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Zêta Amrith a écrit:Le tournoi avec Yamu et Sporovitch + la base de Babidi (Pui-Pui, Yaco, Dabla) + Son Goku VS Vegeta + la naissance de Bubu + la mort de Vegeta + la transformation de Goku en Sayian 3 + l'apprentissage de la fusion par Goten et Trunks + Bubu et Hercule + la naissance de Majin Bu + Majin Bu VS Gotenks + Gohan et l'épée chez le Grand Kaioh + Bejito + l'épilogue...
Y a plus de variété et de matière qu'on ne le dit.
La lassitude du public a enterré cet arc un peu vite, alors qu'individuellement il n'est pas plus mauvais qu'un autre.
Zêta Amrith a écrit:C'est ce qu'on a dit, tu reproches au dernier arc d'être toriyamesque.
Zêta Amrith a écrit:Et venant de cet auteur dont a bridé la capacité à s'amuser pendant des années c'était bien.
Zêta Amrith a écrit:si ça n'a pas plu c'est avant tout que la série avait fait son temps, démographiquement parlant, ça n'a que peu de rapport avec le contenu.
Zêta Amrith a écrit:Ce que tu appelles rajeunissement, j'appelle ça second degré.
Zêta Amrith a écrit:Ce que tu appelles arc décousu, j'appelle ça arc varié.
C'est sûr que l'arc Freezer, cinquante épisodes consécutifs dans le même décor et une storyline en tout et pour tout, uniquement rythmée par les douze évolutions du vilain, y a peu matière à se disperser.
Merlin a écrit:Arachnée tu parles du coté enfantin mais... Dragon Ball c'est enfantin par nature.
Dragon Ball a certes des qualités mais (et ce n'est pas un reproche) ça ne vole pas très haut et ce n'est pas ce qu'on demandait à la série.
Saga a écrit:Honnêtement, je vois pas ce qui choque autant avec la propension de Buu à manger des chocolats humains... Enfin, pour moi, c'est pas plus choquant que les ogres qu'on trouve dans bon nombre d'histoire contées à nos chères têtes blondes...
Arachnée a écrit:Les ogres n'ont rien de gros bébé naïfs comme "Bou".
Pour un enfant, ça doit à mon avis être déstabilisant à regarder.
Arachnée a écrit:Ca ressemble à du Toriyama mais quand on creuse, on se rend compte que ça n'en est pas.
"One Piece" existe depuis dix ans.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de moments drôles et que tout est à jeter mais dans le même genre, "Dragon Ball" est à des montagnes au-dessus.
Sauf que la saga "Bou" est variée pendant 50 épisodes et stagne pendant les 40 autres.
Et puis "varié" ne veut pas dire aller dans tous les sens et abandonner une histoire à peine a t-elle commencé.
Arachnée a écrit:Zêta Amrith a écrit:Et venant de cet auteur dont a bridé la capacité à s'amuser pendant des années c'était bien.
Débridé ou en roue libre, c'est selon.
"One Piece" existe depuis dix ans et ne semble pas avoir "fait son temps". C'est parce que l'enthousiasme des fans est encore bien présent. Après la saga "Cell", la série a rapidement perdu sa popularité.
L’impact sur les ventes est ahurissant et le magazine atteint la barre symbolique des 6 millions d’exemplaires vendus par numéro en 1991 ! Shônen Jump poursuit son irrésistible ascension et atteint son zénith en 1995, avec un record de 6,5 millions d’exemplaires vendus. On n’atteindra plus jamais cet Everest. Au contraire, la tendance est à la chute libre dès la fin de la prépublication de Dragon Ball, pour s’aggraver avec l’arrêt de YûYû Hakushô (1994) puis Slam Dunk (1996).
Sauf que la saga "Bou" est variée pendant 50 épisodes et stagne pendant les 40 autres. Une fois que 99,99% de l'humanité s'est faite dégommer et qu'il ne reste que trois ou quatre habitants sur terre, on s'ennuie ferme.
Zêta Amrith a écrit:Selon moi, il y a beaucoup d'anime-fans en France qui ont abandonné DBZ après l'arc Cell, et qui ont projeté dans cet abandon la nullité supposée de la suite de la série plutôt que de tout simplement considérer qu'ils avaient grandi, qu'ils en avaient marre de la clique de Goku et que d'autres séries leur tendaient les bras.
