Le cinéma d'animation occidental

Modérateurs : Aer, Equipe forum MATA-WEB Animation internationale, bédés & comics : Actu et critiques sur l'animation hors-Japon

Retourner vers Animation internationale, bédés & comics

Avatar de l’utilisateur
Ramior
VIP : ***
 
Messages: 3359
Inscription: Mer 13 Juin 2012, 14:07

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Ramior le Mar 31 Aoû 2021, 22:57

Je déteste quand les entreprises décide d'utiliser des """mêmes""" pour faire branché et tendance.


Le fait que je n'aime pas ce """même""" en particulier n'aide pas.

Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Xanatos le Mer 01 Sep 2021, 09:53

Bah moi cette intro m'a bien fait rigoler ! :lol:
L'effet miroir inversé par rapport à l'intro du premier film est fun et amusant. :mrgreen:

Et j'ai hâte de voir ce deuxième film d'animation de Mortal Kombat en espérant qu'il soit aussi excellent et jouissif que le précédent ! :D

Quant au film d'animation de The Witcher, ta critique m'a bien donné envie de le voir Guwange, je le regarderai le week end prochain. ;)
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

Geoff34
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2175
Inscription: Mer 23 Oct 2013, 12:12

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Geoff34 le Mer 01 Sep 2021, 12:32

il faut signaler que le "mème" a été altéré en changeant la couleur de l'aura qui était bleu en vert, et puis Sammy qui dit "Get over here" avec en plus son jargon habituel, je trouve ça très drôle.
"Mors ultima ration, ce qui veut dire la mort est la raison finale, c'est la vie, Gouriquet est un oiseau savant"

Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Xanatos le Jeu 02 Sep 2021, 22:47

Tout à fait ! :mrgreen:

D'ailleurs, pour l'intro en VF, je me régale à la perspective d'entendre Sammy avec la voix cartoonesque de Eric Missoffe clamer "Genre, viens par ici !" :lol:
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Lun 03 Jan 2022, 21:49

Vu pour la première fois sur netflix spirit, l'étalon des plaines, le vrai celui de 2002.
Bien apprécié, tout ce que le film entreprend comme le message à véhiculer, est fait de manière juste.
Je vous avouerais que 10 ans en arrière, je n'aurais pas relevé certains détails car ça tombait sous le sens.
Là je le fais en disant que ça fait du bien de voir une production occidentale se contentant de raconter de façon normal sans y glisser quelques sujets societaux ou de memes à contre courant de l'époque où est censé se dérouler le film.
Un mal qui atteint bien des productions contemporaines.
Bref, une petite réussite de la part de dreamworks que je préfère à bien des Disney...

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Dim 16 Jan 2022, 16:53

Vu en début de semaine sur netflix Sinbad, la légende des 7 mers et j'ai préféré ce second visionnage plus de 15 ans après.
15 ans en arrière, ça m'avait gêné que l'on nous retire l'influence moyen orientale et persane de l'œuvre pour aller vers un hors sujet avec une déesse grecque.
Donc, je m'y attendais, l'ayant déjà vu 1 fois et là, le plaisir m'a accompagné durant toute la vision du métrage.
Je me suis dit après tout, en tant que marin des 7 mers, ce ne serait pas si surprenant qu'il se soit confronté à d'autres mythologies...
Un film bien mis en scène, même la 3d archi voyante des différentes créatures ne m'a pas trop gêné car c'était compensé par du dynamisme à base de bons mouvements de caméra.

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Sam 22 Jan 2022, 22:19

Une bonne surprise pour moi l'invasion des ours en sicile.
On assiste à une première partie d'histoire racontée par un duo de conteur itinérant, du coup c'est raconté de façon exagérée sous le signe de la comedia del arte.
Et la suite de l'histoire est racontée par un ours de façon plus classique.
J'ai lu plusieurs critiques où certains extrapolent et cherchent la petite bête en décelant des relants de fascisme, de communisme et aussi une morale de l'histoire à mille lieues de leur idéal de société.
[Montrer] Spoiler
Par exemple, c'est une honte pour certains que les ours se retirent de la société humaine à la fin, pour aller se retirer à la montagne. Car le modèle de réussite devrait être le partage et le mélange etc...


Je ne critique pas les différents avis mais juste l'incapacité de certains à se plonger dans une histoire sans arrière pensée et à être ouvert d'esprit.

Sinon, niveau technique le film a une bonne direction artistique, même les éléments en 3d se marient plutôt bien à l'esthétique globale du film.
Encore un film d'animation européen qui aurait mérité un peu plus de renommée.

Avatar de l’utilisateur
Ialda
Modo : bodacious kunoichi otaku
 
Messages: 19655
Inscription: Sam 31 Mar 2007, 13:25
Localisation: Kamurochô

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Ialda le Ven 04 Fév 2022, 02:04

Il faudrait que je le vois. Curieux d'avoir attendu si longtemps pour adapter sur grand écran l'histoire de Dino Buzzati.



