Le topic cinéma

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Mar 16 Mai 2017, 13:59

En plus il est sur Netflix :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Mar 16 Mai 2017, 14:11

Invasion Los Angeles, encore et toujours d'actualité :)

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Messagede Gemini le Mar 16 Mai 2017, 14:13

Ialda a écrit:Invasion Los Angeles, encore et toujours d'actualité :)

Tu m'étonnes. Je crois que nous tenons une de leurs reines :mrgreen:

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Messagede Aer le Mar 16 Mai 2017, 14:17

Je n'ai plus de bubblegum, malheureusement pour son cul ~~.
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Messagede Ramior le Mar 16 Mai 2017, 14:20

Invasion Los Angeles est un film génial, mais je comprendrais jamais pourquoi la tirade sur les chewings gums est culte. :?

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Messagede Aer le Mar 16 Mai 2017, 14:21

Parce qu'elle est cool et a été reprise de nombreuses fois, notamment dans Duke Nukem.
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Messagede Ramior le Mar 16 Mai 2017, 14:24

En quoi elle est cool ? Franchement sur le coup ça me dépasse.

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Messagede guwange le Mar 16 Mai 2017, 19:40

Tetho a écrit:
Technical Specs
Runtime: 117 min | 116 min (2004 Director's Cut)


Si j'en crois IMDB tu veux récupérer l'autre version.



Je n'ai récupéré que le director's cut, en général ce terme-là veut dire que le réalisateur préfère que l'on regarde ce montage-là .


Zêta Amrith a écrit:
guwange a écrit:Ok, je programme Alien : le huitième passager pour ce week-end 8)


:02:

Note pour la prochaine fois : ne jamais dire sur MATA si tu n'as pas checké Blade Runner, Shining, La Horde Sauvage, 2001, Invasion Los Angeles, Gremlins, Robocop ou Night/Dawn/Day Of The Dead.

Et surtout, surtout, l'indétrônable Killer Klowns From Outer Space.


Je vais te faire la totale alors mais je ne rattraperai rien à part le premier Alien car je vais voir Alien covenant quelques jours avant. :twisted:
Ah oui tiens, comme la suite de blade runner va sortir, ça va être l'occasion de me mater pour la première fois, le premier film.
Jamais vu la horde sauvage, 2001 mais j'ai vu que le début et j'ai joué à metal slug 3 ( monolythe scène :lol: ), jamais vu killer klowns.
Pour Invasion los angeles, je l'ai vu que en 2016 sur Netflix. :mrgreen:
J'ai dû voir Rebecca de Hitchcock en 2014 ou 2015 pour la première fois, et c'est du très très bon film intemporel.


De toute façon, vous avez tous des goûts de chiotte, Blade 1 ça éclate Blade 2.
Sinon Gemini, Durendal c'est le mec qui kiffe les vieux films comiques français comme Aladdin et Gangsterdam, non mais allo quoi... :mrgreen:

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Messagede RaidenSnake le Mar 16 Mai 2017, 19:58

Zêta Amrith a écrit:
guwange a écrit:Ok, je programme Alien : le huitième passager pour ce week-end 8)


:02:

Note pour la prochaine fois : ne jamais dire sur MATA si tu n'as pas checké Blade Runner, Shining, La Horde Sauvage, 2001, Invasion Los Angeles, Gremlins, Robocop ou Night/Dawn/Day Of The Dead.

Et surtout, surtout, l'indétrônable Killer Klowns From Outer Space.


Il ne me manque que "La Horde Sauvage" :03:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ramior le Mar 16 Mai 2017, 20:00

Vu qu'on parle d'Alien(s):


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Messagede Aer le Mar 16 Mai 2017, 20:16

De toute façon, vous avez tous des goûts de chiotte, Blade 1 ça éclate Blade 2.


Viens te battre dans le couloir de la baston :51:

(pas Rebecca, Robocop)
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Messagede Darkge999 le Mar 16 Mai 2017, 23:05

guwange a écrit:Ah oui tiens, comme la suite de blade runner va sortir, ça va être l'occasion de me mater pour la première fois, le premier film.

Choisis bien ta version car il y en a trois pour Blade Runner. :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Tetho le Mar 16 Mai 2017, 23:33

Pour Blade Runner ça ne se discute pas, la Final Cut est le seul montage sur lequel Scott a directement travaillé et eut le dernier mot.

guwange a écrit:
Tetho a écrit:
Technical Specs
Runtime: 117 min | 116 min (2004 Director's Cut)


Si j'en crois IMDB tu veux récupérer l'autre version.



