Avis sur nos derniers manga

[Aer]

Je croyais avoir posté un message parlant de Zéro pour l'éternité mais apparemment non.

Lu le tome 2 cet après midi et c'est toujours aussi bon, le trait m'a même paru plus fin sur les personnages durant ce volume, et certaines cases respiraient juste l'émotion tellement l'auteur arrive bien à cerner ce qu'il faut.

Pour ceux qui ne connaitraient pas trop, c'est un manga édité en 5 tome chez Akata (le dernier tome est sortit ce mois ci) qui raconte la vie d'un pilote de Zéro durant la WWII, vu par les recherches qu'effectue son petit fils désireux d'en apprendre plus sur ce grand père "mort au combat".

C'est très bon, très copieux, l'édition est particulièrement soignée (zéro fautes, coquilles, whatever, discrètes notes de bas de page pour deux trois trucs), mis en page et inclusion des caractères très pro. Première fois que je prenais du Akata et je trouve ça très appréciable.
Niveau graphisme, l'accent est mis sur les machines, et le travail de nazi du dessinateur pour avoir des avions et des bateaux fidèles est incroyable. C'est vraiment du travail de dingue. Les personnages sont moins détaillés, mais ne jurent pas non plus, surtout au niveau des habillages des soldats. Niveau scénario ça tient la route, j'aime bien le héros, j'aime évidemment beaucoup les "vieux" qu'il rencontre (d'anciens soldats en majorité), chacun avec sa propre vie, depuis la fin de la guerre, et son propre point de vue. On est clairement dans le gris et c'est prenant, très prenant. J'ai ressentis beaucoup d'émotion durant ces lectures, donc hâte de poursuivre.

[KARAFACTORY]

CHRONIQUE COMPLETE ICI : http://www.bodoi.info/saitaker-1-2/

Extrait :
"L’éditeur Doki Doki s’est spécialisé dans la collection des œuvres du prolifique scénariste Lim Dall Young (Freezing) et de son collectif de dessinateurs. Amoureux des récits d’action/sexy aux scénarios parfois très denses, ce conteur aux goûts hétéroclites raconte avec Re-Birth la descente aux enfers d’un frère et d’une sœur ressuscités en morts-vivants capables de chasser les anges ! Drames, folie, trahisons et paranoïa sont au menu du manga le plus noir et pessimiste de son auteur, doublé d’une réflexion sur la morale humaine ! Il se termine sur un cliffhanger assez déroutant et appelant une suite, qui n’est autre que Sai:Taker… et qui est une comédie à la limite de la parodie !"

[Adnae]

Petite question à ceux qui achètent des manga en jap, est-ce que les furigana peuvent être présents dans la prépublication et pas dans le volume relié?

En fait, j'aimerais me prendre Pumpkin Scissors en japonais vu que Pika les édite à raison d'un tome tous les 1an et demi, et j’ai vu qu'il y avait des furigana dans les raws trouvables sur le net. Seulement, je me souviens pas les avoir vus dans les volumes reliés chez Book Off la dernière fois que je suis passé à Paris l'année dernière, mais ma mémoire peut me jouer des tours. Donc est-ce que je peux commander sans crainte ou est-ce qu'il arrive que les furigana sautent entre la prépublication et l'édition reliée?

Merci d'avance

[KARAFACTORY]

Extrait : "De coups de théâtres en séquences de suspense horrifique, Taro Nogazaka sait y faire pour nous mettre les nerfs à vif. Et il n’est pas rare que le lecteur commente à voix haute certaines situations se déroulant sous ses yeux. Vous savez, ces fameux: « Ah mais pourquoi il fait ça ? Non, n’y va pas ! Ah trop tard ! » Rares sont les ouvrages qui font cet effet plutôt réservé à des soirées télévisuelles de tension devant le petit écran. "

CHRONIQUE DISPO ICI : http://www.bodoi.info/la-tour-fantome-1/

[KARAFACTORY]

CHRONIQUE DISPO ICI : http://www.bodoi.info/dimension-w-1/

Extrait : "Dans ce nouveau titre paru en France, l’auteur parvient à nous proposer un thriller futuriste grand public, riche en personnages charismatiques et en situations qui n’auraient pas fait tâche dans un Blade Runner ou même un Ghost in The Shell."

