Relecture de quelques classiques
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De cape et de crocs : maintenant que l'on commence à avoir un peu de recul, je ne la trouve pas particulièrement expédiée, moi, cette fin... D'accord après la résolution du problème posé par monsieur, on a également un dépit amoureux, le sort de Sébile, un nouveau voyage extra-planétaire, la fin de Mendoza (et le running-gag des naufragés), des anciennes retrouvailles et un duel lunatique. Sur le papier, ça fait beaucoup, mais tout le talent du scénariste est d'arriver à compiler toutes ces péripéties en un tout relativement digeste pour conclure sur un seul tome -il n'y avait en effet pas vraiment matière à faire traîner plus longtemps.
Et la dernière case est juste parfaite :
En attendant peut-être un jour cette préquelle qui nous permettra de savoir que diable Eusèbe était-il allé faire dans cette galère.
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Monsieur Mardi-Gras DescendresJuste relu les trois premiers tomes dans leurs édition originale en noir et blanc chez Pointe Noire - pas particulièrement amateur des version colorisées de chez Delcourt. Comédie théologico-existentialo-de comptoir, contée par des squelettes aux os rapiécés dans des décors hésitant entre le grandiose et le vertige cosmique, et où le café tient une place tout à fait spéciale.
Sans doute par analogie entre l'univers de la bédé et celui d'un
WoW : Wraith, qui tous les deux postulent l'existence d'une société de bric et de broc montées par des défunts échoués au purgatoire (Charon est le fondateur de la société dans l'un, le satellite de Pluton servant de base aux psychopompes chargés de ratisser le système solaire dans l'autre), j'avais gardé en mémoire une intrigue plus complexe que juste
Mardi-Gras part faire du tourisme sous Pluton tandis qu'au-dessus,
la revolucion. Lecture restée plutôt sympa, et des dialogues qui ont une certaine gouaille d'outre-tombe.