Japon : Ghost In The Shell Arise

[verino]

Cette bande annonce à valeur d'hommage est quand même adroitement montée pour le prochain film de la franchise.

[Tetho]

Oui, ça permet de bien mettre en exergue la médiocrité d'Arise comparé à ses prédécesseurs.

[verino]

Dans l'ensemble, j'ai trouvé les OAV de bonne facture, ne se voulant point prétentieux dans leurs intentions. C’était plutôt honnête en plus d'être correctement exécuté à l'égard de son héritage.

Qui sait, le film annoncé cache peut-être une ambition non amorcée dans les OAVs.

[Tetho]

J'étais sorti d'Arise avec une impression gentiment positive de ces OVA. Bien sans plus en gros.
Puis dans la même semaine j'ai reçu mon blu-ray du film d'Oshii, et là je n'ai vu plus que leur médiocrité en y repensant. Ubukata manipule des concepts sans chercher à les expliciter ou les rendre cohérents, la façon dont il écrit le hacking et abuse des faux souvenirs en plot device est désastreuse en comparaison de la façon dont Itô le faisait dans le film.

[verino]

Comme quoi. J'ai pas trouvé l'usage du plot device de faux souvenirs arbitraire. Tout cela m'est apparu cohérent et j'ai eu à regarder plus d'une fois les OAV, notamment le premier via Netflix. Si pour toi cela est apparu désastreux, ce fut habile et très efficace dans le traitement opéré sans comparaison aucune chez moi.

Et pas que je veuille défendre Ubukata mais rendons à césar blabla... pour ce qu'il a effectué sur Arise en tant que produit GITS.

[Aer]

Arbitraire dans le sens ou rien n'est finement expliqué ni vraiment amené.
Sans parler du fait qu'à la fin, tu sais plus très bien s'ils peuvent en faire ou pas. Donc tu sais plus très bien si ça a du sens ou pas tout ça.

[Zêta Amrith]

C'est ça en fait. Je ne sais toujours pas à quoi sert Arise.
C'est une histoire complètement anecdotique, montée en épingle à la Ubukata comme si elle avait une quelconque importance. Le seul fait que l'anime conserve certains tropismes des versions antérieures, à commencer par le ton adulte qui dénote dans une industrie caractérisée par son infantilisme, ne la rend pas totalement antipathique, mais sur le fond, c'est fade. Ca n'a ni la richesse de la version Oshii, ni la modernité sociologique 2.0 de la version Kamiyama, c'est un produit neutre déconnecté de son époque.

[Tetho]

Verino > la facilité du procédé "ils sont manipulés, c'est un virus cheval de Troie infiltré via des faux souvenirs" et on explique pas plus est d"une facilité sans nom. Chez Itô les faux souvenirs servaient à manipuler la cible (l'éboueur) afin de le pousser à réaliser certaines actions (ouvrir des lignes pour le Puppet Master/uploder des données) en lui faisant croire qu'il attaquait une personne bien précise qui en réalité n'existe pas (l'ex-femme de l'éboueur qui soit-disant lui refuse le droit de visite) alors qu'il en vise une tout autre (l'assistante du ministre). C'est un plan en deux étapes relativement complexe (en fait trois même vu les véritables objectifs de l'opération), dans Arise rien de tout ça avec le fire starter.
Et si dans SAC le hacking passait comme plot-device c'est parce que l'aspect SF n'était pas le coeur de la série, c'était son commentaire sociologique sur le Japon des années 2000. Alors que Arise, écrite par un romancier spécialisé dans la SF, met énormément en avant cet aspect avec de longs dialogues à ce sujet et des problématiques dédiés comme l'affaire de la possession du corps de Kusanagi. Mais dans le fond c'est malheureusement très creux


Je regarderais probablement l'intégralité de cette version plus, ne serait-ce que pour me remettre dans le bain avant le film et parce l'OVA 3 était franchement réussite, mais la version Kise/Ubukata de GITS ne tiens vraiment pas la route en face de ses ainées.

[Tetho]

Juste un poste pour signaler à qui ça peut intéresser que les épisodes inédits de la version Alternative Architecture ont commencés aujourd'hui.

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zut, mauvais sujet
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