Je n'ai récupéré que le director's cut, en général ce terme-là veut dire que le réalisateur préfère que l'on regarde ce montage-là .

La director's cut c'est le montage ciné. L'édition spéciale, vendue comme director's cut, est un montage alternatif. Quand la Fox a sorti le coffret DVD ils ont cherché à proposer des Director's Cut pour chaque film, jusque là seul Aliens en avait une, et ont demandé aux différents réalisateurs si ça les tentait. Scott a accepté et retravaillé le film, mais spécifie bien dans le comentaire audio que ce n'est qu'une version alternative, pas une vraie "director's cut". Je cites Scott: "For all intents and purposes, I felt that the original cut of Alien was perfect. I still feel that way", and that the original 1979 theatrical version "remains my version of choice."
Il s'est passé la même chose avec Alien Resurection où Jeunet s'est prêté au jeu du remontage mais te dis bien que la vraie "version du réalisateur" est le montage ciné. Pour Alien³ Fincher a renié le film et ne veut plus en entendre parler, son montage ciné avait déjà été largement remanié par le studio, et la version longue est appelé "l'assembly cut". Il parait qu'elle est très différente mais je ne l'ai jamais vue, il parait qu'elle ne contient pas la fameuse scène d'autopsie qui a foutu la nausée à une partie des techniciens sur le plateau. Et pour Aliens ça fait depuis les années 90 que la version longue de Cameron est le montage de référence.
Donc oui c'est un peu le bordel mais en gros c'est version ciné pour les quatre films sauf le 2.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Aer le Mer 17 Mai 2017, 00:14

Version pas ciné pour le 3, sinon le film est juste incompréhensible.
Je le sais, j'ai eu le coffret quadrilogy dans les mains et j'ai vu toutes les versions (même les versions commentaires).

Je ne me rappelle pas si pour le 2 ça change grand chose par contre.
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Re: Le topic cinéma

Messagede guwange le Mer 17 Mai 2017, 02:38

Je n'ai pas rebondi sur robocop et les gremlins, car déjà vus et revus. ( surtout gremlins 2 )

Vous allez me tuer avec vos versions cinoche, versions remontage. :lol:

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Re: Le topic cinéma

Messagede Darkge999 le Mer 17 Mai 2017, 10:34

Tetho a écrit:Pour Blade Runner ça ne se discute pas, la Final Cut est le seul montage sur lequel Scott a directement travaillé et eut le dernier mot.

Je crois surtout qu'on aura le mot de la fin lorsque la suite sortira... On est jamais à l'abri d'une surprise...

Pour Alien³ Fincher a renié le film et ne veut plus en entendre parler, son montage ciné avait déjà été largement remanié par le studio, et la version longue est appelé "l'assembly cut". Il parait qu'elle est très différente mais je ne l'ai jamais vue, il parait qu'elle ne contient pas la fameuse scène d'autopsie qui a foutu la nausée à une partie des techniciens sur le plateau.

La scène d'autopsie est toujours là, par contre, comme pour la version ciné, il s'agit pas de la complète qui rend malade... Pour ce qui change énormément entre les deux versions:
[Montrer] Spoiler
il y a l'hôte du xénomorphe, on passe d'un chien dans la version ciné à un bovin dans l'autre, et la suppression du jaillissement de la reine de la poitrine de Ripley.
Le reste est surtout de la rectification rendant le film mieux digeste et bien meilleurs. Pour moi, sur Alien 3, avec cette version retouchée, il y a un avant et après. Ce fut une redécouverte complète du film.

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Messagede Aer le Mer 17 Mai 2017, 22:18

Guwange > Non mais pour le 3 c'est vraiment important, sinon la moitié des scènes du film n'ont juste aucun lien logique entre elles. On parle pas de modifications mineurs qui changent deux trois trucs plus tard, la c'est comme si t'avais des chapitres en moins dans un bouquin.

--------------------------------------

Encore des films ? Encore sur le Mythe ??? Mais ou s'arrêtera cet homme ???!!!

Event Horizon.

Sorti en 1997 et réalisé par Paul W.S. Anderson.

Avant de le voir, j'étais déjà extrêmement partagé. D'un coté il y avait Laurence "goddamn" Fishburn et Sam "motherfucking" Neill à l'affiche, autant dire que je jouissais sur place ; de l'autre il y avait Paul W.S. Anderson à la réa qui est, avec Uwe Boll, en compétition pour le titre de Réalisateur Qui N'a Que Des Navets Sur Sa Filmographie (même s'il y aura bien un Gémini de passage pour vous assurer que Death Race est potable ou que la saga Resident Evil est sous-coté).