Saga a écrit:Tiens, en parlant de la saga Buu, c'est l'occasion de concentré de WIN gagaballien :
http://www.nicovideo.jp/watch/sm3908549
Merlin a écrit:Destabilisant pour les mômes de 3 ans.^^"
A 5 ans mon neveu qui n'est pas plus précoce qu'un autre, matait déjà Dark Maul se faire couper en 2 par Obi Wan et en parlant ce dernier disait "Trop fort comment il l'a coupé en 2. Trop drôle."
Zêta Amrith a écrit:.
Moi j'ai cru qu'on parlait de l'anime.
Zêta Amrith a écrit:Je ne trouve pas que s'offusquer, parler de procédé nauséabond en des termes presque idéologiques, pour décrire la transformation de l'humanité en biscuits ou en barres chocolatées, équivale à creuser.
Zêta Amrith a écrit:Sans compter que la lassitude du public correspond peut-être également à cette injection d'humour dans l'arc en question, là où les fans auraient voulu que Toriyama persiste dans une science-fiction abonnée à la testostérone et toujours plus dramatique.
Zêta Amrith a écrit:C'est le propre de tous les arcs de la série.
Zêta Amrith a écrit:Selon moi, il y a beaucoup d'anime-fans en France qui ont abandonné DBZ après l'arc Cell, et qui ont projeté dans cet abandon la nullité supposée de la suite de la série plutôt que de tout simplement considérer qu'ils avaient grandi, qu'ils en avaient marre de la clique de Goku et que d'autres séries leur tendaient les bras.
Arion a écrit:Certainement pas en "roue libre", en tous cas. Comme tous les auteurs japonais, Toriyama était suivi par un tantô (éditeur), chargé de suivre l'auteur et lui donner les directives allant dans le sens de la ligne éditoriale du magazine dans lequel est publié son manga. L'auteur est censé lui obéir, et Toriyama ne faisait pas exception à la règle. Toriyama a bel et bien été bridé sur pas mal de points, ne serait-ce que sur le fait de continuer son manga. Les interviews de Toriyama et de ses tantô successifs dans la série de data books "Daizenshû" sont très révélatrices à ce sujet.
Arachnée a écrit:On pouvait le forcer à continuer mais pas à garder sa qualité. Ca c'est quelque chose qu'on ne peut commander.
Je ne développe pas le reste car il y a eu un malentendu (on ne parle pas de la même chose).
"Table ronde" à mon sens très intéressante datant de 1995 (peu après l'arrêt du manga "Dragon ball") entre les trois éditeurs successifs de Akira Toriyama, les fameux tantô. Les tantô sont les personnes en charge d'un mangaka dont il gère éditorialement l'oeuvre pour le compte du magazine qu'ils représentent (Jump ici, en l'occurence). Ils ont pouvoir de vie ou de mort sur l'histoire que propose l'auteur, et font office de censeur. Ils sont responsables du contenu qui sera ensuite prépublié dans le magazine, et doivent faire en sorte d'aider l'auteur à bien entretenir la machine du succès. Toriyama intervient également dans la seconde partie de l'interview. Cette interview provient du premier "Shenron Times", ces petits feuillets insérés dans la collection d'art books / data books "Dragon Ball Daizenshû".
On y apprend des petites choses sympa sur certains choix scénaristiques, notamment. Je l'ai traduite très rapidement, donc excusez les éventuelles fôtes de frappe, d'orthographes, fautes de syntaxe et autre... C'est juste à titre indicatif, pour ceux que ça intéresse.
A noter que le tantô Kazuhiko Torishima, qui était le tantô de Toriyama pendant Dr Slump et la première partie de Dragon Ball (jusqu'au 23ème tenkaichi Budôkai, de mémoire), était parodié et caricaturé dans Slump, c'était le fameux Dr. Mashirito (anagramme de Torishima). Entre-temps, le "découvreur" de Toriyama est devenu le Big Boss de Shûeisha, maison d'édition de Jump.
Table ronde des Tantô (1er Round)
Participants : Kazuhiko Torishima (KT), Yû Kondô (YK) et Fuyuto Takeda (FT)
FT:
Je suis Takeda, le Tantô actuel de M. Toriyama. Etant le dernier des Tantô, je présiderai la discussion. Tout d'abord, il y a quelques questions que je souhaitais poser à M. Torishima, qui avait repéré le premier manuscrit de maître Toriyama (NDA : Nazo no Rain Jack, une parodie de Star Wars qui lui valut de remporter le prix Young Jump et 1 million de yens en récompense). Je suis sûr qu'il pourra nous éclairer là-dessus...