[KARAFACTORY]

EXTRAIT : "Et c’est un peu la force et l’exigence de ce manga : sa densité. Tout vous sera expliqué à travers une quantité de textes assez impressionnante. S’il faut s’armer de patience et de concentration pour bien tout assimiler, on se réjouit que la partie graphique ait été confiée au très talentueux Shinjirô, déjà auteur du manga d’action Taboo Tatoo (Doki-Doki). Avec un dessin un poil plus épuré, celui-ci s’en donne à cœur joie dans les scènes d’action épiques narrant les joutes des Servants !"

CHRONIQUE COMPLÈTE ICI : http://www.bodoi.info/fate-zero-1-2/

[shun]

- la tour fantome 1 : le personnage principal est le cliché même de ce que je déteste, flate, déchet de la société, obsédé, irréfléchi etc ... et ce côté glauque/sex non merci, j'ai pas tenu le tome complet.

[KARAFACTORY]

Clair que le perso principal est une horreur, mais c'est son rôle.
Mais il est clair pour moi que le "vrai" perso principal est Tetsuo, plus mystérieux, ambigu, intelligent, etc....

[Ramior]

Pas encore lu, mais j'aimerais des avis sur l'une des prochaine sortie de Kana :

[Montrer] Spoiler

Mon histoire arrive en avril !

Nous avons le plaisir de vous annoncer l'acquisition d'une nouvelle série qui compte actuellement 4 tomes au Japon et est toujours en cours : « Mon histoire » (Ore Monogatari!!) de Aruko et Kazune Kawahara !

Mon histoire est un shôjo totalement atypique. En effet, pas d’héroïne cette fois, mais un héros qui parviendra à toucher autant les garçons que les filles grâce à des thèmes variés tels que l’adolescence, la popularité, l’amitié et l’amour.



Pour plus de détails, Voici le résumé du tome 1 :
Takéo Gôda est un lycéen pataud bâti comme une armoire à glace. Les filles dont il tombe amoureux s’éprennent toutes de son ami d’enfance : le beau Sunakawa. Mais un jour il sauve une jeune fille des griffes d’un pervers. Et, pour la première fois, il semble qu’une fille craque pour lui!
Avec un ton plein d’humour et une intrigue remplie de rebondissements inattendus, ce titre a déjà prouvé sa valeur en accumulant les récompenses depuis sa sortie au Japon. Les deux premiers tomes paraîtront chez nous ce 18 avril 2014.

source : Kana

Au cas où vous vous demanderiez pourquoi ça m’intéresse; bien disons que c'est que l'histoire d'un homme au physique disgracieux qui arrive à trouver l'amour on retrouve ça plutôt dans des publication destiner au garçon, donc je suis intrigue par son traitement pour le publique féminin.

[Aer]

Bon, avec l’appât que m'avait balancé Natth j'ai donc fini par craquer et prendre ce premier tome de Gangsta. Et c'était giga de la balle. Comme le soulignait Ileca, le dessin est en effet super propre et donne une bonne ambiance décrépie à cette étrange ville qu'on imagine au bord de l'explosion à chaque instant. C'est assez intriguant pour qu'on ait bien envie d'avancer, les personnages sont cool et pas chiants. J'ai trouvé presque surprenant que l'auteur s'amuse à mettre des ptits dessins SD humoristiques à certains moments (comme dans un FMA), mais ça passe pas trop mal au final, et ça permet de détendre le truc.

J'attends de voir à quoi ressemblera le scénario, c'est vrai que ce premier tome posait surtout les personnages et l'ambiance, avec des petites tranches du quotidien des deux hommes à tout faire. Pas que ça soit dérangeant non plus, y'a quand même une certaine qualité que ce soit niveau écriture ou mouvement entre les cases. J'ai cru comprendre que c'était le premier manga sortit en format tankûbon de la dame, et ben chapeau en tout cas.

[Ileca]

Ca y est, j'ai retrouvé à quoi me faisait penser son trait "gérontophile". Il me fait penser à celui de BASSO voir d'EST EM. Faut aimer.