J'avais oublié que Mad God était sortis l'année dernière (enfin, du moins en festival ou pour ceux qui ont choisis la campagne KS, vu que le film n'est pas encore distribué). En tout cas quand comme Phil Tippett t'as conçu les effets spéciaux de la cantina du premier Star Wars et du temple de Mola Ram dans Indiana Jones et le temple maudit, visiblement, ça laisse des traces : un individu en scaphandre steampunk descends un jour en capsule du ciel et se ballade au sein des machines folles et des monstres scatologiques habitant la carcasse d'un univers industriel post-apo dévasté. Pas vraiment de scénar et pas de dialogues, juste une succession de visions hallucinées d'un univers ayant visiblement connu une catastrophe d'ampleur biblique (l'intro cite allégrement le Lévitique), et dont il ne reste plus que des ruines, hantées par des individus zombifiés dépourvus de visages ou de parole, lesquels ne sont plus mus que par la guerre, la cruauté et le cannibalisme et où rien d'autre n'a plus de sens - Tenshi no Tamago, mais punk.

Le film est inégal (je suis moins fan du dernier quart, avant la fin), et porte les stigmates de sa gestation perturbée, mais c'est à voir.

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Lun 07 Fév 2022, 01:08

Cela te fait un anime en + dans ta watchlist. :D

Tu fais bien de citer tenshi no tamago, il y a 3 ou 4 jours après avoir vu la vidéo YouTube de redabitbol, j'étais tombé sur un lien dont je m'étais réservé la lecture pour plus tard. Toujours pas lu ce lien, je le poste tout de même ici, histoire que ça me serve de piqûre de rappel.

https://www.google.com/amp/s/aminoapps. ... Q66Qz4Xr6E

Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10920
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Gemini le Ven 11 Fév 2022, 00:02

The Mitchells vs. the Machines (2021) : Une famille un peu bizarre est le dernier espoir de l'humanité !



Meilleur placement produit de l'année ! Quand j'ai vu ça, je me suis surpris à m'exclamer : "Mais OUI ! OUI !! OUI !!!" ou un truc dans le genre.

En constatant que ce long-métrage d'animation était produit par Lord et Miller, j'avais un peu peur. Alors OK, Into the Spiderverse est magnifique et tout, j'adore The Lego Movie, seulement il y a une tendance à la blague et au méta à tout prix chez eux que je trouve exaspérante. Mais le film a été recommandé par Bong Joon Ho, donc allons-y, donnons-lui sa chance.

C'était brillant.

Le côté méta est présent, mais je vais être sympa et dire qu'il est justifié. Cela ancre les personnages - en particulier l'héroïne - dans notre réalité, dans un univers où le cinéma, internet, les géants de la tech vendant les données de leurs utilisateurs à d'autres compagnies,... tout cela existe. Il y a donc une pertinence. Et les délires de Katie vont rejaillir sur l'écran. Ce n'est pas aussi fou et inventif qu'Into the Spiderverse, mais l'exploration graphique est bien dosée, suffisamment pour donner une identité visuelle à l'ensemble sans devenir soûlante à la longue. La technique suit, de même que la mise-en-scène, profitant bien des possibilités offertes par l'animation. Le film sent le cinéma ! Donc le cantonner aux plateformes de diffusion en ligne est d'une tristesse... d'autant qu'il critique l'existence même de telles plateformes (en mode "on se moque mais on profite quand même du système lol").

Cela fait plaisir non seulement car visuellement agréable, mais aussi car il s'agit d'un film très satisfaisant dans son écriture, dans sa façon de faire monter la tension, de traiter ses enjeux, et d'offrir du spectacle à son public. De la vraie bonne générosité comme je l'aime. Et c'est pour cela que j'ai complètement craqué devant le gros placement produit : bien amené, et pour qui connaît le produit en question, c'est à la fois évident et jouissif :lol:

Mais là où ce métrage m'a le plus surpris, c'est dans la relation (dysfonctionnelle) crédible qu'il arrive à construire entre Katie et son père. Nous croyons en cette famille, nous croyons en ces personnages, nous croyons en leurs imperfections et leur désir à la fois d'indépendance et de recoller les morceaux. Ce père largué, déconnecté des besoins et des envies de sa fille, m'a énormément ému, tout comme sa fille m'a ému de par son étrangeté qui doit enfin trouver un moyen de s'épanouir.

Autant les blagues méta sont prévisibles et la maîtrise technique attendue pour une production Lord et Miller, autant The Mitchells vs. the Machines aura réussi à me toucher. Et ça, c'est bien le plus incroyable. Des surprises comme celles-là sont celles qui font le plus plaisir.

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Lun 21 Fév 2022, 19:49

Un court-métrage que je viens de voir et qui a été primé plusieurs fois dans des festivals d'animation :


guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Lun 11 Avr 2022, 21:56

Tetho a écrit:Image


Jamais été un gros fan de Blue Sky, même à l'époque du premier Âge de Glace, mais leur film de The Peanuts mérite largement deux heures de votre vie.