KT:
Le premier manuscrit que Toriyama m'avait envoyé était une parodie de Star Wars. Les parodies ne gagnaient pas de prix ou de récompenses, elles ne sont pas originales et il est difficile de les publier. Mais son lettrage me fit forte impression. Les effets sonores sont généralement dessinés en katakana, mais il les avait dessiné en alphabet occidental. J'avais trouvé cela très rafraîchissant, révolutionnaire et assez cool. Je l'ai donc contacté.
FT:
Donc, maître Toriyama est devenu un auteur connu à travers le monde après avoir été repéré par son lettrage, une facette pourtant mineure d'un manga.
KT:
La particularité de Toriyama, c'est qu'il ne lisait jamais ou n'étudiait jamais de mangas, mais il envisageait le dessin comme un designer. Le fait qu'il se mit à faire du manga par hasard en se retrouvant sans travail est sa particularité la plus notable.
FT:
Et bientôt Arale-chan et Dragon Ball débutèrent. M. Kondô devint le tantô de M. Toriyama au moment où le chapitre sur les Saiyans débutait. A cette époque, la popularité de Dragon Ball était explosive. Lorsque Jump organisa un sondage de popularité, Dragon Ball récolta 700 votes sur 1000 !
YK:
Non, 815 votes. C'était au cours du chapitre sur Freezer.
FT:
C'est un taux de popularité exceptionnel, mais qu'en est-il du style graphique de cette période ?
YK:
C'était à ce moment là qu'il commença à changer de style. Au début de sa publication, la série était comique, le trait était donc rond. Ensuite, avec le Tenkaichi Budôkai, le manga était davantage orienté combat et l'accent devait être mis là-dessus. Un trait rond ne convenait pas pour donner une impression de vitesse ou d'intensité. Donc, quand il le réalisa, le trait rond devint plus anguleux, aiguisé. Quand je l'avais remarqué, je demandais à Maître Toriyama "Ces lignes ne sont-elles pas trop dures, maintenant ?" et il me répondit "Non, si je ne les dessine pas ainsi, il n'y a aucun sentiment de vitesse".
FT:
Je vois. A propos du dessin, je demandais souvent à Maître Toriyama pourquoi il dessinait souvent le décor en plan large, de manière éloignée, et il me répondit que dessiner des choses comme les villes était problématique. Je lui avais également demandé pourquoi les cheveux de Gokû devenaient blancs lorsqu'il se transformait en Super Saiyajin, et il me dit qu'il était fatiguant de toujours les mettre en nour (rires). Etait-ce la seule raison ?
KT:
C'était la seule raison (rires). Dans Dr Slump, les décors étaient constitués de montagnes rondes et quelques arbres. Je lui demandais "pourquoi ce décor ?" et il me répondit "parceque c'est le plus simple".
YK:
Il est visible en un coup d'oeil. Lorsque Gokû se transformait en Super Saiyajin, si ses cheveux devenaient blancs, tout le monde pouvait deviner qu'il s'agissait d'une transformation. Avec Kame-sennin, il avait "kame" d'écrit dans le dos. Tout était fait pour faciliter la compréhension.
KT:
Il vient de la filière du design, donc il excelle dans cette sensibilité de designer. Il maîtrise l'équilibre entre le noir et blanc. Il disait que comme il vivait à la campagne, il n'avait pas assez d'argent pour acheter des trames. Comme il n'en utilisait pas, sa matière première devint le noir et blanc. C'est pourquoi il maîtrise aussi bien les zones noires que les zones blanches. Bien que l'on puisse dire que dessiner beaucoup de décors est difficile, on faut cependant reconnaître qu'il a le talent nécessaire en composition et en design pour créer une scène sans en faire usage.
FT:
Pouvez vous distinguer le changement dans sa manière de peindre entre le premier et le second tantô ?
YK:
Dr. Slump était très luxuriant. Des décors aux personnages, tout était plein de couleurs, mais avec Dragon Ball les décors étaient très sommaires et il y avait beaucoup de gris et de brun clair. De même pour ce que portait Gokû et les autres. Ce faisant, il était inévitable que cela devienne monotone.