Le film démarre de manière okay, même si c'est pas ultra folichon, les moyens sont loin d'être inexistants et ça passe. Le spectateur note cependant déjà que les dialogues sont très moyens (spoiler, ils le resteront jusqu'au bout). Après une introduction toutes 90s et correcte, l'action démarre vraiment avec cette team d'astronautes qui vont chercher un vaisseau spatial censément disparu depuis des années. La, il y a un mieux, déjà parce que l'intérieur absurdement baroque du vaisseau donne un cachet très particulier au tout, puis les phénomènes paranormaux sont aussi de la partie, du coup bon, ça réveille l'intérêt.

Mais ça reste à ce niveau jusqu'à la fin, fin qui est quand même ultra légère, faut bien le dire, avec des défaillances de partout (acteurs, effets spéciaux, scénario...). Du coup brof.

Conclusion, il a pas fait un navet, juste un film pas terrible, ce qui l'empêche de concourir avec Uwe Boll.

Bonus : regardez le pendant dix minutes pour voir Laurence Fishburn en pleine crise d'Actarus, c'est juste fabuleux.

Maléfique.

Sorti en 2002 et réalisé par Eric Valette.

ER UI ER UI, un film français qui parle du Mythe, ce qui en fait donc deux à ma connaissance, avec Atomik Circus. Dans celui ci, nous retrouvons entre autre Gérard Laroche et Clovis Cornillac.

L'histoire est très simple : quatre co-détenus découvrent un jour un carnet de notes d'un ancien prisonnier qui semble contenir des formules magiques, ils décident donc de l'utiliser pour s'échapper de leur enfer carcéral.
La réalisation et le scripte le sont aussi, simple (mais pas simplistes). Avec très peu de moyens, une brochette d'acteurs qui gèrent et un storyboard extrêmement bien étudié, Valette arrive à pondre une histoire intime et prenante, littéralement entre quatre murs, avec cette touche de folie morbide propre au sujet. Très peu d'effusion de sang, mais énormément de glauque, tout est dans l'ambiance et la montée progressive de l'horreur mentale dans laquelle se retrouvent les personnages.

Le film est fluide et très plaisant à regarder, le caractère rapproché vis à vis des personnages fonctionne à merveille à mon sens, et c'est donc un petit plaisir de le voir. Un film que je recommande chaudement à toute personne qui s'intéresse au cinoche et au Mythe de Cthulhu (par contre la filmo de Valette derrière, pouvez oublier je crois...).

8 tentacules baveux sur 10.
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Messagede Gemini le Mer 17 Mai 2017, 22:34


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Messagede Ialda le Jeu 18 Mai 2017, 18:07

Question : peut-on creuser encore plus profond que la rentabilité négative de Ghost in the shell live ?

Réponse : http://www.screendaily.com/news/toei-a- ... ntID=44435

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Messagede Aer le Jeu 18 Mai 2017, 18:56

Je suis pas sur que la "loyal fanbase" méritait ça.
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Messagede Tetho le Jeu 18 Mai 2017, 19:02

Je lis le titre de l'article et je me dit qu'à la Toei ils ont oublié d'être modeste. Puis je réalise que "A Really Good Film Company" c'est le nom de la boite qui co-produit. Rien que le nom de leur partenaire sent le fail à plein nez.
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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Jeu 18 Mai 2017, 23:42