C'est noté pour the peanuts. 8)

Sinon, Netflix sauve le projet Nimona en le reprenant.

http://www.comicsblog.fr/43204-Netflix_ ... _Riz_ahmed

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Jeu 26 Mai 2022, 18:10

Ialda a écrit:Il faudrait que je le vois. Curieux d'avoir attendu si longtemps pour adapter sur grand écran l'histoire de Dino .


Je zappe à l'instant, et je tombe sur la diffusion de ce film sur france 4 ( okoo )...

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Sam 28 Jan 2023, 15:15

Un film d'animation norvégien-belge en 2d qui sort le 8 février, j'en ai entendu parlé que depuis jeudi, soit 2 semaines avant sa sortie. Aucune mention chez Catsuka et dans tes forums fréquentés Xanatos que ce soit sur les forums de planète jeunesse et animeland.
Titina qui s'inspire d'une histoire vraie du début du 20 ème, du coup on a un design plutôt années 20.
Bref, aucune idée sur le résultat final mais sa plastique a déjà un côté attirant car résolument rétro.

Son nom, Titina.


Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Xanatos le Sam 28 Jan 2023, 15:55

Ah tu fais bien de reparler de Titina Guwange, car, je me souviens avoir vu la bande annonce de ce long métrage d'animation il y a quelques mois (et c'était au cinéma que j'ai vu ce trailer), mais effectivement, les forums que je côtoie et auquel je participe n'ont pas encore parlé de celui-ci.

Je pense le voir au cinéma, j'aime son style graphique et son animation et le fait que le récit relate un fait historique authentique me donne envie de le découvrir sur grand écran. :D
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Sam 28 Jan 2023, 16:53

Comme d'habitude, pendant les vacances scolaires, un paquet de de films d'animations sortent et dans mon ciné art et essai, ils se limitent à 3 ou 4 films de ce genre simultanément. Donc, il y a des chances que ce ne soit pas diffusé là-bas comme ça avait été le cas pour inu-oh et unicorn wars.
Par contre, il y a interdit aux chiens et aux italiens là-bas, je vais essayer de m'y rendre demain.

guwange
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2286
Inscription: Lun 23 Mar 2009, 15:42

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede guwange le Mer 01 Fév 2023, 19:51

Interdit aux chiens et aux italiens vu dimanche, et c'est une réussite dans ce que le film entreprend de nous conter. A rapprocher avec Ethel et Ernest où le réalisateur se permet de raconter l'histoire de ses grands parents et parents qui ont quittés le piémontais au début du 20 ème siècle pour s'installer en France. Le réalisateur se permet des fantaisies en rentrant en interactions avec sa grand-mère, l'on voit notamment sa main d'artisan interagir avec la maquette en stop-motion. Bref, l'un des points forts est clairement l'angle d'approche narrative en + de nous conter des événements passés où la dureté des confitions de vie, était le pain quotidien des protagonistes.
Bref, je valide.

Avatar de l’utilisateur
Gemini
Rédac : Sailor Star
 
Messages: 10920
Inscription: Lun 23 Avr 2007, 17:49
Localisation: Ponyville, North Dakota

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Gemini le Jeu 06 Avr 2023, 21:39

Super Mario Bros (2023) : Je partais confiant sur la base d'une bande-annonce, prêt à être conquis par cette adaptation, et j'en ressors très mitigé.

Mario et Luigi sont plombiers à Brooklyn, et... déjà, je peux m'arrêter là. Plombiers à Brooklyn, cela veut dire que le film se réfère ici au passé honteux de la licence : la version en prises de vue réelles. Il ne s'agit pas d'un cas isolé.
Super Mario Bros compte parmi ces productions conscientes d'elles-mêmes, n'hésitant pas à multiplier les références non pas pour le clin d’œil discret (même s'il y en a) mais bien pour le gag, quitte à jouer sur les memes autour de la licence. Atteignant le point de non-retour lors d'un training montage sur du Bonnie Tyler.
Je trouve affreusement dommage d'imposer un humour à la Dreamworks - ou à la Illumination, le studio d'animation déjà en charge des Moi, Moche, et Méchant et ses multiples dérivés à base de Minions - à l'univers de Super Mario Bros. Ce qui passe aussi par justifier ou se moquer de certains éléments propres à la franchise.

[Montrer] Spoiler
Heureusement le film n'ose pas aller au bout de sa tentative pour trouver une origine à la Princesse Peach.


Super Mario Bros aurait pu - aurait dû - être un film d'aventure bon enfant, familial, voire tout simplement premier degré, même si cela n'empêche pas de placer ça et là des éléments parlant plus spécifiquement au public adulte. Et cela aurait fonctionné. Ne serait-ce que parce qu'en termes graphique, cela fonctionne. C'est vraiment joli, vraiment plaisant à regarder. Même des éléments qui pourraient paraître incongrus arrivent à être placés là de manière harmonieuse, malgré le fait que certains ont été pensés à l'origine pour un univers vidéoludique. La transposition sur grand écran se fait étonnamment bien, le studio a réalisé un beau tour de force.

