Sora334 a écrit: DC, le problème c'est que leurs personnages sont trop... vieux ? Iln ne sont pas "actualisable", ce qui fait qu'on ne s'y intérèsse pas. Je veux dire, même Captain America est moins chiant que Superman, pourtant c'est un putain de vieux puritain idéaliste parfait. Batman est un taré avec un partenariat chez docteur gadget ridicule.
Avant de sortir des lieu commun est l'amabilité de lire quelque comics DC avent de reposter.
Tu à de la chance Urban fait du très bon boulot éditorial.
Tu à soit les Anthologies, quelque classique des années 70 à 2000 et Rebirth qui est très récent et est un sans faute! (sauf pour WW c'est de la merde pour fanboy qui n'aime pas le changement.)
Je mettrai la main au portefeuille lorsque DC aura l'amabilité de proposer une offre aussi rentable que Marvel Unlimited. En attendant mon avis se composera de l'avis de mes libraires et de l'opinion que j'ai de tous les films DC sortis jusqu'alors. (Et là je parle pas que du DCU)
Mais si tu veux me prêter tes comics en attendant je suis preneur. Surtout Super Son qui a l'air vraiment fun.
Sur l'eau calme vogant sans rêve, dans l'éclat du jour qui s'achève, qu'est notre vie sinon un rêve ?
Ramior a écrit:Pas vraiment; je sais plus où j'ai lu ça mais que c'est Avid Arad qui aurait tout fait, Permutter ce cotentant de récolter les lauriers.
Que l'un se soit plus investit que l'autre ne change rien qu'ils étaient deux avec chacun leurs domaines de prédilections... L'argent, il fallait aller le chercher et convaincre sur la viabilité du projet...
Et puis si Valiant à pus recouvrir de sa faillite Marvel aurait pus également.
Vu qui voulait prendre le contrôle de la boite, cela aurait été certainement un démantellement avec ventes de licences/personnages au plus offrant...
Gone Are The Days Quand un ex-bandit septuagénaire refuse de mourir chez lui avec ses regrets. Sorti sur un nombre d’écrans très limité quelques semaines après Hostiles, le petit western indépendant Gone Are The Days fut quasi-ignoré par la critique. Peut-être parce qu’il n’offre pas de point d’appui à quiconque voudrait y superposer sa grille de lecture politique hors-sujet, que le vieillard Lance Henriksen n’est pas Christian Bale ou que snober un film fauché comme les blés (qui n’a même pas sa page sur Wikipedia) ne coûte rien. Sans aller jusqu’à parler emphatiquement d’injustice, je note au moins trois raisons pour lesquelles le maladroit Gone Are The Days à défaut d’être un titre à voir ne mérite pas ce silence médiatique. 1 – il fait partie de ces rares films dont le dernier tiers réhausse ce qui a précédé, et non l’inverse. Les quelques étapes pesantes qui parsèment l’histoire sont alors presque oubliées, et le spectateur de penser au moment du générique de fin "Tiens, en fait y avait quelque chose au bout qui justifiait de ne pas arrêter". Ce genre de métrages, dont on comprend mieux la valeur durant les dix dernières minutes, va à contre-courant du principe de gratification immédiate qui domine trop souvent la fiction actuelle. 2 – loin des fourre-tout bancals du genre Shérif Jackson ou de la shock-value perpétuelle à la Brimstone, c’est en un sens un vrai western mélancolique, sans thunes (et sans action) renouant avec les thèmes de la famille, du passé perdu et ce motif du personnage malade figurant la mort de l’Ouest (thème central du Dernier Des Géants, dont la force extra-diégétique reste sans équivalent du fait qu’il est l’ultime film de John Wayne avant son décès). Pas de viscères éclatées, de prostituées violentées, de sulfateuses ou de pasteurs dingues grimés en Hitler. Les dialogues sont souvent d’une grande pauvreté, et la mise en scène scolaire, mais on a visiblement là des gens qui avec peu d’argent ont choisi la voie la moins facile, en tentant de faire autre chose que du spagh’ ou du post-Peckinpah, quitte à presser deux ou trois fausses notes. La très légère composante… n’allons pas dire mystique, mais symbolique, ajoute la touche de modernité à une série B finalement bien plus proche du western classique dans ses intentions que la quasi-totalité des grosses productions de ces dernières années. Avec aussi des moments risqués, comme cette introduction sans dialogue s’étalant sur près de vingt minutes. 3 – Henriksen est toujours parfait, éteint ou lumineux sur commande, éclipsant tout le reste du casting où figurent l’ancienne gueule oubliée Tom Berenger (surtout connu pour Platoon), ainsi que Danny Trejo pour une courte apparition. A 78 ans, l’acteur phare du monde de l’horreur/SF en mode direct-to-DVD, continue de jouer chacun de ses rôles comme si sa vie en dépendait, avec une implication, une passion intactes – il aura lui-même accompagné l’équipe pour les repérages des (modestes) décors. Ce type a un talent invraisemblable dont sa filmographie ne rend pas... vraiment compte, et ce titre pourrait devenir l’une de ses contributions clés lorsqu’il raccrochera.
