Deux nouveaux shojos sont prévus au mois de Février 2012 chez Panini Manga : Momo Lover de Miko Mitsuki et Hanabi, l'Amour Malgré tout de Nagamu Nanaji. A noter aussi la sortie de la fin d'Ouran Host Club de Bisco Hatori, Brave 10 de Kairi Shimotsuki et de celle de Shôri no Akuma de Yoko Maki. A noter aussi la sortie du tome 0 d'Honey Blood.
en incluant les nouveautés de Février 2012, ce sera pas moins de 14 nouveaux titres qui sont attendus en 2012 chez Panini Manga dont un titre attendu depuis longtemps...
Le récent Vampire Princess situé à l'époque Meiji et qui s'est terminé il y a quelques temps.
Curieux de le voir arriver jusqu'à nous, vu à quel point les mangas de Kakinouchi édités chez nous ont eu du mal à trouver leur public en France par le passé.
Panini ? Au moins et même dans le pire des cas, ça sera terminé avant Kaguya hime...
A propos de Vampire Princess Miyu, ce que je trouve rageant, c'est qu'aucun éditeur français ne s'est intéressé à la série animée télévisée qui avait pourtant l'air formidable, même à l'époque de l'âge d'or du marché vidéo en France! Et vu l'état actuel du marché, les chances qu'elle sorte en France sont à présent totalement nulles.
Je me demande d'ailleurs si elle est sortie aux USA, car j'ai beaucoup aimé les OAVs...
Sortie aux USA en DVD (et en VHS ?) mais OOP depuis un bon moment, avec des tarifs parfois abusés sur le marché de l'occasion.
L'intrigue de la série met plus l'accent sur les humains victimes des Shinmas et est du coup largement plus noire et déprimante que celle des OAV, avec une Miyu détachée, limite inhumaine, dont le rôle est clairement de chasser les shinmas, pas forcément de sauver les humains. C'est encore renforcé lors des derniers épisodes, et un final qui laisse un arrière-goût pas forcément agréable.
A ce propos et à l'instar des autres incarnations de la série (manga, Shin Miyu, OAV, Vampire Princess, etc), la série TV propose elle aussi sa propre version des origines de la chasseuse de démons. Donc pas forcément la peine d'avoir vu le reste.
Techniquement, c'est dans la moyenne des séries nocturnes des 90s : assez pauvre, surtout en l'occurence si on compare avec les OAV. Même niveau qu'un Devilman Lady je dirais, avec parfois des designs off-models ou des décors pas toujours follement détaillés. Evidemment, certains épisodes sont par contre largement au-dessus du lot (la sirène, les poupées, les shinmas occidentaux, le final).
A la musique on retrouve Kenji Kawai comme pour les OAV pour une OST toujours d'aussi bonne facture, aux sonorités hantées parfaitement adapté au thème fantastique de la série.
Et ça a pas super vieilli, non plus. Manque les plumes d'anges pour qu'on soit vraiment de retour en 97 mais sinon on est pas loin, m'est avis.
Il faudrait que Calypolite passe par ici pour un avis complémentaire, il me semble qu'il avait bien apprécié la série TV, lui.
A propos de Vampire Princess Miyu, ce que je trouve rageant, c'est qu'aucun éditeur français ne s'est intéressé à la série animée télévisée qui avait pourtant l'air formidable, même à l'époque de l'âge d'or du marché vidéo en France!
IDP avait sortie Sakon qui exploitait une veine proche (l'horreur et une ambiance très japonaise); la série TV de Miyu est sortie aux USA avant tout probablement à cause du boom que connait le marché ces années-là, mais je ne pense pas qu'elle aurait eu vraiment sa place sur le marché en dehors de ça... et encore moins en France.
Toujours rien d'annoncé pour la deuxième saison d'Angel Heart ? Ca m'étonne. En même temps, je ne serais pas contre une récupération par un autre éditeur, même si Panini n'a pas vraiment maltraité ce titre en particulier.
Espérons par ailleurs que Hôjô retrouvera l'inspiration reprendra du poil de la bête car le 33e volume était incroyablement médiocre et ennuyeux alors que les volumes 29 à 32 sont au contraire très bons et très réussis! J'ai surtout détesté le traitement de Xin Hong dans le tome 33 qui s'est fait perpétuellement insulté, rabaissé et tabassé alors que l'auteur lui avait fichu la paix depuis plusieurs tomes.
C'est rageant qu'un personnage si intéressant soit tant malmené et sous exploité par Hôjô. Et cela m'énerve que Xiang Ying le traite pire qu'un chien alors qu'il lui a déjà sauvé la vie plusieurs fois par le passé. Quelle ingrate!
J'espère aussi que le Caméléon fera son retour car dans le dernier tome ou il est apparu, il a pris une ampleur extraordinaire et est devenu franchement flippant, c'est vraiment un excellent méchant.