Il n'y a vraiment que Peach dont le style graphique me paraît légèrement en décalage par rapport aux jeux vidéo. Nous retrouvons la coiffure, la couronne, la robe,... mais ses expressions ne sont plus vraiment celles de Peach. D'ailleurs, sa personnalité non plus. La demoiselle en détresse, en 2023, ça ne passe plus (et je regrette au passage qu'elle ne soit pas jouable dans Mario Odyssey). Il faut qu'elle soit badass, et honnêtement, elle n'a pas vraiment besoin de Mario. Les personnages du jeu ne serviraient presque que de véhicules à de nouveaux archétypes, alors que l'univers graphique est respecté.

Mais mon principal reproche vient justement de l'adaptation elle-même. Depuis sa création, Mario Bros a donné naissance à un univers très riche en personnages, lieux, thèmes,... mais ce n'est pas l'univers de Mario Bros qu'adapte ce film. Non, il adapte un jeu vidéo, et prendra soin de rappeler à plusieurs reprises qu'il s'agissait à l'origine d'un jeu. Par exemple, en présentant nos deux héros dans une course d'obstacles devant rappeler un niveau de jeu de plateforme en 2D. Mais quel est l'intérêt ?

Super Mario Bros possède ses bons moments (tout le passage chez les Kongs en particulier), et l'animation elle-même mérite le coup d’œil. En outre, la version française a été soignée. Mais ses choix de ton et d'humour sont plus que discutables. Voire même carrément crispants.

Geoff34
Spirit of Nausicaä
 
Messages: 2175
Inscription: Mer 23 Oct 2013, 12:12

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Geoff34 le Ven 07 Avr 2023, 17:22

Gemini a écrit:Mario et Luigi sont plombiers à Brooklyn, et... déjà, je peux m'arrêter là. Plombiers à Brooklyn, cela veut dire que le film se réfère ici au passé honteux de la licence : la version en prises de vue réelles


Ils sont également plombiers à Brooklyn dans la série animé qui était sorti auparavant.
"Mors ultima ration, ce qui veut dire la mort est la raison finale, c'est la vie, Gouriquet est un oiseau savant"

Avatar de l’utilisateur
Yo-Dan
Apprenti Kirin
 
Messages: 1386
Inscription: Mer 24 Aoû 2011, 01:08

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Yo-Dan le Mar 11 Avr 2023, 11:55

Gemini a écrit:Super Mario Bros (2023)

Je trouve affreusement dommage d'imposer un humour à la Dreamworks - ou à la Illumination, le studio d'animation déjà en charge des Moi, Moche, et Méchant et ses multiples dérivés à base de Minions - à l'univers de Super Mario Bros. Ce qui passe aussi par justifier ou se moquer de certains éléments propres à la franchise.


Je comprends le reproche et je me suis fait moi-même la réflexion pendant deux ou trois séquences, mais non seulement ces écarts Dreamworksisant sont aussi ponctuels que marginaux, mais surtout ils n’enlèvent en rien son caractère très premier degré au film, l’essentiel du temps. Comme dans les jeux, le scénario est un prétexte et le récit n’avance qu’au gré d’une réalité absurde que les personnages acceptent sans résistance, parce que le lore de la licence n’autorise guère que ça. Le métrage ne fait que peu de concessions aux conventions cinématographiques, ce qui est à la fois sa plus grande qualité et sa limite la plus criante. Ça ne cherche pas à raconter grand-chose et le film en est particulièrement conscient : "Ce n’est pas de la publicité, c’est du cinéma" cherche-t-il à se justifier, à voix haute, dans la foulée du clip promotionnel de la société de plomberie des deux frangins. Mais pour ne pas voir ici une évidente dénégation, il faut le faire exprès. Ses détracteurs y auront vu un spot publicitaire idiot d’une heure et demi, ses fanboys une célébration XXL. Les deux ont certainement un peu raison et rarement voir un film n’aura eu aussi peu de sens qu’ici, si on n’a aucune attache particulière avec la licence.

Très subjectivement, j’approuve l’approche consistant à glorifier l’héritage des jeux. Mario Bros n’offrant pas un matériau plus propice que ça à l’aventure – son univers étant un décorum destiné à stimuler nos mondes imaginaires, davantage qu’une base solide pour raconter des histoires – le film entreprend de s’écrire sa propre lettre d’amour. De ce point de vue, l’empilement de fan-service n’est pas seulement fonctionnel : c’est la raison d‘être de tout ce projet. On l’accepte ou non. Pour écrire un film au sens plus traditionnel du terme – avec une dramaturgie et des enjeux plus sensibles – il aurait fallu faire des choix éminemment plus contraints et risquer de frustrer un public qui voulait tout voir à la fois. Pire encore, il aurait fallu risquer de se prendre au sérieux, ce qui est un terrain éminemment glissant quand on doit causer des frères Mario, d’une princesse Peach, d’un Royaume Champignon et d’une méchante Tortue-dragon. Mario Bros le film a fait ses choix, une petite poignée de concessions malgré tout et au vu de ce qu’il vise, difficile de le trouver raté.