Porté par une réalisation générique et des répliques trop fadasses, ou un peu trop réalistes c’est selon, le résultat ne déboîte pas la mâchoire mais l’appréciation ne se termine pas là. En ne cherchant pas à plaire aux tweetos, en préférant Boetticher à Tarentino, en revendiquant son côté anti-spectaculaire, Gone Are The Days montre qu'il a choisi d'aller contre le sens du vent, et au-delà de ses lacunes c'est difficile de ne pas respecter ça.
Disney a proposé énormément d'argent pour acquérir certains actifs de la 21st Century Fox, notamment dans le cinéma et la télévision. Mais l'opération est encore loin d'être bouclée. En outre, le câblo-opérateur américain Comcast pourrait faire une contre-offre.
Et si cette contre proposition serais un moyen de la part de comecast mettre la pressions sur Disney pour faire des films crossover Marvel/DC et ainsi relancer le DCU ?
Le 15h17 Pour Paris Je t'aime bien Clint, mais cette fois c'est pas loin d'être de la daube. Autant la première moitié sur le quotidien d'ados fascinés par les soldats possède ses quelques moments et laisse présager d'un rythme pas désagréable, autant il faut lutter comme un diable pour tenir les quarante-cinq minutes suivantes sans piquer du nez lors des vacances européennes des trois protagonistes à la sauce "docu-fiction". Au bout du cinquantième selfie aux abords du Colisée et de la dixième glace à la pistache devant la gargotte du coin s'opère une transformation chimique qui substitue à ton sang un baril de lexomil puis soudain l'anémie. Comme quoi, faire un métrage "ça se pète la gueule mais t'as vu il reste quelques jeunes super impliqués, hope still remains", c'est pas son truc à Clint. Il a essayé, on sent que cette jeunesse naïve/idéaliste de "droite" le captive parce qu'elle diffère de son individualisme à lui - ce sera sûrement l'unique analyse qui reste du film quand il quittera la scène, mais voilà c'est juste cinématographiquement terne, ronflant, passablement ennuyeux. L'épilogue, reprise telle quelle d'une conférence de presse de François Hollande (oui), avec tout le charisme et les "Euuh" qu'on lui connaît, est la dernière planche en bois qu'il fallait pour refermer la boîte. Puis le générique de fin débute, et l'oxygène réinvestit la place. On ne peut pas faire Mystic River à tous les coups.
Ce film méritait il 25 ans d'attente ? Oui, mille fois oui.
Une adaptation plus que libéral du roman de Cervantes, L'homme qui tua Don Quichotte nous narre les aventures de Toby, jeune cinéaste empêtré dans les galères de tournages et la tête pleine de certitudes, de pognon et d'envie propre à son statut, qui se retrouve confronté à son passé lors de la création d'une pub en Espagne, non loin du lieu ou il avait créé son premier film amateur : "Don Quichotte de la Mancha".