Quant à moi, c'est la seconde fois que je tente de lire Reversible Man à la fnuc. A chaque fois, je m'y prends mal, j'ai la panse bien pleine et la clim qui me tape direct sur la nuque. Obligé de reposer le manga deux fois tellement je frise le malaise. A croire que je me transforme en petite nature. Mais j'y arriverai, je le jure !
A la place, j'ai fini Scumbag Loser. Tout pue la sincérité du bon gros déchet de l'humanité dans un monde de merde, jusqu'au dessin pourrave. Récit horrifique qui contentera le temps d'une lecture. Un peu faible pour valoir l'achat. C'est ce que je reproche à certains mangas de chez Ki-oon. Une tendance à parier sur des concepts qui claquent comme King's Game, la manne TSUTSUI ou le must du must... Doubt, alors qu'ils sont loin d'être solides pour ne pas dire faibles. Trop d'effet d'annonce pour ces séries. Ceci dit, Scumbag Loser reste un manga sympathique à lire entre deux rayons.

[Aer]

Tu t'y connais en Yaoi dit donc.

[Eltreum]

Récit horrifique qui contentera le temps d'une lecture. Un peu faible pour valoir l'achat. C'est ce que je reproche à certains mangas de chez Ki-oon. Une tendance à parier sur des concepts qui claquent comme King's Game, la manne TSUTSUI ou le must du must... Doubt, alors qu'ils sont loin d'être solides pour ne pas dire faibles. Trop d'effet d'annonce pour ces séries.

Je pense pareil pour une partie des manga chez Ki-oon :/
Ce qui m'empêchera pas de tenter Ad Astra.

[Natth]

Aer : Ca tombe bien, tu vas pouvoir acheter le tome 2 et 3 en même temps. J'espère que la suite te plaira ^^

Ca y est, j'ai retrouvé à quoi me faisait penser son trait "gérontophile". Il me fait penser à celui de BASSO, alias Natsume ONO, voir d'EST EM. Faut aimer.

Fixed
N'empêche, que tu aies pensé en premier au BL alors que l'une de ces auteurs a sorti trois titres seinen en France, je trouve ça suspect
Blague à part, j'aime beaucoup le trait de Natsume ONO/BASSO et EST EM, ce qui explique peut-être une partie de mon intérêt pour Gangsta. Je pense que l'auteur dégage beaucoup de personnalité d'un point de vue graphique.

Je pense pareil pour une partie des manga chez Ki-oon :/
Ce qui m'empêchera pas de tenter Ad Astra.

Je suis un peu dans la même situation. Je n'ai vraiment commencé à suivre les sorties Ki-oon qu'avec des titres comme Bride Stories, Cesare, Green Blood ou Ad Astra. J'hésite pour Wolfsmund, car le premier tome ne m'a pas beaucoup plu. J'attends que la série soit finie pour me décider. Je lis aussi Pandora Hearts pour son scénario à tiroirs, plutôt rare dans un manga classé shônen. Je pense que c'est d'ailleurs rare dans le manga tout court, voire la BD. L'auteur cherche à surprendre son lecteur et le résultat est souvent très réussi.

[Ileca]

J'hésite pour Wolfsmund, car le premier tome ne m'a pas beaucoup plu. J'attends que la série soit finie pour me décider.

Wolfsmund, après trois tomes, mise trop sur le bras de fer avec le Col du Loup et on en vient à se dire que son seul intérêt réside dans les approches nouvelles des voyageurs. Quant à la violence, tu as un peu l'impression qu'il copie la recette de son mentor pour donner dans la surenchère facile, le format épisodique n'aidant pas à enlever l'impression que l'épisode suivant sera encore plus cruel que le précédent.
Où j'en suis rendu, le manga n'exclue pas de faire décoller l'intrigue. A suivre.

N'empêche, que tu aies pensé en premier au BL alors que l'une de ces auteurs a sorti trois titres seinen en France, je trouve ça suspect

Même pas, j'ai utilisé BASSO car c'est plus simple à retenir que Natsume ONO. Je n'ai pas lu ce qu'il a fait en yaoi. Pas ma tasse de thé, je suis bien plus otokonoko, deux approches différentes même s'il est uber difficile d'en tracer les frontières.
D'ailleurs, puisque Aer est jaloux, il peut comprendre ce que je dis sans remettre en cause sa virilité en se rappelant le chara-design de Sarai-ya Goyô, sachant qu'il a au moins vu le premier épisode. Il y a aussi Ristorante Paradiso.

Onnanoko Tokidoki Otokonoko

La nouvelle élève transférée se révèle être l'amie d'enfance du protagoniste, ce qui induit que cette jolie fille n'est autre qu'un mec. Oui, vous la voyez, la petite bosse sur la couverture ?