J’ai lu quelques critiques sévères sur le "manque de courage de Nintendo", quitte même parfois à réhabiliter au détour d’une ligne transpirant d’hypocrisie le nanar honteux de 1993, mais c’est assez injuste de mon point de vue : à la fois parce qu’il fallait effectivement se relever d’un éternel sujet de moqueries et surtout parce que malgré tout, je ne crois pas avoir déjà vu un film capable d’intégrer ainsi à sa grammaire des éléments de pur game design : les blocs à items, des warp zones, des pouvoirs etc. D’une certaine façon, cet objet filmique porte quelque chose de très anti-conventionnel, tout en dressant un à un les apparats de la superproduction d’animation ultra-référencée. C’est un grand écart en soi, exécuté avec ce qu’il faut de maîtrise et d’amour propre. La question que je me pose, à ce stade, tient en la légitimité d’une suite (à peu près obligatoire, parce que vous pensez bien qu’une telle cash-machine n’en restera pas là) : maintenant qu’on nous a fait le coup de l’hommage appuyé vide de choses à dire, il va bien falloir avoir des choses à "raconter" pour justifier de remettre le couvert, ce qui est un tout autre défi.

Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

MAMA MIA ! Quel excellent film ! :)

Messagede Xanatos le Jeu 13 Avr 2023, 14:04

Image

Super Mario Bros

Réalisation: Aaron Horvath et Michael Jelenich

Très franchement, j'ai absolument adoré le film :D .

Pour moi, c'est vraiment LE meilleur long métrage d'animation des studios Illumination et de très loin.
Il est visuellement magnifique, la direction artistique est éblouissante, l'animation est d'une fluidité exemplaire et irréprochable et les décors fourmillent de détails.

Ce film est vraiment un enchantement perpétuel pour les yeux ! :D

Au sujet du scénario, je l'ai trouvé simple (Mario doit sauver son frère Luigi), mais néanmoins carré et efficace, il est dynamique et passionnant.

Très franchement, mon avis sur le film rejoint largement plus celui de Yo-Dan que celui de Gemini.

Avant de poursuivre ma critique du long métrage, je voudrais parler un peu de mon rapport avec Mario et Nintendo.

Comme plusieurs d'entre vous le savent, je suis davantage un sega maniaque qu'un nintendo maniaque.

J'ai grandi avec plusieurs consoles Sega comme la Master System, la Megadrive, la Game Gear, le Mega-CD et la Dreamcast (je n'ai pas eu la Megadrive 32 X, ni la Saturn).

La plupart des héros de jeux vidéos de mon enfance et de mon adolescence ayant surtout été Wonder Boy, Alex Kidd, Shinobi, et, bien évidemment, Sonic qui est resté depuis lors MON héros de jeu vidéo favori :D .

Mais j'ai quand même très bien connu Mario: après tout le deuxième jeu vidéo auquel j'ai joué Donkey Kong sur ma CBS Colecovision en 1983 (le premier ayant été... Les Schtroumpfs où Mario (qui arborait alors le nom de "Jump Man" en ce temps là) devait délivrer sa dulcinée des griffes de Donkey Kong.

J'avais un ami qui avait une NES, je venais souvent chez lui et j'ai pu jouer à ces chefs d'oeuvres que sont Super Mario Bros et Super Mario Bros 3. Des années plus tard, j'avais pu jouer à Super Mario World sur Super Nintendo qui est encore à ce jour mon opus vidéoludique favori du plombier Italien.

Et j'ai quand même possédé deux jeux de Mario sur la seule console Nintendo que j'ai eu: la Game Boy où j'eus le plaisir de jouer à Super Mario Land et Super Mario Land 2. Des jeux exceptionnels bénéficiant d'une bonne durée de vie et d'une jouabilité parfaite.

Personnellement, j'ai toujours nettement préféré les meilleurs Sonic aux Mario, d'une part parce que le hérisson bleu me fascine nettement plus, d'autre part grâce aux fantastiques bouffées d'adrénaline et sensations fortes que me procuraient ces jeux grâce à la vitesse prodigieuse de Sonic, Tails et leurs amis et je les ai toujours trouvé plus fun et spectaculaires et leurs histoires me captivaient plus.

Mais j'ai toujours énormément aimé Mario, ses meilleurs jeux sont très riches et leur maniabilité est irréprochable.

Enfin, je cesse là mes digressions sur mon rapport avec les jeux du plombier Italien et revenons donc au film actuel.

Pour ma part, contrairement à Gemini, je n'ai absolument pas été gêné par les multiples références auxquelles se livrent le film. Bien au contraire, cela fait plaisir de voir une adaptation cinématographique qui ne dénigre absolument pas le matériel original (on est loin par exemple du trailer du film éponyme de 1993 qui avait comme phrase d'accroche "This is not a game!" sous entendant qu'il est bien meilleur que les jeux vidéos qu'il était censé adapter). Comparons par exemple ce film avec Space Jam: Nouvelle ère. On a déjà dit à multiple reprises à quel point ce dernier n'est pas bon, mais ce qui rend les références de ce long métrage faites aux oeuvres majeures du catalogue de la Warner Bros cyniques et dérangeantes, c'est qu'elles servent uniquement de prétexte, pour les producteurs, elles sont justes censées être une vitrine publicitaire pour leur plateforme de streaming HBO Max, elles ne sont même plus des oeuvres aux yeux des producteurs de ce "machin".