KT:
Durant Dr Slump, il utilisait des marqueurs, puis utilisa de l'encre de couleur au milieu de l'histoire. Je lui ai alors dis "Voilà, on dirait presque un mangaka professionnel" et il me répondit "J'ai une femme, à présent. Je suis marié" (rires)
FT:
C'est parce que sa femme était aussi mangaka.
FT:
Puis, je suis devenu tantô peu après l'apparition de Cell.
KT:
Vous pouvez deviner qui était éditeur à telle ou telle époque en vous basant sur les ennemis présents dans le manga. Après avoir exercé ce poste pendant un moment, vous vous retrouviez à apparaître comme un ennemi (rires)
YK:
Je pense que Torishima-san et Takeda-kun illustrent bien cela, oui (rires)
FT:
Kondô-san a toujours dit qu'il était Trunks, mais c'est impossible. Kondô-san est Freezer (rires)
La table ronde se poursuit, mais voilà que maître Toriyama, de passage à Tôkyô, fait son apparition et se joint à la discussion !
FT:
Cette fois, je pense que nous allons nous focaliser davantage sur les coulisses de la narration de de Dragon Ball. Je pense que maître Toriyama aura des choses à dire là-dessus, mais commençons avec Torishima-san. La popularité de Dragon Ball fut elle immédiate, dès le premier chapitre ?
KT:
Lorsque nous avions réfléchi à ce qui pourrait être son prochain travail de prépublication après Dr. Slump, Toriyama dessina plusieurs one-shots pour Weekly jump et Monthly Fresh Jump.
AT:
J'en ai dessiné un paquet, en effet. Et j'ai eu je ne sais combien de réunions pénibles avec Torishima-san.
KT:
Mais les retours n'étaient pas très bons.
AT:
Bien que nous ayons eu toutes ces réunions pénibles. (rires)
KT:
Puis, lorsque Dr Slump fut achevé, il y eut de très bons retours sur "Dragon Boy", dessiné sans véritables concertations préalables.
AT:
Avec ces échos positifs, je me suis dis qu'il y avait une piste, que cela pouvait marcher. Cette fois, je voulais un garçon comme héros.
FT:
Puis, la prépublication débuta. Mais jusqu'où aviez vous établi l'histoire ?
AT:
Je n'y avait pas songé du tout. J'avais pensé que cela s'arrêterait au bout d'un an, et je n'avais préparé des storyboards que pour trois chapitres uniquement.
KT:
C'est exact. D'habitude, on en prépare davantage. Avec Toriyama, les croquis font office de storyboards.
YK:
D'habitude, en plus des croquis, il y a un storyboard avec les cases dessinées dans les grandes lignes. C'est pourquoi c'est utile, que vous apportez des modifications ou non (rires). Mais Toriyama est un génie des corrections. En corrigeant une seule case, l'ensemble laissait une toute nouvelle impression.
AT:
Non, c'est juste que corriger des choses est fatiguant, c'est pourquoi j'allais de l'avant en faisant un minimum de corrections. (rires)
KT:
Je change quelque peu de sujet, mais je pense que la plus grande crise qui s'est produite durant la prépublication fut lorsqu'il m'avertit que Gokû allait grandir. Toriyama menaçait ainsi de ne pas pouvoir continuer la prépublication si Gokû ne grandissait pas (rires) C'était horrible de chambouler le sujet comme cela. "Vous ne pouvez pas faire grandir votre héros, ne me faites pas peur comme ça !" lui dis-je
FT:
Vous avez pris les dispositions nécessaires. .
KT:
Mais c'était aller à l'encontre du dogme du manga. J'étais très nerveux, donc le jour de la sortie je me suis rendu au département montage avant 8 heures du matin et j'ai attendu les coups de fils des lecteurs mécontents (rires) Mais il y en a eu aucun. Les lecteurs semblaient l'avoir accepté.
FT:
A l'origine, les lecteurs considéraient Gokû comme mignon, puis il devint "cool" à leurs yeux.
KT:
Gokû avait grandis puis, durant le mandat de Kondô, Vegeta est apparu et le nombre de lectrices grimpa en flèche. (rires)
YK:
C'est parce qu'avant de venir chez Jump, je travaillais pour un magazine shôjo (rires) Après être devenu tantô, nous décidâmes quelle direction prendre. Dans un story manga, les combats doivent monter en puissance.
FT:
Cette période fut celle où maître Toriyama commença à vouloir rendre Dragon Ball plus populaire encore en travaillant sa narration. Cela porta ses fruits.