Tour à tour farce grandiloquente, grotesque geste et poignante mise à nue, le film est remplie de folie, d'envie et d'émotions. Le roman original s'attelait à dénoncer la société espagnole lors de la renaissance, son virage vis à vis d'un ancien monde et l'entrée dans un nouveau, ce film migre les problématiques au monde du spectacle et plus largement aux vicissitudes de notre société contemporaine. Oscillant entre la gouaille stupide et la finesse profonde, pas avare d'un humour so british remplis de non-sens et d'une palanquée de faux semblants, renvoyant non seulement à la folie des personnages mais aussi à nos propres visions, L'homme qui tua Don Quichotte est une franche réussite, qui plus est porté par un trio d'acteurs incroyables (Jonathan Pryce, Adam Driver, Joana Ribeiro).
...du coup on fait un film avec une 'esthétique qui ne se démarque pratiquement pas de la plupart des films d'horreur contemporain; je suis d'accord, chercher à se démarquer eut été idiot
La cata. Il n'y a rien qui fait sens dans ce film, rien. Le scénar, les dialogues, les explications, rien, R-I-E-N. J'y suis allé avec un peu d'espoir, pas très confiant vu le film précédant mais la bande-annonce que je me suis tapé en salle pendant tout mars montrait des images assez pulps avec des dinosaures fuyant un volcan en éruption, le réalisateur qui vient de l'horreur espagnole, c'est le réal de L'Orphelinat et A Monster Calls, est à mes yeux plus qu'un simple technicien, et le scénariste de Kong Island, dont j'avais apprécié justement le ton pulp décomplexé, était aussi un gage que le film irait dans le bon sens. En même temps le retour des dinosaures génétiquement modifié, l'élément qui plus que d'autres tirait Jurassic World vers le bas, était un signe que tout risquait de partir en sucette.
Le début du film est pas trop raté, trois ans après la destruction du parc Bryce Dallas Howard est devenue une activiste des droits des dinosaures, qui défend leur droit à vivre avec des arguments comme "ils n'ont pas à vivre une seconde extinction", en oubliant que la majorité des gros dinosaures du parcs, comme le T-Rex, n'existent qu'à travers un seul individu, et que ses dinos sont des chimères créées en laboratoires et non de véritables dinosaures (personne de tout le film pour ne serait-ce mentionner l'éléphant dans la pièce qu'on est en 2018 et que les dinos au ciné n'ont toujours pas de plumes et que ça commence à être un peu ridicule quand même). Les dinosaure survivants du parc étant menacés à court termes par l'éruption du volcan jamais mentionné précédemment situé au centre de l'ile (parce la seule meilleure idée à construire un parc d'attractions avec des carnivores géants, c'est construire un parc d'attractions avec des carnivores géants et un volcan qui peut se réveiller d'un coup) elle convainc Chris Pratt, qui dégouté des hommes est parti construire des maisons dans le Montana, de venir avec elle pour sauver Blue, le dernier raptor survivant. Ils arrivent sur l'ile et là le film est plutôt cool si on ne regarde pas trop les détails. Le volcan, qui ne sait pas si il veut être effusif ou explosif et donc décide d'être les deux à la fois, est super, un vrai volcan de cinéma. Le film offre des scènes cools (Howard dans le complexe industriel où la lave arrive avec le pas-T-Rex et les dinos fuyant une nuée ardente alors que les héros se cachent dans une gyrosphère) et le coté aventure pulp est là. Sauf que cette partie là se termine autour des 50 minutes de film et que le reste va être consacré à la lutte contre des méchants scientifiques qui veulent créer des dinosaures génétiquement modifiés pour l'armée. Et qu'avec le film coule de façon irrémédiable, corps et biens. Sérieux dès qu'un personnage ouvre sa gueule pour essayer d'expliquer ou justifier quoi que ce soit vous allez vous prendre la tête entre les mains.