King Arthur : Bon. Par quoi commencer ? Déjà, posons le contexte. Guy Ritchie mélange plusieurs éléments des mythes arthuriens. Exit la symbolique chrétienne, l'histoire se déroule dans une Angleterre où nous trouvons encore les traces (en mauvais état) de l'occupation romaine ainsi qu'une forte tradition druidique, mais où la chevalerie moyenâgeuse existe déjà. Avec de la magie. Et des hipsters. Et des techno-vikings. Et David Beckham. Et un Chinois qui comme tous les Chinois enseigne les arts martiaux. Et qui les a enseigné à Arthur. Arthur qui par conséquent fait du kung-fu. Après, je dis qu'il n'y a pas la symbolique chrétienne... Le parcours du héros est totalement messianique, avec des références à la Bible pas trop subtils.
La bonne idée du film, c'est l'histoire personnelle d'Arthur. Elevé dans une maison-close, il a appris très tôt à survivre dans la rue, et arrivé à l'âge adulte se trouve à la tête d'une petite bande de malfrats animés de pas toujours bonnes intentions. Ce qui tombe bien puisqu'il s'agit justement du genre de personnage que Guy Ritchie aime bien dépeindre dans ses œuvres. Coïncidence ? Toujours est-il que cela va conditionner ses actions et ses rapports aux autres protagonistes, et le pousser sur la voie de la guérilla et de la résistance (en Français dans le texte) plus que sur celle de la victoire par le nombre et les ralliements. Il en résulte quelques séquences sur lesquelles le réalisateur semble plus appliqué que d'habitude, recourant notamment au montage de plusieurs scènes en parallèle façon Edgar Wright, avec explication du plan et passage à l'action simultanés. Sur ces moments-là, King Arthur fonctionne bien. Le reste du temps... moins.
Passé son enfance, le parcours du héros reste standard, avec en prime un rejet de ses responsabilités et de son destin, avant que l'antagoniste ne le force littéralement à lui péter la tête ; à ce niveau-là, il ne lui manquait plus qu'à violer son chien, le détacher ses liens, et se tatouer une cible sur la poitrine.
Le problème, c'est le traitement visuel, qui dans ses pires moments rappelle le Pompei de Paul WS Anderson. La photographie crue, presque dépressive, particulièrement visible lorsque le cinéaste filme les campagnes - avec une lumière digne de la fin du mois de Novembre dans le Nord de l'Angleterre - pourrait faire son petit effet naturaliste, si tout cela n'était pas perturbé par une profusion d'images de synthèse parfois honteuses. Cela commence dès la première scène, dans un dégueulis essayant vainement de convoquer Le Retour du Roi. Le côté fantastique ne parait pas souhaité par le réalisateur, puisqu'il semble à l'aise avant tout dans les passages n'y recourant pas, et ne parait là que pour justifier quelques scènes d'action plus impressionnantes. Scènes d'action filmées caméra à l'épaule et difficilement lisibles. Mais le summum, ce sont les combats à l'épée. Surtout le dernier. C'est Soulcalibur. Vraiment. Je n'exagère pas : les deux combattants, les armes blanches, la magie, les angles de caméra, et surtout une telle surabondance d'image de synthèse que nous avons l'impression de regarder une cinématique de jeu-vidéo. Je n'avais pas vu ça depuis le final du film Devilman. Sauf que Devilman possédait des faux-airs de PSX, là où avec King Arthur, nous sommes quand même plus proches de la PS3 voire de la PS4.
Tout n'est pas à jeter pour autant. Ce long-métrage repose sur une esthétique qui détonne un peu à une époque de blockbusters formatés, il possède quelques séquences assez jouissives et bien foutues dans leur conception, et je ne me suis pas trop emmerdé. Mais bon, cela ne vaut pas le coup d'aller au cinéma pour ça, il ne faut pas déconner.
Maintenant, reste à voir ce que le personnage va donner au sein de la Justice League.

EDIT : Dans le fond, le scénario de King Arthur pourrait être celui de n'importe quelle origin story du MCU ou du DCEU. OU plutôt, pas n'importe laquelle mais celle de Man of Steel. D'ailleurs, cela ne m'avait pas frappé sur le coup, mais un des personnages principaux de King Arthur porte le même nom qu'un membre de la JLA qui est justement un chevalier arthurien :mrgreen:

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Re: Le topic cinéma

Messagede chevkraken le Ven 19 Mai 2017, 22:04

Pour Saint Seiya live, je suis tout de même assez intrigué car même si iln'a pour l'instant aucun long métrage à son actif pour l'instant (il en aura un cette année avec le film The Witcher), le réalisateur choisi est loin d'être une quiche en mise en scène.

Les intro des jeux The Witcher et le teaser de Cyberpunk 2077 ont une putain de gueule
l'anti-fan vous attend. Ne vous laissez pas aveugler par l'amour que vous portez à vôtre œuvre fétiche, il ne vous le pardonnera pas.

Mais attention, ça ne l'empêche pas d'être un fanboy de Vanellope von schweetz!!!

