Lu le chapitre sur Akira, qui est plus de l'acharnement que de l'analyse. Pierre Pigot semble avoir des comptes à régler avec le titre, et d'ailleurs plus largement avec Otomo. Et pour ceux qui apprécieraient le manga aussi, puisqu'il semble s'être attelé à faire de la lecture de ce passage un moment aussi désagréable à passer que celui qu'il a eu en lisant Akira.
En simplifiant, je n'ai malheureusement retenue de ce procès que la mainte répétition qu'Akira n'est qu'une œuvre sans message, vide de sens, sans objectif autre que de combler les vices sadiques de son auteur et de ses lecteurs. Il ne dit bien loin que des inepties, au contraire, mais il n’approfondit jamais son analyse au-delà, comme si son but était avant tout de briser le mythe. J'avoue, que j'ai été un peu décontenancé et que lourdeur m’a gâcher la lecture et peut-être fait passer rapidement des passages qui auraient mérités plus d'attention.
Heureusement, la suite semble plus légère. Chapitre suivant

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Pierre Pigot a écrit:Quand à leurs corps,, ils relèvent aussi de cette relative rondeur, tout en étant construits par leurs vêtements en plis raides - ces plis n'étant en réalité qu'une seule chose, la case ou la planche où ils seront déchiquetés, mis en pièces, devenus lambeaux de vagabond ou linceul de cadavre ensanglanté.
Allez, zou, un tranxène et au lit.
Point positif, qui m'en a remis un couche pour me donner envie de voir Neon Genesis Evangelion
Pierre Pigot a écrit:un avatar dégradé de son prédécesseur
Dégradé... que de promesses