A ce sujet, je confirme les propos de Geoff34, Mario et Luigi qui se trouvent aspirés dans le monde champignon, c'est davantage une référence au dessin animé télévisé de 1989 qu'au film live de 1993.

A contrario, je n'ai absolument pas ressenti ce sentiment de malaise et de sensation dérangeante devant Super Mario Bros. Au contraire, on sent toute la passion, tout l'amour, l'admiration des scénaristes, des artistes et des animateurs pour cette saga mythique des jeux vidéos.

Aucune d'entre elles ne m'a donné l'impression d'être forcée ou amenée maladroitement ou même indigeste.

Parfois, cela donne lieu à des gags amusants comme quand
[Montrer] Spoiler
un des soldats Toad mentant à Mario prétendant que la princesse est dans un autre château, clin d'oeil hilarant au premier jeu de la série où quand tu bats Bowser dans les premiers niveaux tu as Toad qui répond "Thank you Mario but the Princess is in an other Castle"! :lol:
où à des moments jouissifs tels que
[Montrer] Spoiler
ce passage épique où Mario et Luigi attrapent la queue de Bowser et le propulsent au loin, parvenant ainsi à le vaincre ! Or, c'était comme cela qu'il fallait le battre dans Super Mario 64 sur Nintendo 64 !


Très franchement, je pense que ce film peut être jouissif et enthousiasmant pour plusieurs fans de Super Mario quels que soient leurs âges...

Mais j'estime qu'il est parfaitement abordable pour des spectateurs novices n'ayant jamais joué aux jeux vidéos d'origine et qui y verront avant tout un bon film d'animation d'aventures :) .

Au sujet de la princesse Peach, moi je suis bien content qu'elle ne soit plus la jouvencelle en détresse et le boulet des premiers jeux se faisant perpétuellement capturer par Bowser et devant se faire délivrer par les deux frangins.

Mais pour rappel, elle a déjà été héroïque et forte par le passé. Dans les comics des années 90, elle était LE personnage le plus badass de la BD, bottait les fesses des Goombas et tortues Koopa et n'était nullement intimidée par Bowser et elle était très entreprenante !
Il y a eu aussi le jeu vidéo Super Princess Peach sur Nintendo DS où on l'incarnait et où elle était forte et courageuse.

J'aurai pu certes mentionner Super Mario Bros 2 où on pouvait la choisir et jouer avec elle, mais c'est en fait l'adaptation occidentale d'un autre jeu vidéo qui s'intitulait au Japon "Doki Doki Panic" et qui n'avait aucun rapport avec Mario... Un peu comme le jeu de réflexion Doctor's Robotnik Mean Bean Machine qui est une adaptation américaine du jeu Puyo Puyo au Japon.

Donc, non, ce film n'est pas la première itération de la licence où Peach est compétente et forte. Et je la trouve très attachante et haute en couleurs dans ce film. :)

Et au sujet du fait que Gemini reproche la course d'obstacles à laquelle se livre Mario et Peach son manque d'intérêt, à mes yeux, il en a pourtant bel et bien un et non des moindres: non content de rendre encore une fois un bel hommage aux jeux de plateforme originaux, Peach prépare Mario afin qu'il soit apte à faire face aux dangers et périls auxquels il sera confronté dans le pays de Bowser.

Tiens d'ailleurs à propos de ce cher Mario, j'ai beaucoup aimé son écriture dans le film. Notre plombier préféré en prend régulièrement plein les moustaches au cours de son aventure: il se fait malmener, gifler, brutaliser, tombe dans le vide... Mais il ne lâche JAMAIS le morceau, il est persévérant, déterminé, prêt à tout pour sauver la vie de son frère bien aimé... Et on le voit souvent avoir peur durant son périple, ce n'est pas le héros infaillible réussissant tout du premier coup, ce qui l'humanise beaucoup et le rend par conséquent très attachant :) .
De plus, on peut y voir un parallèle avec le joueur, qui lors de ses premières parties tâtonne, commet des erreurs, se vautre... avant de progresser petit à petit, maîtriser ses aptitudes et finalement progresser et aller de l'avant dans le jeu. ;)

Et généralement l'humour du film m'a énormément plu: pas de gags scatologiques dégoûtants, pas de blagues sexuelles et scabreuses, non, on a essentiellement de bons gags slapstick très rigolos ou des répliques cocasses et bien ficelées :) .

J'ai franchement beaucoup ri et souri au cours de ma séance.