Je crois que mon résumé exprime bien la profonde platitude du titre qui n'a rien à raconter. Ca se limitera donc à du rougissement de la part du héros avec des situations à peine embarrassantes, des clichés encore des clichés, jusqu'au "tu ne me crois pas ? tu veux toucher ?" aka le cliché numéro un du travestissement. C'est une des failles qu'on voit souvent dans ce genre de mangas qui ne se préoccupent que de prendre un nouveau fétiche sans avoir la moindre foutre idée de comment l'utiliser ingénieusement. Ca sert à palier la médiocrité du mangaka qui a aucun moment ne saura nous faire rire et dont la réflexion sur le sujet se limite à intégrer un travelo, au Japon qui plus est, avec l'excuse que la prof principale est une shemale. Urg. On place à côté un gros lourdingue amoureux qui va se fritter sans cesse avec le protagoniste par jalousie + une lesbienne, les deux ignorant le statut sexuel de leur proie pour donner le final le plus ridicule qui soit, le tout le devant sans doute à la décapitation prématurée du titre dans son mangashi. Pas un mal devant tant de chiantitude.

Je dois être abonné parce que j'ai pris un titre au pif dans ma médiathèque, Prunus Girl, et je suis tombé sur une histoire de travesti. Je vois "Sélection du mois Manga-News, Nolife" alors que Manga-News lui colle 12/20 sur son site. Plutôt légère la sélection du mois.

Machin tombe nez à nez avec une charmante jeune fille lors de la remise des résultats d'entrée au lycée. Quelle ne sera pas sa surprise lorsqu'elle annoncera devant tout le monde être un garçon.

Vous le sentez le résumé copié/collé de ma précédente critique ?
Même en France, je pense que l'institution scolaire tirerait la gueule de voir un de ses élèves se travestir et je ne parle même pas des moqueries qu'il devrait supporter. Mais non, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes au pays de l'ijime. C'est limite aussi si se rouler une pelle entre mecs n'a pas d'incidence, parce qu'on est pote, hein ?
Ce titre, à part être mignon, n'a rien à nous proposer au-delà d'une succession de situations où le protagoniste essaie de ne pas céder à la tentation de son "pote" qui le taquine sans cesse. Humour zéro, zéro réflexion. On dirait une romance hétéro soporifique de base avec un long running gag sur le fait que "c'est un mec" et qui pourrait donc être remplacé par n'importe quoi d'autre.
J'ai bien envie d'abandonner, j'en suis au chapitre 8 où

[Montrer] Spoiler

la nouvelle transférée se présente comme suit : "je m'appelle Shion Hanazaka ! Autant vous prévenir tout de suite. Je suis une fille ! (sans blague) Mais... j'aime les filles !!!". Son but dans la vie : piquer les copines du héros. Youhou !

Et il nous fait aussi le coup du "tu ne me crois pas ? tu veux toucher ?"...

Si encore ces titres étaient bordeline mais même pas, on se contente de tourner les pages en baillant et si ces titres font parler d'eux, c'est uniquement grâce à leur sujet.

Et puis tant qu'à faire, je me suis encore tapé un titre qui possède exactement les mêmes défauts, je parle de Monster Musume no Iru Nichijou.

Ouais, la couverture aurait dû me prévenir mais que voulez-vous, ce n'est pas parce que c'est moche que c'est mauvais et les titres avec des monmusu sont rares.
Bon, que dire... ça parle de la découverte récente d'autres espèces et de la mise en marche d'un programme d'échange ou un foyer d'accueil humain doit s'occuper d'un monstre. Le mangaka n'a pas une once d'humour, il est en automatique sur les blagues inter-espèces. En tout et pour tout, j'ai ri une fois avec une prise d'otage par des orcs dont les revendications sont plus d'orc x royal knight dans les dôjins et qui se font avoir parce que leur instinct leur dicte de violer les otages derrière la baie vitrée.
Voilà l'unique et dernière fois où l'auteur aura su jouer avec les clichés. A part ça, le mangaka n'a tellement pas d'idées qu'il se contente d'ajouter des nouveaux monstres au harem du protagoniste. Au tome 4, elles sont déjà cinq dans la maison et les blagues sont toujours du même niveau, le fanserv est à pleurer. La motivation de ces filles ? Se marier avec le mec.
La série a dépassé les 900000 exemplaires vendus, peut-être même le million. C'est là qu'on se rend compte qu'un mangaka n'a qu'à occuper un nouveau créneau en appliquant de la manière la plus académique et molle les clichés du genre tout en tartinant le tout d'une grosse dose bien merdique de fanserv pour vendre. Osef de l'inspiration.

