
Inari passe beaucoup de temps dans le temple qui porte le même nom qu'elle. Pour la remercier, la déesse Uka lui accorde une partie de ses pouvoirs : sa capacité à changer d'apparence.
Très bonne surprise que cet anime, commencé alors que la saison est déjà avancée et qui ne comptera en tout que 10 épisodes.
Pour l'instant, je dirai que nous avons affaire à un mélange de Himitsu no Akko-chan (les transformations) et de Kamichu (tout le bestiaire divin), mais dans le cadre d'une comédie romantique mettant en scène des adolescents. Et cela fonctionne à la perfection, le réalisateur faisant le choix d'une ambiance douce et chaleureuse, parfois contemplative, qui s'évertue à nous mettre de bonne humeur.
L'héroïne, Inari, est un peu cruche, à moins qu'elle ne soit très candide ; évidemment, elle est aussi maladroite et timide, et son amour pour un garçon de sa classe lui donne parfois des réactions surprenantes. Elle peut casser les pieds, mais aussi se montrer touchante ; mais c'est surtout un ressort comique quand elle change d'apparence - ce qui n'arrive pas souvent - car même si elle s'octroie le physique de quelqu'un d'autre, sa personnalité ne change pas d'un iota et le décalage peut s'avérer hilarant (comme le passage chez Tanbabashi).
Les autres personnages humains apparaissent plutôt classiques, par contre, les deux divinités que nous avons rencontré jusqu'à maintenant ne manquent pas de piquant, en particulier Uka et sa passion pour les otome games. Nous lui devons entre autre cette réplique magnifique : "Il y a deux personnes que j'aime, mais ils ne sont pas encore sortis de l'écran !"
Donc voilà, j'ai passé un excellent moment avec cette entame, et il me tarde de voir la suite. D'autant que le second épisode se ferme sur un événement inattendu (même si nous pouvions un peu nous en douter à la vue du générique de début).