J'vais essayer de poster la suite avant la reprise.
Si vous voulez rajouter quelque chose, pas de spoil sur les trois derniers, siouplaît. Tout comme je n'ai pas encore lu ce qui s'est dit après les avis sur le 10.
06 La guerre des caleçons et des boléros, baby
Le symétrisme constant alourdit considérablement l'épisode par sa mise en scène répétitive sans autre intérêt que de placer un effet miroir. Néanmoins, si la guerre de l'absurde ne nous aura que légèrement touché, la fin est un réel instant de grâce où ce Dandy, pourtant si poseur dans les premières minutes, obtient son meilleur profil avec ses cheveux qu'on dirait mouillés, au point qu'il en vient à littéralement briller, à son corps défendant.
Tu m'auras quand même bien déçu, Michio MIHARA.
07 Une course de l'espace, c'est dangerous, baby
Space Dandy sans une course de l'espace, ça aurait tout de suite eu moins de gueule. C'est le passage obligé, d'autant plus si la dite série est descendante en droite ligne de l'esprit Redline.
Malheureusement, le déroulement des événements est catastrophique avec des coupures toutes les dix secondes eyecatches inclus, faisant de la course un ensemble de courts sketchs cloisonnés plus qu'une nappe d'adrénaline parsemée de gags. Pour dire, Dandy est parfois devant, parfois derrière, sans qu'on sache trop comment.
Dandy arrive néanmoins à ridiculiser tout ce qui se passe à l'aide de son talent irréprochable mais l'humour perd en vélocité à mesure qu'il se recycle ou tente de se raccorder avec son objectif initial, le duel cylindré contre le Prince. La fin, en accord avec le reste, finit de perdre le spectateur avec l'ultime beude dans son coin qui tente d'invoquer maladroitement l'esprit Space Dandy sans vraiment y parvenir, collant plus à un cahier des charges qu'à un final réfléchi.
08 La planète au clébard solitaire, baby
Je ne sais pas trop quoi dire sur cet épisode. On s'emmerde un peu au début puis séquence émotion, on chiale trois gouttes avant de passer aux... ce n'est pas le premier épisode à nous faire le coup mais ça passe du coq à l'âne n'importe comment avec des idées peu exploitées, un vague thème pour lier la mayonnaise, des gags qui tombent à plat. La planète qui se disloque pour devenir un trou noir, ce n'est que la troisième fois qu'ils nous font le coup. L'explication à propos de Laïka est gratuite et nous donne l'impression d'un mec qui a lu un Science et Vie Junior et qui nous régurgite ça vite fait parce que ça fait cool et qu'il n'a surtout pas d'idées. Ca me rappelle Jinrui wa Suitai Shimashita et son épisode sur l'anomalie Pioneer qui avait vraiment su incorporer son "fait scientifik" avec brio sans passer par la case voix off sur petites coupures de journaux.
El Kamui a écrit:Épisode 08: C'est un peu tiré par les cheveux, mais le frigo qu'on voit et la créature qui est dedans c'est pas un clin d’œil à un épisode de Cowboy Bebop ?
Même réflexe.
09 Les plantes sont aussi des êtres vivants, baby
Inutile de chercher de qui est l'épiso... ha bah mince alors, c'est d'Eunyoung Choi... bon, c'est pas comme si ça changait grand chose. L'épisode surclasse largement tout ce qui s'est fait précédemment en terme de décors (applaudissons bien fort Kevin Aymeric), de musique (à part celle qui fait mal aux oreilles), d'ET-design, de bruitage, de sensibilité. On retrouve avec bonheur Kaiba et son univers coloré, doucement dingue.
La fille végétale était adorable (totalement en résonance avec Adélie de l'épisode 5) et on se tape un vrai final émotionel tout en tranquillité, rien à voir avec l'épisode précédent où l'on fait jouer un clébard à la balle avant de le faire mourir pour passer l'aspi en voix off la seconde d'après. Je rejoins Milo, c'était plus que jamais du René Laloux qui nous émerveille à chaque plan par tant de créativité. Quand je pense à tous ceux qui crachaient sur Eunyoung Choi parce qu'elle avait soit-disant des goûts de merde ruineux. Désolé mais la différence ça donne ce genre d'épisodes, pas du copier-coller, de l'équilibre étalonné à la A-1 ou du charcutage à la Sidonia no Kishi qui pense que l'animation est un jeu-vidéo alors qu'on devrait y voir une toile blanche prête à subir l'assaut du pinceau (surtout en adaptant du NIHEI, bande de taches). Vrai amour des couleurs et des formes. 20 minutes de liberté permettant un réel épanouissement qui ne peut que nous être profitable. De là à "sauver l'animation"... bon, on verra ça au bilan.
10 Demain est un autre jour, baby
Si l'épisode 9 est mon préféré en terme d'identité visuelle et musicale, celui-ci (ex-aequo avec le 5) surfe sur le haut de la vague avec son script du tonnerre faisant d'une boucle temporelle le moyen d'une parodie de film de catharsis familiale. Gros tacle dans la face de l'E8 emmerdant à mourir, la répétition n'est que le symbole de la monotonie du quotidien chez les braves gens. Faire de Mew, un perso douteux, le centre d'un gentil drame nostalgique rappelant le cinéma japonais d'après-guerre, c'est un exploit qui mérite d'être acclamé.
Pour la première fois, l'humour de la team Baka Bonkura Ponkotsu a fait mouche à tous les étages, même lorsqu'ils font une énième blague avec oppai dedans. Ca n'a rien d'étonnant vu la maîtrise de l'ensemble.
Bref, cet épisode était une
Ialda a écrit:Du coup, comment Mew a fait pour s'échapper de la planète la première fois... ?
C'est l'énergie de l'arme Gogol qui trafique le calendrier.