Au final, je n'ai que ce que je mérite car j'ai lu deux de ces titres parce que j'ai fait une recherche par fétiche. La rareté et le manque de critique aidant, on est un peu obligé de se taper tout un tas de daubes avant de tomber sur quelque chose de bon. Je suis sur Yubisaki Milk Tea et la prochaine fois, je tente Centaur no Nayami. Et oui, je connais SHIMURA Takako.

[Aer]

Fait gaffe quand même, à force de stalker ma mal, je vais finir par croire que tu veux attirer mon attention.

(Fait partie de ces nombreuses séries commencées et mises de coté qui restent dans l'éternel oubli pendant des années, tristesse, ça avait l'air vraiment cool de mémoire :/)

[Ileca]

Ca dépend, est-ce que lorsque tu mets une robe, on se retourne sur ton passage on te confond avec une jolie fille ?

[Aer]

Je crois qu'il est scientifiquement impossible de me confondre avec une fille, quel que soit la robe que je porte (et pourtant je rentre dans des tailles qui feraient criser les utilisatrices de ce forum).
Même quand j'avais les cheveux longs ça faisait vraiment pas féminin.

[Ramior]

Euh Ileca c'est des titres porno tes deux premiers manga ou c'est disponible pour un large publique ?

[Gemini]

Méfiez-vous de Prunus Girl : à l'instar de son héroïne, c'est un shônen vendu dans une collection shôjo. Or, les shônen romantique, c'est quand même souvent de la merde. Et, en l'occurrence... ben c'en est.

[Natth]

Wolfsmund, après trois tomes, mise trop sur le bras de fer avec le Col du Loup et on en vient à se dire que son seul intérêt réside dans les approches nouvelles des voyageurs. Quant à la violence, tu as un peu l'impression qu'il copie la recette de son mentor pour donner dans la surenchère facile, le format épisodique n'aidant pas à enlever l'impression que l'épisode suivant sera encore plus cruel que le précédent.
Où j'en suis rendu, le manga n'exclue pas de faire décoller l'intrigue. A suivre.

C'est un peu l'impression que j'avais gardée. Mais si je me fie aux résumés des volumes suivants et aux propos d'une amie, le scénario décolle justement à partir du tome 4. Cependant, je préfère attendre la fin de la série pour être sûre que tout ne retombe pas comme un soufflé. Je pense que ce ne sera pas bon signe si elle s'éternise. Pour l'instant, Ki-oon a rattrapé la parution japonaise et le volume 5 s'est paraît-il arrêté à un moment très important.

Pas ma tasse de thé, je suis bien plus otokonoko, deux approches différentes même s'il est uber difficile d'en tracer les frontières.

Ah, c'est vrai que le travestissement n'est pas du tout mon truc surtout quand le personnage ressemble à ce point à une fille... Est-ce que tu as essayé Love me tender ? Je crois qu'il est classé BL au Japon, mais je n'en suis pas tout à fait sûre. En France, Taïfu l'avait d'abord présenté comme un josei, avant de le ranger dans leur collection Yaoi Blue. Sans connaître le mag de prépub, je l'aurais plutôt classé dans le josei aussi. D'ailleurs, je n'ai pas réussi à accrocher à la série en dépit de ses qualités.

Je vois "Sélection du mois Manga-News, Nolife" alors que Manga-News lui colle 12/20 sur son site. Plutôt légère la sélection du mois.

Surtout que Manga-News ne fait que des sélections hebdomadaires... Ou alors ils se sont associés à Nolife sur ce coup-là, mais ce n'est pas visible sur le site. Ou peut-être parlaient-il des chiffres de vente mensuels ? En fait, aucun volume de Prunus Girl n'a fait partie des tops de la semaines (pas de petit coeur ou de petite étoile en haut à droite de la couverture).

[Tetho]

Ilcea succombe à sa tentation pour les travelos là. Pas de chance pour Yubisaki Milk Tea, après un super début ça fini par tomber dans la médiocrité la plus totale quand le héros réalise qu'il est paydoh. Donc ouais, écoutes-toi et va lire Hôrô Musuko.
Par contre ton avis, ou plutôt ce que tu auras vu dans Centaur no Nayami m'intéresse tant c'est un manga particulier.