Il y a bien quelques scènes qui reposent sur des idées solides ici et là, et surtout pleins de de supers plans vraiment bien construits (tous ceux avec la gamine et le raptor génétiquement modifié, ha oui il y a une gamine, pour une fois elle n'est pas insupportable, elle parle peu, mais elle est là et arrive à s'infiltrer dans des labos top secrets au nez et à la barbe de la sécurité), ou bien celui avec des dinos en feu qui se jettent dans l'océan du haut d'une falaise) et dans l'ensemble le travail de J. A. Bayona est solide. J'ai du mal à mettre le doigt sur le point qui fait que ça ne fonctionne pas, le scénario, avec son volcan et ses dinosaures de laboratoires, a bien cet esprit pulp débiloïde que j'espérais mais à l'écran ça ne passe pas. Peut-être est-ce la mise en scène de Bayona, trop raffinée, le film fini par tendre vers l'horreur gothique dans son final, qui clash avec une écriture aussi bêtement divertissante ? Sans doute est-ce le ton bien trop sérieux et premier degré pour les conneries racontées mais je me dit que le film passe à coté de lui même à essayer d'être ce qu'il ne devait jamais être.
Du coup regardez la bande-annonce plus haut, elle contient l'essence même des meilleurs moments du film et tachez d'oublier que la suite sortira dans trois ans et que c'est Trevorrow qui la réalisera.
Les scientifiques qui veulent militariser les dinos étaient déjà là dans le précédant films et partaient avec des échantillons et des embryons à la fin. Et comme c'était la mauvaise idée du précédant film, forcément elle allait revenir en pire dans celui là. J'aimerais croire que dans le prochain on aura des marines avec des raptors dressés qui vont affronter les
Gemini a écrit:Le pire, c'est que tu donnerais presque envie avec ces histoires de dinosaures en feu (je ne regarde plus les bandes-annonces).
C'est juste un plan, hein. Et le volcan disparait du film trop vite pour son propre bien.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
1968 : Mes parents vont voir 2001 l'Odyssée de l'Espace au cinéma. 2018 : Je vais voir 2001 l'Odyssée de l'Espace au cinéma.
Une de mes séances les plus mémorables pour une très étrange raison : je n'avais jamais vu un public aussi calme et silencieux que pendant ce film. Cela s'est un peu dispersé après l'entracte, mais sur la première partie, je n'avais vécu ça que lors des séances ou j'étais seul (ou presque) ; pas un chuchotement, pas un bruit de portable, pas même le bruit de quelqu'un mangeant des popcorns. Comme quoi, voir un film avec un public appréciant le cinéma et respectueux de l’œuvre, cela change tout. J'avoue tout-de-même que les dernières images ont soulevé quelques ricanements.
Verdict, j'ai plus apprécié le long-métrage que lorsque je l'ai découvert sur un petit écran. Sans doute en partie car je savais à quoi m'attendre, et que j'y suis allé en connaissance de cause. Surtout, la salle amplifie la majesté de nombreuses séquences - l'alunissage, certaines scènes dans le module de vie de Discovery - et permet de faire mieux passer le délire hallucinatoire sur la fin. Je reste subjugué par la qualité des effets spéciaux pour un film qui a tout-de-même 50 ans au compteur. Certains trucages se sentent, aujourd'hui, en raison de nos yeux exercés, mais globalement cela tient incroyablement bien ; en particulier, justement, durant l'alunissage.
2001 l'Odyssée de l'Espace a aussi accompli un tour de force auquel je ne m'attendais pas : lorsque l'hôtesse accueille Floyd à son arrivée sur la station, je me suis soudain rappeler que je regardais le film en Anglais. J'avais beau savoir pertinemment que le début est muet, cela fait son petit effet de s'en rendre compte subitement lorsque le premier dialogue est prononcé.
Il ne s'agit toujours pas d'un de mes long-métrages préférés, ni même d'un de mes Kubrick préférés, mais cette séance m'a permis de le redécouvrir et d'en ressortir avec un sentiment bien plus positif.