Aya, conseillère culinaire

Modérateurs : Aer, Equipe forum MATA-WEB Manga & livres en France : Magazines, mangas, artbooks, romans

Retourner vers Manga & livres en France

Avatar de l’utilisateur
DD69
Petit yôkaï
 
Messages: 14
Inscription: Mer 18 Nov 2020, 12:31

Aya, conseillère culinaire

Messagede DD69 le Sam 13 Avr 2024, 11:30

[center]Image
[/center]

Il est parfois agréable de plonger dans un manga seinen « vintage » créer de l’imagination de
ISHIKAWA Saburô. Publié par Houbounsha en 2005 sous le nom : Aya no Kisetsu. Cette œuvre est terminée depuis fort longtemps chez nous en cinq volumes aux éditions Bamboo en 2007 de la collection Doki Doki. Ce titre a de quoi nous surprendre, je m’en vais de ce pas vous expliquez pourquoi. Showtime !



Synopsis

Aya Kisaragi est une conseillère culinaire employée par la société Food Project. Son travail consiste à redresser des restaurants qui battent de l’aile. Ses armes : un sens du goût exceptionnel et un caractère bien trempé. Son patron lui a adjoint un petit nouveau, du nom de Ippei Komai.




« Apprendre à cuisiner pour les nuls »

Déjà dès les premières cases, le ton est donné d’entrée de jeu. Nous faisons la connaissance de Ippei Komai, jeune débutant de 23 ans et gaffeur, peu sûr de lui. Aya, quant à elle, à 27 ans au caractère difficile (voir la double page sixième case du tome 1). Devenue free-lance et suite à l’affaire du Firenze et du groupe Ino (cf tome 4), elle travaille dans la petite boîte tenue par le patron de Food Project. Le scénario est assez léger, mais efficace, facile à comprendre. Les termes sur la cuisine semblent très compliqués pour le néophyte en la matière, pourtant il n’en est rien. Dans ce manga, le lecteur sera confronté à toute sorte de situations. De la femme restauratrice atteinte d'une maladie incurable, passant au chef cuisinier alcoolique, à la gent féminine divorcée. Les joies et les peines sont aussi gagent d’expressions, dont l’ambiance est imprégnée que l’auteur s’amuse à bon escient à les retranscrire parfaitement. L'histoire se passe à la campagne ou à la ville, tous les prétextes sont bons pour parler… de l'art culinaire. À la fin de chaque chapitre, une fiche de recette est réalisée afin de faire soi-même comme les professionnels. Un recueil qui peut servir « apprendre à cuisiner pour les nuls ». Tout est expliqué et illustré. Ce titre donne vraiment envie de mettre la main à la pâte. Pourquoi hésitez-vous encore ?


Bienvenue dans le monde la gastronomie !

Aya Kisaragi est une conseillère culinaire exceptionnelle. Belle, talentueuse, avec un fort tempérament. Il suffit de voir dès la deuxième page du premier tome. Le ton est déjà lancé !

En effet, elle est d’une sincérité à toute épreuve, au risque de blesser la personne concernée (quelque soit son statut, de petit chef sans renommer au plus étoilé haut gradé). Ses interventions sournoises au premier abord pour arriver à ses fins, peuvent faire détester Aya et de crée des tensions et à l’occasion, de salir sa réputation. Obnubilée par l’argent, elle se projette sur un objectif qui lui tient à cœur depuis fort longtemps : rouvrir le restaurant de son père, « Le Bonjour »., détenu par feu : Soichirô Kisaragi. Mais avant de pouvoir réaliser son rêve, de nombreuses embuches se dresseront sur son chemin.
Ce sera le cas dans le deuxième volume, où elle aura fort à faire avec le groupe Ino. Un obstacle de taille et lourd de conséquences. C’est à partir de cette relation tendue à l’époque qu’Aya se verra contraint de lier un pacte mystérieux avec le grand patron de Ino, à la période où elle avait été embauchée.

[center]Image[/center]

[center]:copyright:DD69
[/center]

[center]Image[/center]
[center]:copyright: Manga News[/center]



Biographie de l’auteur

ISHIKAWA Saburô est un homme né le 18 janvier 1953 à Iwanai (Hokkaido) au Japon. Il fait ses débuts à 19 ans en 1978 dans le magazine Shonen Jump, puis s’oriente vers des titres seinen, s’attachant particulièrement à des récits humains. Il est récompensé au Prix Tezuka en 1974 pour son récit Tachiyomi Genkin (Interdiction de feuilleter les ouvrages). Il est connu chez nous pour avoir sorti « Une sacrée mamie » en 2009. Mais d’autres œuvres sont apparues également et ce n’est pas le dernier en date, dont certains sont sortis en France dans l’indifférence la plus absolue.
On reconnait bien là à son style à l’ancienne des années soixante-dix. Les expressions faciales douces, amères parfois, usées trahissent bien souvent par l’âge et/ou la fatigue due au rendement d’un métier qui demande beaucoup de sacrifice.

[center]Image[/center]

[center]Image[/center]

[center]:copyright: Doki Doki / ISHIKAWA Saburô/ Hobunsha Tokyo[/center]



Quelques précisions insolites

Dans les deux premiers tomes, Ishikawa Saburô incorpore deux récits (ou missions si vous préférez). Elle est coupée en plusieurs chapitres dans les volumes un & deux, afin de poser doucement la trame pour mieux constituer l’ambiance et le contexte. Par la suite, à partir du troisième, l’auteur décide de changer de stratégie dans le scénario pour en faire une seule et unique histoire, mais toujours en plusieurs sections. Nous voyons nos protagonistes menés parfois une autre mission entre parenthèses.


Mot de la fin



À chaque tome, sa couleur. Doki Doki a le savoir-faire de rendre attrayant son produit commercial. Avec ISHIKAKAWA Saburô, on sent bien la bonne vieille école à la Osamu Tezuka. Malgré un design un peu dépasser, restant moderne au niveau de la technologie. C’est un ancien qui voit avec ses yeux le monde d’aujourd’hui. Si vous adorez la cuisine, alors je vous recommande dans le même genre : Yakitate Japan (sur la boulangerie), Food Wars, un amour de bento. Il est fort dommage que durant les cinq tomes qui composent cet ouvrage, que la gastronomie française ne soit pas mise plus en valeur. Ne boudons pas ce plaisir de lire un bon livre… de manga et que vous apprécierez.

Ce manga reste raisonnable, avec un scénario propre et facile à suivre. Une qualité de papier fin avec une couverture cartonnée à peine plus épaisse. Comme mentionner plus haut, les fiches techniques sont à la disposition du public de tout âge à la fin de chaque volume. On se surprend de se prendre d’affection pour ses personnages. L’auteur nous fait découvrir des saveurs de tout horizon et de tout pays. La culture culinaire n’est pas la même, à l’exception de la passion pour la gastronomie, qui elle, est universelle !

:copyright: Manga News
:copyright: DD69
:copyright: bedetheque.com
:copyright: Nautiljon.com


Retourner vers Manga & livres en France

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 8 invités