Méfiez-vous de Prunus Girl : à l'instar de son héroïne, c'est un shônen vendu dans une collection shôjo.

La jaquette est réversible, on peut fièrement l'afficher en shônen ou shôjo selon ce qu'on assume le plus dans sa bibliothèque. Ou comment Soleil prouve factuelement que la classification démographique en France est une aberration.

[Gemini]

La jaquette est réversible, on peut fièrement l'afficher en shônen ou shôjo selon ce qu'on assume le plus dans sa bibliothèque.

Enorme

[Ileca]

Surtout que Manga-News ne fait que des sélections hebdomadaires... Ou alors ils se sont associés à Nolife sur ce coup-là, mais ce n'est pas visible sur le site. Ou peut-être parlaient-il des chiffres de vente mensuels ? En fait, aucun volume de Prunus Girl n'a fait partie des tops de la semaines (pas de petit coeur ou de petite étoile en haut à droite de la couverture).

Soleil ajouterait-il illégalement des autocollants pour mieux vendre ? Aurais-je mis le doigt sur un futur Soleil-Gate ?

Euh Ileca c'est des titres porno tes deux premiers manga ou c'est disponible pour un large publique ?

Comme je l'ai dit, ils ne sont pas bordeline donc pas une once de porno à l'intérieur. Tu peux y aller même si je ne conseille pas. Ce sera le moyen de comparer.

Méfiez-vous de Prunus Girl : à l'instar de son héroïne, c'est un shônen vendu dans une collection shôjo. Or, les shônen romantique, c'est quand même souvent de la merde. Et, en l'occurrence... ben c'en est.

Ce qui explique malheureusement le traitement de la lesbienne qui passe son temps à crier sur tous les toits qu'elle AIME LES FEMMES et dont la présence ne sert qu'à alimenter l'ambiguïté autour du travesti. La profondeur psychologique n'est pas le fort de son auteur. On est complètement dans le fantasme cheap balisé par les codes totalement fadasses de la romance.
Par contre, pour la couv' reversible, j'aurais bien voulu voir ça car c'est tout plastifié, impossible à retourner.

Ah, c'est vrai que le travestissement n'est pas du tout mon truc surtout quand le personnage ressemble à ce point à une fille... Est-ce que tu as essayé Love me tender ? Je crois qu'il est classé BL au Japon, mais je n'en suis pas tout à fait sûre. En France, Taïfu l'avait d'abord présenté comme un josei, avant de le ranger dans leur collection Yaoi Blue. Sans connaître le mag de prépub, je l'aurais plutôt classé dans le josei aussi. D'ailleurs, je n'ai pas réussi à accrocher à la série en dépit de ses qualités.

Pas lu, Rutile est bien un mangashi BL, j'ai vérifié sur son site (ボーイズラブ).
Otoko no ko ne désigne pas le travestissement mais le fait de ressembler (et de se comporter) à une femme tout en étant un homme. Le travestissement est secondaire même si très courant au point que je crois que la distinction n'est plus véritablement faite. Faut dire que la réalité ne permet pas aussi facilement que le manga de ressembler à une femme sans rien faire. Je suis sûr que malgré ce que dit Aer, avec un peu de maquillage et plein de froufrous... De même, si otoko no ko est un terme utilisé jusque dans le BL/yaoi, il ne désigne pas forcément l'homosexualité. Au Japon, des mecs font des fêtes où ils se travestissent dans le but de décompresser. Je crois qu'il y avait eu un reportage dans Tracks là-dessus.
En fait, lorsque je parlais d'otoko no ko (vu qu'on parlait de la facette BASSO d'ONO), je faisais référence à la production visant les hommes contrairement au BL/yaoi, avec des antho ou des dôjins comme Otoko no Ko HEAVEN ou Otoko no Ko Comic Anthology. Hé oui, il n'y a pas que le Bara et ses gros camionneurs musclés plein de poils.
Donc, Love me Tender ne rentre pas dans cette catégorie.

[Gemini]

Ce qui explique malheureusement le traitement de la lesbienne qui passe son temps à crier sur tous les toits qu'elle AIME LES FEMMES et dont la présence ne sert qu'à alimenter l'ambiguïté autour du travesti.

En réalité, la lesbienne totalement extravertie qui court après toutes les jupettes, nous la trouvons aussi dans de nombreux yuri.