Plébiscité par de nombreux spécialistes de la bande dessinée japonaise, le tant attendu premier volume de
Chiisakobé sera en librairie le
1er octobre.
« Chiisakobé is my favourite manga of the year – subtle, stylish and simmering with emotions. » Paul Gravett
«Un conte langoureux, à la poésie proche de Wes Anderson» Marius Chapuis (Libération)
« Avec Chisakobee, Mochizuki tourne fermement le dos au manga industriel. Forme et fond s’unissent dans cette ode à la beauté du Japon contemporain et du travail artisanal, avec un sens évident du détail et du geste parfait. Le meilleur manga de l’année » stéphane beaujean (Kaboom, FIBD)
A ne pas louper également le
recueil Mirages d’été de Kazu Yuzuki pour continuer, en ce début d’automne, à invoquer l’été japonais. Dans ce roman graphique littéraire aux accents cinématographiques qui ne sont pas sans rappeler les films de
Mikio Naruse ou de Shohei Imamura, Kazu Yuzuki nous dévoile un Japon rural et ses habitants, chez qui se mêlent des sentiments diffus teintés de nostalgie. L’éveil à la sexualité et la perte de l’innocence des jeunes filles en fleurs nous rappelle leur passage immuable à l’âge adulte, si poétiquement représenté par l’Ophélie chrysalide de la couverture.
Chiisakobé (Le serment de Shigeji) vol.1Un livre de
Minetaro MochizukiTraduction Miyako Slocombe
208 pages – broché – 15 €
Format 15x21cm
Paru en octobre 2015
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté», il fait le serment de reconstruire Daitomé.
Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles.Adaptation du célèbre roman de
Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d’aujourd’hui,
Chiisakobé attire d’abord le regard par son dessin pop, agréable et élégant, qui nous donne envie de nous attarder sur chaque case. De même, la finesse des expressions de ces personnages au caractère complexe nous incite à nous reconnaître en eux. D’une composition originale et rempli d’humour, l’univers de Chiisakobé charme le lecteur tout en le prenant rapidement dans son suspense : Shigeji parviendra-t-il à reconstruire Daitome ? Comment va évoluer la relation entre Ritsu et Shigeji ? Quel avenir attend les orphelins ?
Mirages d’été (sous les néfliers du Japon)Traduction Miyako Slocombe
200 pages – relié – 21 €
ISBN 9782-35348-0753
Paru en septembre 2015
Un petit garçon atteint de rougeole doit garder le lit tandis que sa grande sœur et son amie révisent leurs examens ; par un jour de pluie, des enfants venus d’on ne sait où viennent s’abriter dans une bibliothèque ; une jeune fille, accusée à tort par son professeur, doit nettoyer la salle de sciences naturelles… Huit petites histoires a priori anodines sont ici réunies, décrivant avec une infinie délicatesse les émois de jeunes adolescents à l’aube de leur découverte de la sexualité.Dans un style proche de
Yoshiharu Tsuge, Kazu Yuzuki dessine des héroïnes au corps empreint d’érotisme qui rappellent aussi parfois les dessins de
Kazuichi Hanawa. La plupart de ces histoires ont été réalisées dans les années 1980 — seule la dernière a été dessinée en 1995, et leurs intrigues se déroulent presque toujours l’été, évoquant la nostalgie de l’enfance et des souvenirs de vacances dans une campagne japonaise à la verdure omniprésente. ,Chaque fois ou presque, des éléments a priori anodins vont venir perturber le quotidien, et faire basculer le lecteur dans l’irréel et le fantastique, comme s’il assistait à un étonnant mirage d’été.