Peu d'éléments pour l'instant, si ce n'est que le protagoniste devrait être un ou une adolescent(e).
Source : ANN
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Edit du 25/06/2011 :

Mawaru Penguin Drum, le retour de Ikuhara grâce au studio Brains Base
Kunihiko IKUHARA (幾原邦彦) revient courant juillet sur sa première série animée en tant que réalisateur depuis 14 ans.
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Kunihiko Ikuhara (幾原邦彦) est né le 21 décembre 1964 à Komatsushima, dans la préfecture de Tokushima, ile de Shikoku. Il est diplomé de l'école d'art et de design de Kyoto en 1985, et rentre à la Toei l'année suivante. Il ne travaille pas comme animateur, mais tout d'abord comme assistant de la production avant de devenir directeur d'épisode (enshutsu). Il y a en effet deux grandes voies pour devenir réalisateur, animateur ou production, et Ikuhara emprunte la seconde. Ses premiers travaux portent alors sur Les petits malin, la série d'action Ramenman, la version de 1990 de Mooretsu Atarô, ou encore Utsunomiko la série d'OAV quasi-oubliée adaptée des livres de fantasy japonaise de Keisuke Fujikawa.
Avant une première consécration par son travail sur Sailor Moon, il y a l'étape fondatrice de Goldfish Warning ! / Kingyo Chûihô ! (きんぎょ注意報!) en 1991. Tiré d'un manga publié dans Nakayoshi, on retrouve dans cette série de 54 épisodes une partie de la future équipe qui fera Sailor Moon l'année suivante dont notamment Junichi Sato à la supervision de la série, et plusieurs clins d'oeils seront faits à KC dans les premiers épisodes de l'adaptation animée du manga de Naoko Takeuchi. Plus tard, plusieurs fans inféreront une sorte de rivalité supposée entre Junichi Sato et Ikuhara en partant de cette époque commune, allant jusqu'à dresser un parallèle, pas forcément dépourvue de pertinence, entre Utena et Princesse Tutu.
Ikuhara dirige plusieurs épisodes de Sailor Moon avant de succèder à Junichi Sato au poste de superviseur série pour les saisons R, S et SS tout en continuant à diriger certains épisodes (le fameux 110, par exemple). Syndrome du melon ou fatigue post-Lamu à la Oshii, il abandonne la série avant sa conclusion ultime afin de travailler sur un projet plus personnel. Pour celà, il rassemble autours de lui une équipe d'artistes avec qui il a envie de bosser : Shinya Hasegawa, animateur sur SM, est chargé du chara-design; Yôji Enokido (script sur SM) est chargé du scénario; Yuichiro Oguro est chargé du planning; Chiho Saito (shôjo mangaka de type cucul) dessine le manga qui servira de promotion au projet dans les pages de Ciao (elle raconte d'ailleurs dans les bonus du manga n'avoir pas parfaitement compris les intentions initiales de Ikuhara, d'où les différences de ton entre manga et anime - le manga correspondant au film est d'ailleurs bien plus respectueux); enfin plusieurs autres artistes réputés viendront encore se greffer ultérieurement au projet, comme Shinichiro Kobayashi aux décors et JA Seazer à la musique (a énormement bossé avec le réalisateur et dramaturge expériemental Shuji Terayama, et influencé entre autre par le rock progressif, dont le mythique groupe français Magma). La série télévisée d'Utena débute en avril 1997 et dure jusqu'en décembre; elle sera suivie d'un film animé en 1999.
C'est après qu'on commence à perdre le personnage un peu de vue. Bon, on repassera sur son trip rock-star post-Utena ("je dis des conneries de gros drogué pendant les interviews dans les conv'", "je viens m'installer un an aux USA pour faire école de ciné et draguer les américaines"); on a surtout l'impression qu'il a brûlé tout son génie créatif sur une seule oeuvre et que les années qui suivent ne feront que consacrer le fait qu'il ne sera plus jamais capable de mener à terme un autre projet de la même importance.
Il travaille tout d'abord Mamoru Nagano sur un projet de SF nommé Schell Bullet qui donne lieu à deux recueils de nouvelles publiés en 1999 et en 2000, écrits par Ikuhara et illustrés par l'artiste de Five Star Stories, et un drama CD nommé Thanaphs 68. Comme le laisse supposer le titre du second recueil - Abraxas, une référence à Demian déjà présente dans Utena -, les thèmes du bildungsroman et de la transformation ne restent pas bien éloignés dans cette histoire futuriste où le protagoniste cherche à transcender un statut socialement inférieur.
Son travail suivant est aussi le dernier à être estampillé Be-Papas : il travaille à nouveau avec Chiho Saito pour S to M no Sekai, un manga en deux tomes publiés entre 2002 et 2003 et où une jeune japonaise est renvoyée en arrière dans le temps jusqu'à la France du XVIIème siècle. Identifiée à Jeanne d'Arc, elle est vite en butte aux plans de Machiavello auquel elle tente tant bien que mal de résister, ce qui lui pose une certaine difficulté et non des moindres car le vilain ressemble comme deux gouttes d'eau à un ami d'enfance dont elle est amoureuse.
Suit ensuite le manga et les nouvelles de Nokemono to Hanayome, une oeuvre plutôt glauque (ça parle inceste, maltraitance) publié dans le magazine de mode "alternative" (gothloli, punks) pour adolescentes Kera. Les illustrations sont de Asumiko Nakamura, une de ces artistes au style décadent qui me confortent dans mon opinion que les shôjo mangakas "dark" sont filles de Aubrey Beardsley.
Toutes ces années, ses travaux dans l'animation auront été assez rares : un storyboard d'un épisode de Top o nerae 2, un autre de Soul Eater, l'OP de la première série de Nodame Cantabile et une illustrations pour l'épisode 4 de Zoku zetsubô sensei. A côté de ça, ses anciens complices de Be-papas ont été eux bien plus productifs, et continuent de faire fructifier l'héritage d'Utena : notamment Yôji Enokido sur FLCL ou Host Club, ou encore avec Shinya Hasegawa sur Melody of Oblivion.