après, vu le précédent Godzilla, je suis sincèrement curieux de voir celui-ci, au moins pour voir si la réalisation sera à la hauteur (vu que c'était le seul truc potable dans ce film)

Tetho a écrit:Je vous rappelle que pendant ce temps on a toujours pas de distribution officielle de Shin Godzilla en France.

J'avoue que ça reste un vrai mystère, vu le succès du film au Japon. Même aux USA et dans les autres pays du monde, la distribution semble avoir galéré pas mal. Je me demande si ce n'est pas dû au contrat les liant pour les Godzilla américains.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Yo-Dan le Dim 22 Juil 2018, 01:04

Millie Bobby Brown (la gamine de Stranger Things) ne m'a rien fait, mais la voir parachutée dans cette enfilade de stéréotypes (la voix off qui débite des lieux communs gros comme sa bande-son post Inception, les plans "numériques" cataclysmiques vus 300 fois, sa succession d'yeux écarquillés et de bouches ouvertes...) ne fait qu'ajouter à la sensation que le film cherchera avant tout à être opportuniste et consensuel.

Sinon, c'est un peu triste, mais on peut trouver des DVD Zone 2 de Shin Godzilla sous-titrés anglais, neufs, à moins de 8 euros. Il doit même exister des bluray italiens, espagnols, allemands, écossais... La VF n'existe officiellement pas, la seule projo' parisienne ayant semblé profiter d'une incrustation texte bricolée à la va-vite par des bénévoles. (Ça n'avait d'ailleurs failli pas fonctionner, les mecs du festival ayant cru jusqu'à l'ultime seconde qu'il allait falloir se contenter d'une VOSTA).

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Re: Le topic cinéma

Messagede Zêta Amrith le Dim 22 Juil 2018, 11:41

Tiens, si on prenait la fille de Stranger Things. Et le vieux Lannister de Game Of Thrones. Pour bien qu'ils sachent, jusqu'aux confins du système solaire, que nos films n'ont pas de personnalité et qu'on souhaite juste servir d'aimants à frigo sur la page de garde d'IGN.

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Messagede Ialda le Lun 23 Juil 2018, 23:09



L'univers semble legit au moins :)

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Messagede Zêta Amrith le Lun 23 Juil 2018, 23:33

Ce sera peut-être plus fidèle qu'escompté... mais autant remater les OVAs que ce machin lisse.

Et ils ne pouvaient pas lui mettre un... manteau plutôt qu'un jeans ou ce débardeur H&M ? Je pense qu'on ne mesure pas encore à quel degré la quasi-extinction des costumes au cinéma a détérioré l'univers de la SF. Maintenant il faut, pour attirer je ne sais quel profil très convoité dans les salles, que chaque type et gonzesse à l'écran s'habille comme un publicitaire londonien ou un animateur de C8 plutôt que de créer un design sur mesure. Quelle perte quand même.

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Messagede Aer le Mer 25 Juil 2018, 10:45

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mer 25 Juil 2018, 12:03

Godzilla 2000 : J’ai beau regarder des long-métrages mettant en scène le célèbre monstre japonais, il en reste toujours à découvrir. C’est désormais chose faite pour Godzilla 2000. Si je le place pas au niveau du film matriciel d’Ishiro Honda ni de la relecture de Hideaki Anno et Shinji Higuchi, celui-ci figure désormais parmi mes opus favoris de la franchise.
Le film commence par 15 minutes de pur bonheur pour l’amateur de kaiju eiga. En citant copieusement Steven Spielberg et Jurassic Park, de par ses cadrages, son ambiance, et même certains plans, le réalisateur arrive à nous faire vivre l’apparition du monstre radioactif à hauteur d’homme, avant de nous offrir de saisissantes vues d’ensemble. Le design de cette version 2000 de Godzilla possède une classe et un charme difficilement égalable, et le studio se trouve à son sommet en matière d’effets spéciaux physiques. Rarement la combinaison n’aura été si élaborée et impressionnante, rarement les maquettes n’auront été aussi détaillées et réalistes ; il faut parfois voir Godzilla arriver dans le champ pour saisir que cette scène jusque-là banale d’une ville japonaise a en réalité été tournée en studio. Seule ombre au tableau de cette introduction : l’équipe commence à s’essayer à l’image de synthèse, qu’ils ne maitrisent pas du tout et fait horriblement tâche dans le décor. Ce sera malheureusement le cas pour tout le reste du métrage : une alliance d’effets spéciaux sublimes et d’imagerie numérique qui aurait déjà pu paraitre ratée avant Jurassic Park.
La suite ne maintient malheureusement pas ce même niveau qualitatif, puisque partant sur une histoire faisant finalement peu intervenir son attraction principale avant la fin. Avec même quelques ventres mous avant l’affrontement que tout le monde attend. C’est dommage, mais Godzilla 2000 n’en possède pas moins quelques atouts à faire valoir. Ses personnages sont étrangement attachants, y compris l’indispensable gamin – ici remplacée par une gamine – à l’exception d’un responsable d’agence gouvernementale nécessaire pour l’intrigue, mais jouer de manière caricaturale par un acteur qui passera tout le film avec les sourcils froncés. Les autres protagonistes paraissent plus humains, moins monolithiques, ce qui en fait un des rares opus que je retiendrai pour ses personnages humains.
Je parlais précédemment de Jurassic Park, et le cinéaste nous prouve son attrait pour le cinéma américain lorsqu’il commence à copier des plans d’Independence Day. Preuve qu’il n’en veut sans doute pas trop à son réalisateur.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mer 01 Aoû 2018, 23:22



Content de pas l'avoir vu.

