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Ialda a écrit:Invasion Los Angeles, encore et toujours d'actualité
Tetho a écrit:Technical Specs
Runtime: 117 min | 116 min (2004 Director's Cut)
Si j'en crois IMDB tu veux récupérer l'autre version.
Zêta Amrith a écrit:guwange a écrit:Ok, je programme Alien : le huitième passager pour ce week-end
Note pour la prochaine fois : ne jamais dire sur MATA si tu n'as pas checké Blade Runner, Shining, La Horde Sauvage, 2001, Invasion Los Angeles, Gremlins, Robocop ou Night/Dawn/Day Of The Dead.
Et surtout, surtout, l'indétrônable Killer Klowns From Outer Space.
Zêta Amrith a écrit:guwange a écrit:Ok, je programme Alien : le huitième passager pour ce week-end
Note pour la prochaine fois : ne jamais dire sur MATA si tu n'as pas checké Blade Runner, Shining, La Horde Sauvage, 2001, Invasion Los Angeles, Gremlins, Robocop ou Night/Dawn/Day Of The Dead.
Et surtout, surtout, l'indétrônable Killer Klowns From Outer Space.
De toute façon, vous avez tous des goûts de chiotte, Blade 1 ça éclate Blade 2.
guwange a écrit:Ah oui tiens, comme la suite de blade runner va sortir, ça va être l'occasion de me mater pour la première fois, le premier film.
guwange a écrit:Tetho a écrit:Technical Specs
Runtime: 117 min | 116 min (2004 Director's Cut)
Si j'en crois IMDB tu veux récupérer l'autre version.
Je n'ai récupéré que le director's cut, en général ce terme-là veut dire que le réalisateur préfère que l'on regarde ce montage-là .
Tetho a écrit:Pour Blade Runner ça ne se discute pas, la Final Cut est le seul montage sur lequel Scott a directement travaillé et eut le dernier mot.
Pour Alien³ Fincher a renié le film et ne veut plus en entendre parler, son montage ciné avait déjà été largement remanié par le studio, et la version longue est appelé "l'assembly cut". Il parait qu'elle est très différente mais je ne l'ai jamais vue, il parait qu'elle ne contient pas la fameuse scène d'autopsie qui a foutu la nausée à une partie des techniciens sur le plateau.
Gemini a écrit:King Arthur : Bon. Par quoi commencer ? Déjà, posons le contexte. Guy Ritchie mélange plusieurs éléments des mythes arthuriens. Exit la symbolique chrétienne, l'histoire se déroule dans une Angleterre où nous trouvons encore les traces (en mauvais état) de l'occupation romaine ainsi qu'une forte tradition druidique, mais où la chevalerie moyenâgeuse existe déjà. Avec de la magie. Et des hipsters. Et des techno-vikings. Et David Beckham. Et un Chinois qui comme tous les Chinois enseigne les arts martiaux. Et qui les a enseigné à Arthur. Arthur qui par conséquent fait du kung-fu. Après, je dis qu'il n'y a pas la symbolique chrétienne... Le parcours du héros est totalement messianique, avec des références à la Bible pas trop subtils.
La bonne idée du film, c'est l'histoire personnelle d'Arthur. Elevé dans une maison-close, il a appris très tôt à survivre dans la rue, et arrivé à l'âge adulte se trouve à la tête d'une petite bande de malfrats animés de pas toujours bonnes intentions. Ce qui tombe bien puisqu'il s'agit justement du genre de personnage que Guy Ritchie aime bien dépeindre dans ses œuvres. Coïncidence ? Toujours est-il que cela va conditionner ses actions et ses rapports aux autres protagonistes, et le pousser sur la voie de la guérilla et de la résistance (en Français dans le texte) plus que sur celle de la victoire par le nombre et les ralliements. Il en résulte quelques séquences sur lesquelles le réalisateur semble plus appliqué que d'habitude, recourant notamment au montage de plusieurs scènes en parallèle façon Edgar Wright, avec explication du plan et passage à l'action simultanés. Sur ces moments-là, King Arthur fonctionne bien. Le reste du temps... moins.
Passé son enfance, le parcours du héros reste standard, avec en prime un rejet de ses responsabilités et de son destin, avant que l'antagoniste ne le force littéralement à lui péter la tête ; à ce niveau-là, il ne lui manquait plus qu'à violer son chien, le détacher ses liens, et se tatouer une cible sur la poitrine.
Le problème, c'est le traitement visuel, qui dans ses pires moments rappelle le Pompei de Paul WS Anderson. La photographie crue, presque dépressive, particulièrement visible lorsque le cinéaste filme les campagnes - avec une lumière digne de la fin du mois de Novembre dans le Nord de l'Angleterre - pourrait faire son petit effet naturaliste, si tout cela n'était pas perturbé par une profusion d'images de synthèse parfois honteuses. Cela commence dès la première scène, dans un dégueulis essayant vainement de convoquer Le Retour du Roi. Le côté fantastique ne parait pas souhaité par le réalisateur, puisqu'il semble à l'aise avant tout dans les passages n'y recourant pas, et ne parait là que pour justifier quelques scènes d'action plus impressionnantes. Scènes d'action filmées caméra à l'épaule et difficilement lisibles. Mais le summum, ce sont les combats à l'épée. Surtout le dernier. C'est Soulcalibur. Vraiment. Je n'exagère pas : les deux combattants, les armes blanches, la magie, les angles de caméra, et surtout une telle surabondance d'image de synthèse que nous avons l'impression de regarder une cinématique de jeu-vidéo. Je n'avais pas vu ça depuis le final du film Devilman. Sauf que Devilman possédait des faux-airs de PSX, là où avec King Arthur, nous sommes quand même plus proches de la PS3 voire de la PS4.
Tout n'est pas à jeter pour autant. Ce long-métrage repose sur une esthétique qui détonne un peu à une époque de blockbusters formatés, il possède quelques séquences assez jouissives et bien foutues dans leur conception, et je ne me suis pas trop emmerdé. Mais bon, cela ne vaut pas le coup d'aller au cinéma pour ça, il ne faut pas déconner.
Maintenant, reste à voir ce que le personnage va donner au sein de la Justice League.
EDIT : Dans le fond, le scénario de King Arthur pourrait être celui de n'importe quelle origin story du MCU ou du DCEU. OU plutôt, pas n'importe laquelle mais celle de Man of Steel. D'ailleurs, cela ne m'avait pas frappé sur le coup, mais un des personnages principaux de King Arthur porte le même nom qu'un membre de la JLA qui est justement un chevalier arthurien
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