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Re: Le topic cinéma

Messagede Ialda le Ven 19 Mai 2017, 22:36

Gemini a écrit:King Arthur : Bon. Par quoi commencer ? Déjà, posons le contexte. Guy Ritchie mélange plusieurs éléments des mythes arthuriens. Exit la symbolique chrétienne, l'histoire se déroule dans une Angleterre où nous trouvons encore les traces (en mauvais état) de l'occupation romaine ainsi qu'une forte tradition druidique, mais où la chevalerie moyenâgeuse existe déjà. Avec de la magie. Et des hipsters. Et des techno-vikings. Et David Beckham. Et un Chinois qui comme tous les Chinois enseigne les arts martiaux. Et qui les a enseigné à Arthur. Arthur qui par conséquent fait du kung-fu. Après, je dis qu'il n'y a pas la symbolique chrétienne... Le parcours du héros est totalement messianique, avec des références à la Bible pas trop subtils.
La bonne idée du film, c'est l'histoire personnelle d'Arthur. Elevé dans une maison-close, il a appris très tôt à survivre dans la rue, et arrivé à l'âge adulte se trouve à la tête d'une petite bande de malfrats animés de pas toujours bonnes intentions. Ce qui tombe bien puisqu'il s'agit justement du genre de personnage que Guy Ritchie aime bien dépeindre dans ses œuvres. Coïncidence ? Toujours est-il que cela va conditionner ses actions et ses rapports aux autres protagonistes, et le pousser sur la voie de la guérilla et de la résistance (en Français dans le texte) plus que sur celle de la victoire par le nombre et les ralliements. Il en résulte quelques séquences sur lesquelles le réalisateur semble plus appliqué que d'habitude, recourant notamment au montage de plusieurs scènes en parallèle façon Edgar Wright, avec explication du plan et passage à l'action simultanés. Sur ces moments-là, King Arthur fonctionne bien. Le reste du temps... moins.
Passé son enfance, le parcours du héros reste standard, avec en prime un rejet de ses responsabilités et de son destin, avant que l'antagoniste ne le force littéralement à lui péter la tête ; à ce niveau-là, il ne lui manquait plus qu'à violer son chien, le détacher ses liens, et se tatouer une cible sur la poitrine.
Le problème, c'est le traitement visuel, qui dans ses pires moments rappelle le Pompei de Paul WS Anderson. La photographie crue, presque dépressive, particulièrement visible lorsque le cinéaste filme les campagnes - avec une lumière digne de la fin du mois de Novembre dans le Nord de l'Angleterre - pourrait faire son petit effet naturaliste, si tout cela n'était pas perturbé par une profusion d'images de synthèse parfois honteuses. Cela commence dès la première scène, dans un dégueulis essayant vainement de convoquer Le Retour du Roi. Le côté fantastique ne parait pas souhaité par le réalisateur, puisqu'il semble à l'aise avant tout dans les passages n'y recourant pas, et ne parait là que pour justifier quelques scènes d'action plus impressionnantes. Scènes d'action filmées caméra à l'épaule et difficilement lisibles. Mais le summum, ce sont les combats à l'épée. Surtout le dernier. C'est Soulcalibur. Vraiment. Je n'exagère pas : les deux combattants, les armes blanches, la magie, les angles de caméra, et surtout une telle surabondance d'image de synthèse que nous avons l'impression de regarder une cinématique de jeu-vidéo. Je n'avais pas vu ça depuis le final du film Devilman. Sauf que Devilman possédait des faux-airs de PSX, là où avec King Arthur, nous sommes quand même plus proches de la PS3 voire de la PS4.
Tout n'est pas à jeter pour autant. Ce long-métrage repose sur une esthétique qui détonne un peu à une époque de blockbusters formatés, il possède quelques séquences assez jouissives et bien foutues dans leur conception, et je ne me suis pas trop emmerdé. Mais bon, cela ne vaut pas le coup d'aller au cinéma pour ça, il ne faut pas déconner.
Maintenant, reste à voir ce que le personnage va donner au sein de la Justice League.

EDIT : Dans le fond, le scénario de King Arthur pourrait être celui de n'importe quelle origin story du MCU ou du DCEU. OU plutôt, pas n'importe laquelle mais celle de Man of Steel. D'ailleurs, cela ne m'avait pas frappé sur le coup, mais un des personnages principaux de King Arthur porte le même nom qu'un membre de la JLA qui est justement un chevalier arthurien :mrgreen:


J'avais lu que le film était une cata, intéressant de savoir pourquoi et à quel point. Merci.

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Re: Le topic cinéma

Messagede Gemini le Ven 19 Mai 2017, 22:41

Ialda >> Cette vidéo résume bien les problèmes :mrgreen:



Je suis pourtant un fervent défenseur de ce cinéaste, et j'avais adoré The Man from UNCLE :|

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