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Messagede Ialda le Jeu 16 Aoû 2018, 17:12



La mort de Staline : le grand guide des peuples passe l'arme à gauche, et avant même que le corps ne soit refroidi tous les ingrédients d'un grand jeu de massacre se met en place au sein du politbureau de l'URSS - Beria met temporairement en suspens ses petits plaisirs récréatifs que le Marquis de Sade n'aurait pas reniés pour menacer ses collègues à coups de dossiers secrets, un Malenkov particulièrement falot se prépare vainement à rencontrer la gloire, et Khrouchtchev essaie de pédaler pour garder pied et prendre le contrôle de son petit monde - tandis que l'ombre de Brejnev pointe déjà en arrière-plan...

Je reprends un peu pied dans la production cinématographique récente avec ce film de Armando Iannucci - réalisateur dont je ne connais absolument rien; je n'attendais pas grand chose de son film, et j'ai découvert une comédie noire dans un ton très british et franchement savoureuse qui s'amuse à dépeindre les compagnons de Staline comme une bande de bras-cassés passant leur temps à se chamailler sur des points triviaux de l'organisation des funérailles - entre deux purges et le massacre du petit personnel de la maisonnée Staline histoire d'éviter de laisser des témoins.

Et puis un film qui réussit presque à humaniser et à faire rire de Beria, il fallait oser.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 16 Aoû 2018, 21:46

Armando Iannucci a une bonne réputation de réalisateur du côté de la Perfide Albion, en particulier niveau fiction politique. En l'occurrence il s'agit d'une adaptation d'une BD européenne, il faudrait que je la lise. J'avais beaucoup aimé ce film, je ne savais pas que Kroutchev avait un tel accent de Brooklyn :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 17 Aoû 2018, 10:59

Pour ce que j'en ai vu la bédé a quelques idées de mise en page intéressantes mais je ne suis vraiment pas fan du trait très sombre - là où le film a fait un meilleur choix avec une direction artistique plus colorée, qui, avec les ralentis lors de l'introduction des persos et l'accent de Brooklyn de Kroutchev :mrgreen: , permet de prendre un peu de distance avec le sérieux du sujet et joue plus agréablement sur le registre de l'humour noir.

Pour rester sur Armando Iannucci ça m'a donné envie d'enchainer avec Into the Loop du coup :D

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 31 Aoû 2018, 21:32


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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Ven 31 Aoû 2018, 21:42

C'est cool, aujourd'hui j'aurais au moins appris pourquoi les japonais appellent les dates de sortie nationales des films en salle "roadshow". C'est donc un fabuleux contre-sens comme seuls les japonais savent les faire.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Dim 16 Sep 2018, 14:55

The Predator : Shane Black est de retour. Avec Fred Dekker en co-scénariste, parce que pourquoi pas ?
Le scénario, c'est du Shane Black. Le film mélange prédateurs - qui sont en fait des chasseurs, ce que plusieurs personnages ne manqueront pas de souligner vu que c'est totalement "meta" - soldats armés jusqu'aux dents, l'Agence Tous Risques, gamin autiste forcément génial venu tout droit d'une production des années 80 (coucou Monster Squad), complots gouvernementaux, et fibre paternelle. Le tout à Halloweeen, enrobé avec de la violence, énormément d'hémoglobine, et quelques-uns des meurtres les plus vicieux et gratuits que j'ai pu voir au cinéma depuis des lustres. Le film est interdit aux moins de 15 ans, ce qui est étonnant pour une production américaine à gros budget, mais donne au réalisateur une certaine liberté en matière de boucherie décomplexée.
Et il n'y a pas que la boucherie qui est décomplexée : la connerie aussi. Le film est bourré d'incohérences, s'attache à des militaires sortis de l'hôpital psychiatrique pour l'occasion, et privilégiera toujours les idées débiles mais cool aux idées intelligentes.
Alors oui, c'est marrant. J'avais un peu peur au début, mais The Predator enchaine suffisamment de moments débiles et cool portés par ses personnages forcément hauts-en-couleur car complètement allumés du ciboulot. Si pour vous un film Predator doit ressembler au chef d'oeuvre matricielle MacTiernan, vous vous êtes trompés d'adresse. Au moins, nous ne pouvons pas lui reprocher de ne pas chercher sa propre voie, à la différence du précédent opus. Fut-elle la voie de la connerie.
J'ai passé un bon moment devant ce long-métrage à la stupidité assumée, mais j'ai quand même l'impression d'avoir perdu quelques neurones au passage.

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