AT:
A cette époque, il devint même plus amusant d'élaborer l'histoire que de dessiner. Au niveau de l'histoire, je l'imaginais uniquement chapitre par chapitre. C'est pourquoi je me suis retrouvé pris dans ce dédale (rires). Aux alentours du voyage dans le temps de Trunks, c'était terrible. Au plus je continuais à dessiner, au plus l'ensemble devenait incohérent.
KT:
Vous n'auriez pas pu faire ça si Kondô n'était pas votre tantô. Je ne supporte pas ce genre d'intrigues à problèmes (rires)
AT:
Vous êtes incorrigible, Torishima-san. Je me souviens que lors de l'apparition des androïdes N°19 et N°20, vous n'étiez plus mon éditeur mais vous m'aviez appelé pour me dire "Je pensais que les ennemis étaient enfin là, mais ne sont-ce pas là qu'un vieillard et un gras double ?" (rires) En vérité, je n'avais rien prévu de plus que les deux androïdes. Mais je fit tout de même apparaître N°17 et N°18. Puis vous m'avez appelé une nouvelle fois pour me dire "Quoi, juste des gosses cette fois ?". J'ai donc fait apparaître Cell (rires)
FT:
Vous n'aviez donc pas prévu de faire apparaître Cell du tout à l'origine ?
AT:
Exact. J'aimais bien N°19 et N°20, ils me suffisaient. Et j'aimais le Cell initial tout autant.
FT:
Celui en forme d'insecte ?
AT:
Mais Kondô-san m'avait dit qu'il le trouvait horrible. "Il peut se transformer, pas vrai ?" Je n'ai eu donc d'autre choix que de lui donner une deuxième apparence.
YK:
C'était comme ça que ça c'était passé ?
AT:
Et puis vous aviez été impitoyable, Kondô-san. "Ne ressemble t-il pas à un idiot complet, cette fois ? Dépêchez vous de lui donner son apparence définitive" m'avez-vous dit.
YK:
Il ressemblait vraiment à un parfait idiot, cela dit. (rires)
AT:
Cell dans sa seconde forme me satisfaisait pleinement aussi. Je souhaitais même qu'il ait un rôle plus important. Mais comme on m'avait dit qu'il avait l'air stupide, je n'ai eu d'autre choix que de le changer encore une fois (rires). Je lui ai donc donné cette apparence cool, sa forme parfaite qui avait les faveurs de Kondô-san.
Arachnée a écrit:Merlin a écrit:Destabilisant pour les mômes de 3 ans.^^"
A 5 ans mon neveu qui n'est pas plus précoce qu'un autre, matait déjà Dark Maul se faire couper en 2 par Obi Wan et en parlant ce dernier disait "Trop fort comment il l'a coupé en 2. Trop drôle."
Oui enfin ça dépend des enfants. Il y en a qui voit des films d'horreur dès 5 ans et d'autres qui ne les regardent pas avant 17 ou 18 ans parce qu'ils ne les supportent pas avant.
Mais là n'est pas le problème. Ce n'est pas question de violence mais de manque de répère. Quelqu'un qui a l'apparence d'un "gentil" mais qui s'avère être un "méchant" déstabilise certains enfants. Mais pas tous évidemment, on ne peut pas généraliser.
Ce qui est véritablement génant, c'est que l'apparence de Bou peut faire penser que la série s'adresse à des gosses de 5 ans, ce qui n'est pas le cas visiblement vu la violence du personnage.
Arachnée a écrit:Le manga se vendait peut-être très bien mais l'animé était loin du peloton de tête dans le classement de l'époque du magazine Animage.
Mais on peut aussi y voir quelque chose de malsain puisque celui qui commet ces crimes est présenté comme un bébé en apparence innocent.
C'est ton point de vue. Pour moi, la lassitude vient d'un manque flagrant d'inspiration et d'une surenchère grandguignolesque de super pouvoirs. La touche d'humour sert de cache-misère plus qu'autre chose.
Non, la saga des Saiyans a un très bon rythme.
Sauf que dix ans après, cet arc est toujours le moins populaire des trois.
S'il avait été à ce point sous-estimé, au fil des rediffusions, il aurait très bien pu retrouver la place qu'il mérite d'avoir selon toi.
Shiini a écrit:Arion, merci pour cette petite perle des Daizenshû, et en français !
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