Je n'attends plus rien de la part de Tsukasa Hojo, pour ma part. Je crois que c'est le genre de mangaka qui a besoin d'être encadré par son éditeur, mais que son succès a poussé ce-dernier à être plus conciliant et à lui laisser travailler comme il le souhaitait. L'auteur a déclaré que Angel Heart ressemble à ce qu'aurait été City Hunter s'il avait eu plus de liberté sur sa série ; très franchement, nous l'avons échappé belle. La différence entre les deux, c'est que dans le mélange action/drame/humour qui les caractérise, la composante drame prend le pas sur le reste dans Angel Heart, tandis que City Hunter conservait un meilleur équilibre.
Il est incontestable que City Hunter est largement meilleur que Angel Heart.
Néanmoins, Hôjô a déjà eu plus de libertés sur Family Compo par rapport à ses oeuvres précédentes (même s'il s'est barré de shônen jump car la rédaction a refusé de publier son manga qu'elle trouvait trop "osé" pour une revue destinée aux jeunes adolescents et qu'il est parti ensuite vers le bimensuel Allman pour pouvoir la publier) et cela n'a pas empêché pour autant la série d'être d'une qualité tout à fait remarquable, et puis F-Compo est aussi un de tes mangas cultes.
Et puis il n'est pas certain que City Hunter aurait ressemblé à Angel Heart si la Shueisha lui avait laissé plus de libertés, il faut pas oublier que le mangaka n'avait le même état d'esprit à 25 ans qu'à 42 ans...
Par contre je te rejoins sur le fait que City Hunter est largement plus équilibré pour ce qui est du dosage humour/action/émotion.
Quand je lis la fin de City Hunter, je sens bien les prémisses de Angel Heart. Je pense que les goûts de l'auteur n'ont pas tant évoluer que ça. Family Compo est efficace (et génial) en l'état, mais son thème de base est très différent, et reste assez dramatique ; ce n'est pas comparable. De même, Sous un Rayon de Soleil, La Mélodie de Jenny, Le Temps des Cerisiers, et parfois Rash!! ne sont pas avares en pathos. Son goût pour le larmoyant a toujours été présent, son responsable éditorial se sera arrangé pour que cela ne se voit pas trop.
Mouais enfin dans City Hunter, les scènes dramatiques des derniers volumes sont réellement émouvantes et touchent directement le coeur du lecteur (le tome ou apparaît Mick Angel m'a fait éclater de rire mais m'a aussi ému aux larmes), on est loin de beaucoup de passages tristes (ou censés être tristes) d'Angel Heart qui sont tellement mécaniques dans leur déroulement et lourds dans leur traitement qu'ils ne parviennent pas à émouvoir, loin de la sincérité qui émanait de City Hunter. J'ai personnellement jamais trouvé City Hunter larmoyant. Quant à la Mélodie de Jenny, le "pathos" était indispensable vu le sujet traité (la seconde guerre mondiale) et que l'objectif de Hôjô était avant tout de montrer aux lecteurs les horreurs de la guerre.
Attends, le joueur de flûte de La Mélodie de Jenny qui, comme par hasard, perd justement l'usage de ses doigts. Cela résume tout ce que sera Angel Heart : du mélodrame tellement appuyé qu'il en perd souvent toute crédibilité.
Gemini a écrit:Attends, le joueur de flûte de La Mélodie de Jenny qui, comme par hasard, perd justement l'usage de ses doigts. Cela résume tout ce que sera Angel Heart : du mélodrame tellement appuyé qu'il en perd souvent toute crédibilité.
Mais l'objectif de l'auteur pour "La mélodie de Jenny" c'est justement de montrer que la guerre n'épargne personne et surtout pas les gens innocents. Et l'histoire du joueur de flûte montrait certains évènements ayant réellement existé et pas très reluisants sur l'histoire du Japon. Et j'ai aimé aussi le fait que ces récits n'étaient pas manichéens. Dans leur ton, ils me faisaient penser à "The Cockpit" de Leiji Matsumoto qui lui est encore mieux placé pour en parler vu qu'il a vécu la seconde guerre mondiale. Ces histoires sont tragiques, mais elles véhiculent aussi un beau message d'espoir, c'est ce qui fait en partie leur grande force.
J'ai trouvé "La mélodie de Jenny" remarquable et poignant et je considère ce recueil d"histoires courtes comme l'oeuvre la plus personnelle de Tsukasa Hôjô avec "Sous un Rayon de Soleil", on sent que ce sont des sujets qui lui tiennent à coeur et qu'il veut faire réfléchir ses lecteurs.
Angel Heart est excessivement mélodramatique oui, mais sûrement pas "La mélodie de Jenny".
Et City Hunter n'a JAMAIS sombré à aucun moment dans la guimauve ou la mièvrerie.
Et pour être franc, à part Mitsuru Adachi, Rumiko Takahashi (surtout grâce à Maison Ikkoku), Riyoko Ikeda et Hayao Miyazaki, aucun mangaka n'aura réussi à autant m'émouvoir que Hôjô via ses oeuvres majeures.
Ajout de trois nouveautés prévues pour le mois d'Août 2012 : - Taranta Ranta de Yoko Maki, - le secret d'Aiko de Kaori , - l'adaptation en manga de la série de romans Psychic Detective Yakumo de Manabu Kaminaga.