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Faut regarder les chiffres d'audience parfois!!
Aer a écrit:
Merlin a écrit:Chez Doki doki en effet mais je parlais de l'animé.
Aer a écrit:[Montrer] SpoilerUn autre point notable est le statut de la femme décrit dans la série. Déjà le coté fortement misogyne du truc des Puella Magi dans l'histoire ça ok, mais également tout le long de la série. Kyubey qui vient "vendre" au sens propre son pouvoir aux petites filles, qui de faite deviennent des trainées n'ayant plus qu'une issue, à savoir le désespoir et la transformation en monstre m'a paru très révélateur de ce que peux en penser Urobuchi et ce qu'implique son statut de créateur de jeu ou les nanas sont censés être des moins que rien tout juste bonnes à être sautées et sauvées par le héros.
Aer a écrit:Malgré le chara-design affreux de la série
Aer a écrit:avec leurs décors en papier mâchés à trois francs six sous m'ont bien fait rire (en plus d'être absolument illisibles, bardés de faute et globalement très moches)
Aer a écrit:Madoka et le H
Je trouve que de temps en temps, il est bon d'avoir un chara-design qui ne soit pas (sexuellement) attirant sans pour autant tirer vers le courant réaliste.
Il faut savoir reconnaître un travail recherché quand on nous en propose un.
Donc de là à tirer des conclusions sur la misogynie supposée d'UROBUCHI, c'est fort de la part de quelqu'un qui ne se gène pas pour en lire.
Alors, oui, la série ne donne pas dans la subversion quand on sait d'où ça vient mais du point de vue du fan de Mahô Shôjo, c'est un bon gros fist fucking surtout lorsque l'on sait qu'il n'y a rien de plus hypocrite qu'une good end dans un yaruge vu que ce n'est qu'un prétexte 1/ (mineur) pour que le narrateur baise l'héroïne 2/ (majeur) pour qu'une suite soit envisageable, basée sur le même schéma de dégradation, éternel recommencement où l'héroïne a juste le temps de se refaire une virginité. La fin est en ce sens révélatrice.
tu tombes juste lorsque tu dis avec un ton trop péjoratif à mon goût que Madoka est un peu la collision entre l'univers merveilleux des Mahô Shôjo et l'envers du décor que représente le hentaï.
Aer a écrit:Merci de la psychologisation inversée mon ami, mais en tant que japonais blabla réel réel ce coup ci, malgré la fracture social importante à ce niveau, à mon avis Urobuchi voit la femme à la maison. Je ne porte pas de jugement sur cet état de faite après, c'est son éducation, sa culture, son point de vue. Juste que ça transparait légèrement (et je ne parlerais pas de F/0 sinon ça hurlerait au loup).
Aer a écrit:Le faite que j'en lise, entre autre chose par ailleurs, ne me place pas forcément au même niveau qu'une personne qui gagne sa vie en en écrivant.
Aer a écrit:La fin est tout à fait révélatrice du coté "à suivre" propre au genre effectivement. Mais par contre je me demande de quel fan de Mahô Shôjo tu parles ? J'ai cru comprendre que fort peu de petites filles de 10 ans avaient vu cette série, et que les fans un peu plus âgés ont eux déjà eu droit à leur série pour otaku (Nanoha), ET je pense que tu admettras que n'importe qui qui s'intéresse à la japamangation touche au H à un moment ou un autre.
Donc quels fans ? Comme disait euh...Rhyvia je crois dans le topic, c'est du Mahô Shôjo pour ceux qui ne regardent pas de Mahô Shôjo, et n'importe qui sera d'accord la dessus, bien peu de gens qui aiment le Mahô Shôjo donnent beaucoup de crédits à cette série. En tout cas, à par Tetho qui essaye de trouver une raison méta la dedans, personne sur ce topic déjà.
Aer a écrit:Et rien n'a démentit ce point de vue durant les douze épisodes. Si cynisme il y a, il est poussé tellement loin que je suis incapable d'en percevoir la moindre trace. C'est gênant.
Mouais, je ne vais pas m'avancer plus avant mais ça me semble un ch'ti peu de la généralisation abusive, ça, tous les japs sont des machos.
Très intéressant. En quoi le consommateur de prostitués est-il moralement, fondamentalement supérieur au proxénète ?
ils doivent certainement l'aborder avec ce genre d'idées préconçues.
Aer a écrit:[Montrer] SpoilerLors du segment final, quand Homura parle avec Kyubey tout en le nourrissant, elle dit que dans ce monde nouveau elles peuvent lui faire confiance, sauf que vu que nous n'avons aucune idée, mis à par la disparition des witch, de ce qui a pu changer au final, c'est un coup d'épée dans l'eau. Il n'y a pas de suite ni rien à ma connaissance pour venir étayer ça.
Aer a écrit:les Incubator n'ont strictement aucun contrôle sur ce qu'ils font, enfonçant la série encore plus loin dans le ridicule patenté
Aer a écrit:Un autre point notable est le statut de la femme décrit dans la série. Déjà le coté fortement misogyne du truc des Puella Magi dans l'histoire ça ok, mais également tout le long de la série.
Plus généralement l'aspect misogyne de la série me parait plus inconscient qu'autre chose.
La série met en scènes des héroïnes un minimum fortes ou indépendantes, même si en fait... mais elles n'ont pas besoins d'hommes en tout cas. La mère de Madoka est le personnage qui a socialement le plus réussit, et ce sans totalement sacrifier sa vie de famille.
Ce qu'on ne sait pas c'est les modalités du changement.
On peut même dire que le système auquel ils appartiennent les dépasse, Kyubey disant plusieurs fois "moi même j'en ai aucune idée".
Aer a écrit:Il s'agit d'écriture, donc il y met forcément ce qu'il pense, à un degré ou un autre. Tu ne peux pas écrire quelque chose totalement aux antipodes de tes idées à moins de faire un pastiche, ce que fais Spinrad puisque tu le cites avec son Rêve de fer (qui est sois dit en passant une purge total à lire). Problam, ça ne semble aucunement être le cas de cette série.
yonyonnisan a écrit:Ce type de personnages (le "moe", disons le mot) est selon moi une sublimation de la représentation que certains otakus se font d'eux-meme, et cela n'a alors pas grand chose à voir avec les femmes faites de chair et d'os. La vérité, c'est que Madoka est une série faites par des mâles, pour un public de mâles et qui parle d'un certain type ... de mâles.
Aer a écrit:Sans trop de rapport dans l'absolu, mais je regardais un peu ce qui c'est écrit sur le web à propos de cette série et non seulement ça ne fait que confirmer ce que je questionne plus haut sur qui regarde vraiment cette série, mais en plus c'est assez effrayant de voir les réactions des gens aller aussi loin. Quand je vois des types comparer la psychologie (lol) de Madoka par rapport à celle d'Evangelion ça me fait juste froid dans le dos.
Depuis quand les écrivains ne savent pas tromper les attentes de leurs lecteurs ou ne savent pas les manipuler allègrement ?
Mettre des garçons n'aurait-il pas été simplement contraire à la tradition des Mahô Shôjo, surtout lorsque l'on vise les otakus ?
Quand je parlais de Kyubei, centre du cynisme, c'est que le parallèle entre Madoka et la prostitution n'est guère crédible dès qu'il s'agit d'appliquer aux héroïnes de Madoka une mentalité de hentaï où bien que violées, elles jouissent,
Cela en fait-il des putes, dans l'esprit ? Non monsieur.
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