Et puis la course de l'arc en ciel, non contente de rappeler avec bonheur Super Mario Kart fait penser aussi aux courses poursuites d'anthologie de Mad Max Fury Road. Et c'était une bonne trouvaille
[Montrer] Spoiler
que ce soit les Kong qui ont crée les Karts !


Au vu de mes propos élogieux, on pourrait croire que je trouve que Super Mario Bros est un chef d'oeuvre parfait.
Et bien non, tout de même pas et je lui reconnais certaines faiblesses.

Pour ma part, mon principal reproche que je lui ferai serait un léger manque d'émotion, alors qu'il y avait pourtant de la matière à exploiter cela et donner lieu à des passages émouvants.

Par exemple, on apprend au début du film que Mario et Luigi en avaient assez d'être martyrisés par leur ancien patron qui les rabaissait et les insultait en permanence et ils se sont cotisés pour créer leur propre entreprise de plomberie afin d'être leurs propres patrons et autonomes financièrement. Or le père de Mario considère ce dernier comme un moins que rien le traitant d'inconscient parce qu'il a crée sa propre entreprise et que si il échouait, lui et Luigi auraient fini sur la paille.
C'était une thématique intéressante, mais qui est hélas à peine survolée.
Je pense aussi
[Montrer] Spoiler
au moment où Donkey Kong et Mario sont coincés dans l'estomac d'une créature sous marine. On se rend compte qu'ils ont plus en commun qu'ils ne le pensent car Donkey a aussi des rapports conflictuels avec son père qui considère ce dernier comme un fanfaron faisant de l'esbroufe et roulant des mécaniques. Mais non: ce passage est vite expédié et ils sortent dare dare du ventre du monstre. Cela aurait pourtant été l'occasion idéale de créer une scène intimiste touchante rapprochant les deux rivaux
.

En fait le petit grief que j'émettrai envers le film, c'est qu'il est parfois trop expéditif et devrait prendre parfois le temps de se poser, même si je ne trouve pas non plus que le rythme narratif soit hystérique pour autant.

Tiens prenons une autre adaptation cinématographique d'un jeu vidéo: Sonic 2, le film de James Fowler.
Même si c'est avant tout un film d'aventures palpitant et trépidant, il prend le temps lors de passages clés de laisser souffler ses héros afin qu'ils fassent plus ample connaissance.
Par exemple dans l'auberge, Tails est extrêmement ému et touché que Sonic en vienne à le considérer comme son ami et prend ce dernier dans ses bras. Le renardeau lui confie ensuite qu'il a eu une enfance très malheureuse car en raison du fait qu'il soit différent (le fait d'avoir deux queues) et d'être passionné par ses inventions et la science lui a valu d'être un paria et d'être ostracisé par ses congénères. Et on comprend mieux la terreur et l'insécurité dont il souffrait plus tôt dans l'auberge quand il était intimidé par les humains se moquant de lui. Sonic a été le premier à lui témoigner de la bienveillance et de la gentillesse envers lui, et c'est très bien amené, car il est passé petit à petit du statut de grand fan du hérisson bleu à celui de son meilleur ami... Et c'est Sonic qui lui aura permis de gagner en assurance et en confiance en lui par la suite. On peut penser aussi à Knuckles qui confie à Sonic qu'il est le dernier échidné, son peuple ayant péri lors de la guerre meurtrière l'ayant opposé aux chouettes, et on comprend alors pourquoi cela lui tient tellement à coeur de retrouver la Master Emerald, héritage de ses ancêtres. Notre héros réalisant à ce moment là que Knuckles n'est pas animé de mauvaises intentions et qu'il a souffert de la solitude, tout comme lui...

En tout cas, pour moi, ces moments intimistes clés de Sonic 2 m'ont vraiment marqué et touché et m'ont permis de m'investir émotionnellement, d'éprouver de l'empathie envers les protagonistes... Et des moments émouvants comme ceux-ci manquent hélas à Super Mario Bros. J'aurai aimé par exemple voir plus de scènes où Mario est inquiet et anxieux pour Luigi, c'est d'autant plus frustrant qu'on ressent vraiment une alchimie entre les deux frères...

Donc, non, le film d'animation cinématographique de Super Mario Bros, ne révolutionnera pas le cinéma d'animation, contrairement au premier jeu vidéo du plombier qui a révolutionné le jeu de plateforme...

Mais il n'en demeure pas moins un excellent film ainsi qu'un divertissement de haute volée rendant un bel hommage aux jeux vidéos originaux de Shigeru Miyamoto. :D

Et pour moi, il fait partie du haut du panier des meilleures adaptations cinématographiques de jeux vidéos jamais réalisées à ce jour.

Au sujet de la suite dont parle Yo-Dan, à mon avis elle est assurée: le film fait un carton planétaire (il a rapporté 377 millions de dollars au box office mondial en même pas 5 jours ! Alors que Sonic 2 a rapporté 400 millions de dollars... au terme de son box office mondial).

