Merci à Mauser91 du forum Planète Jeunesse pour l'info.
S'agira-t-il d'une sortie cinéma ou direct vidéo ? (à mon avis, ce sera la deuxième hypothèse)
J'aime en tout cas déjà bien le character design. Reste à savoir si l'animation (à priori traditionnelle) sera à la hauteur et si le scénario respectera bien l'esprit d'aventures de la saga.
OK merci de l'info. J'aurais préféré que ce soit un long métrage, mais bon, même si c'est un court métrage qui fait 5 ou 7 minutes, je le regarderai tout de même volontiers. Espérons en effet que Disney laisse faire.
Monster High: Welcome to Monster High : Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai vu passer ce film, et j'ai décidé de le regarder, n'ayant jamais auparavant tâter de cette licence. A posteriori, il s'agissait d'un bon choix pour tester, ce long-métrage se focalisant sur les origines des personnages et la création de leur école. Ne connaissant absolument pas la série, je suis sans doute passé à côté de références et de détails, mais l'ensemble se comprend sans problème. Draculaura, 1600 ans, vit recluse avec son père depuis la grande chasse qui a obligé les monstres à se cacher aux quatre coins du monde. Sa rencontre avec Frankie Stein la pousse à rechercher d'autres personnes comme elles et à créer un endroit pour les accueillir. Sans être transcendant, ce fût plutôt agréable à regarder. L'animation est extrêmement basique - du niveau d'un téléfilm Barbie - et mon Dieu que le scénario est cliché, surtout dans sa seconde partie, mais il reste pas mal de bonnes choses à retirer de ce film. Mine de rien, la première demi-heure, qui correspond à la rencontre avec les différents protagonistes et la création de l'école, passe très bien, avec pas mal de petites trouvailles humoristiques qui feraient presque tâche au sein d'un univers et d'une intrigue formatées. Les héroïnes ont des personnalités basiques, mais ligne de jouet oblige, leurs designs sont très soignés et essayent de prendre au maximum en compte les monstres dont ils s'inspirent. Mention spéciale au Dracula en mode vieux beau qui semble avoir un faible pour les lycanthropes. Les auteurs ont conscience du produit sur lequel ils travaillent et essayent de proposer un spectacle divertissant, notamment de tirant partie de la nature horrifique des protagonistes ; d'où des petits clins d’œil appréciables disséminées ça et là. Dommage que le principal enjeu du film, la lutte contre Moanica D'Kay, manque à ce point d'originalité passé le côté "école pour monstres" ; cela casse la dynamique mise-en-place jusque-là. Si vous êtes curieux et n'avez jamais testé Monster High, cela peut être l'occasion. Cela se laisse regarder, mais les ambitions de ce produit ne sont pas très élevées.
Je confirme qu'il s'agit d'un film magnifique. Les personnages paraissent un peu statiques, surtout au niveau des expressions du visage, et l'héroïne est vraiment trop candide, mais une recherche graphique somptueuse, des effets d'animation (notamment concernant l'eau) saisissants, et la musique compensent largement ce petit défaut.
La rotoscopie, instrument ultime du réalisme socialiste Mais la Soyuz l'exploitait de manière remarquable. On n'était pas dans du Ralph Bakshi décalqué frame par frame comme un bourrin mais dans l'utilisation très finement aérée d'un support à visée naturaliste.
Je ne suis pas très fan de La surprise de César, comme de tous les films qui suivront, on sent le scénario monté en accolant deux albums l'un à l'autre sans chercher à en faire une seule histoire. Ça se laisse regarder mais les albums sont mieux écrits et plus drôles et l'animation pèche un peu. Goscinny est mort et l'État de grâce des 12 travaux ou de Et Cléopâtre ne reviendra jamais. J'ai bcp de sympathie pour Monsieur Cinéma, mais il n'avait pas la carrure de son ami.
D'accord avec Tetho, non seulement j'ai jamais été très convaincu par le mélange des albums et puis je trouve la tragédie de Falballa & Tragicomix assez hors de propos dans l'univers d'Asérix.
Je préfère largement l'adaptation "Astérix chez les Bretons" plus concis.
Et puis la chanson de Plastique machin même gamin je trouver que c'était de la merde et ça arrive pas à la cheville de ça:
Nouvelle vidéo passionnante de Mea consacrée cette fois ci au chef d'oeuvre de Robert Zemeckis, le monumental et génial Qui veut la peau de Roger Rabbit.
La vidéo revient en détail sur la genèse et le développement de ce film majeur ayant fait date dans l'histoire du 7e art.
Charlie mon Héros l'un des plus grands chefs d'oeuvres du légendaire Don Bluth ressort au cinéma en France le mercredi 24 avril. L'occasion unique de découvrir ou redécouvrir ce joyau de l'animation Américaine cinématographique sur écran géant.
Un film réussi mais chef-d'oeuvre me paraît excessif rapporté à un Le Secret De Nimh par exemple. Avec Don Bluth et ses premiers long-métrages souvent empreints de tristesse on évalue mieux cette tiédeur de l'animation blockbuster pour enfants actuelle, qui se dit plus mature que ses aieux quand sa sophistication se résume la plupart du temps à des gags et punchlines en lien avec l'actu. En dehors de certains Pixar qui évoquent les blessures de l'âme - mais sans l'émotion presque tactile qui se dégage du dessin, il est devenu rare de trouver cette douleur douce-amère dans les titres à gros budget. Il y avait dans les films de Bluth un déchirement de l'abandon et de la solitude, que le design anthropomorphique (génie originel de l'anim' américaine) accentuait de façon magnétique. Des productions comme ça, même lacunaires, ne peuvent pas, techniquement, thématiquement, être obsolètes.
Vous vous souvenez du projet ambitieux de Don Bluth et Gary Goldman en 2015 ?
Ils souhaitaient adapter en film d'animation traditionnelle leur jeu vidéo culte Dragon's Lair. Ils avaient fait un Kickstarter pour le financer et qui avait porté ses fruits (grâce entre autres à l'aide et au soutien de Doug Walker le Nostalgia Critic).
J'attendais avec impatience et ferveur, parce qu'avec un jeu vidéo tel que celui ci, il y avait matière à créer un long métrage d'animation spectaculaire, drôle et épique, surtout avec un bon scénario... Et il aurait pu marquer la renaissance de l'animation Américaine traditionnelle cinématographique...
Et bien vous pouvez faire une croix dessus: Netflix a annulé ce beau projet et financera à la place un film live avec Ryan Reynolds dans le rôle de Dirk :
Qu'ils détruisent tout, les maquignons. Consente à rejoindre le tourbillon du cynisme ce qui a pu avoir une valeur ou une innocence, s'imbibent ces êtres-courroies dans l'elixir comptable de la merdasse numérique ; tant que les chiens galeux ne touchent pas à Akira, un soleil quelque part poindra.
Xanatos a écrit:Et il aurait pu marquer la renaissance de l'animation Américaine traditionnelle cinématographique...
Tu plaçais certainement trop d'espoir dans un projet qui vivotait difficilement depuis 5 ans faute de financements. Netflix aurait certainement pu le sauver, au lieu de le confier à Detective Deadpool, mais de là à voir le retour en force de l'animation à la main en Amérique du Nord, il y a un ou deux univers parallèles que je n'oserais traverser.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.