Mais je pense qu'il y a matière à faire une suite de qualité: déjà
[Montrer] Spoiler
la scène post générique annonce l'arrivée future de l'adorable Yoshi
, d'autre part, on peut espérer que Super Mario Bros 2 aura pour antagoniste le génial Wario, tout aussi charismatique que Bowser ! :D

Donc... wait and see ;) .

Bilan final: Super Mario Bros est l'un de mes films d'animation coup de coeur de l'année ! :D
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Xanatos le Jeu 13 Avr 2023, 16:55

Tiens puisque Gemini évoque dans sa critique, à juste titre, le soin accordé à la version française du film (Pierre Tessier est grandiose en Mario :D ) , j'ai une magnifique anecdote à vous raconter. Je suis allé voir le film au cinéma studio 31 de Val d'Europe qui est à 5 minutes à pied de chez moi. Et bien figurez vous qu'avant la projection du film on a eu droit à une publicité du cinéma studio 31... où on entendait Benoit du Pac doubler Luigi ! :D Il nous disait qu'il ne fallait pas jeter nos déchets par terre, les mettre dans la poubelle, nous indiquait l'emplacement des sorties de secours... et concluait par le fait que lui et Mario nous souhaitait une bonne séance ! En fait, je suis allé voir les gérants du studio 31, ils m'ont dit que Benoit du Pac est venu les voir, leur déclarait aimer beaucoup leur salle de cinéma et il accepté de doubler pour eux cette pub et bénévolement en plus !
L'un des employés a même réalisé une petite séquence animée avec Mario qui court et qui saute qui était très réussie ! Je les ai félicité et cela leur a fait plaisir ! ^_^ Et c'est chic de la part de Benoit du Pac de leur avoir donné un coup de main ! :D
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

Avatar de l’utilisateur
Yo-Dan
Apprenti Kirin
 
Messages: 1386
Inscription: Mer 24 Aoû 2011, 01:08

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Yo-Dan le Jeu 13 Avr 2023, 17:53

Gemini a écrit:De plus, on peut y voir un parallèle avec le joueur, qui lors de ses premières parties tâtonne, commet des erreurs, se vautre... avant de progresser petit à petit, maîtriser ses aptitudes et finalement progresser et aller de l'avant dans le jeu. ;)


Tu fais bien de le souligner, avec le recul je trouve que c'est parmi ce que le film réussit de mieux : s'assumer comme étant l'adaptation cinématographique d'un jeu, jusqu'à l'inscrire à la fois formellement (puisqu'en effet, on voit des "parcours" qui sont la reconstitution de séquences de plateformes destinées à être jouées) mais aussi sur le fond, au travers du discours très malin sur la ténacité.

Quant aux reproches que tu fais sur le relatif manque d'émotions, j'aurais tendance à te suivre, mais mes enfants - bientôt 5 et 7 ans - m'ont explicitement dit avoir été touchés par la relation fraternelle Mario/Luigi. "J'ai failli avoir une larme" m'a même dit le plus âgé des deux, lors du :

[Montrer] Spoiler
Flashback où l'on voit Mario prendre la défense de son frère, durant leur enfance, alors que Luigi est manifestement harcelé.


... Je t'accorde que ce n'est pas grand chose, mais dans la mesure où ils sont certainement plus la cible que moi (quoique... :roll: ), je me devais de le relever.

Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Xanatos le Ven 14 Avr 2023, 16:20

Oh c'est très touchant comme anecdote Yo-Dan...

A mon avis tes fils ont du s'identifier facilement à Mario et Luigi
[Montrer] Spoiler
lors de cette scène flash back
et le fait que les deux protagonistes soient des frères comme eux ont sûrement suscité chez eux une connivence émotionnelle avec les protagonistes de ce film...

D'ailleurs, j'ai remarqué au sujet de la scène que tu évoques que
[Montrer] Spoiler
Mario et Luigi enfants ont quasiment le même design que Mario bébé dans Super Mario World II: Yoshi's Island sur Super Nintendo ;)
.

En tout cas, d'après ce que m'ont dit les patrons du cinéma où je suis allé, Super Mario Bros est le film qui a fait le plus d'entrées chez eux depuis le début de l'année et ils n"ont eu que des retours positifs des spectateurs, que ce soit les enfants, les adolescents ou les adultes :D .
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

Avatar de l’utilisateur
Xanatos
Rédac : De la cambriole
 
Messages: 4695
Inscription: Mar 10 Avr 2007, 07:31
Localisation: Val d'Europe

Re: Le cinéma d'animation occidental

Messagede Xanatos le Sam 15 Avr 2023, 14:19

Super Mario Bros a rapporté 500 millions de dollars au box office mondial, c'est l'adaptation cinématographique tiré d'un jeu vidéo ayant remporté le plus de succès dans le monde, et ce en l'espace d'à peine une semaine !

https://kulturegeek.fr/news-278020/supe ... -jeu-video

Et dire qu'il n'est même pas encore sorti au Japon où la mascotte de Nintendo est là aussi immensément populaire !
Edgar, Edgar, prince de la Cambriole...

PrécédenteSuivante


Retourner vers Animation internationale, bédés & comics

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 22 invités