Mis un part un visual book Nier ou Hyper Light Drifter ici ou là, j'avais plus ou moins arrêté l'achat de bouquins de ou sur le JV après m'être débarrassé de ma collec' IG le mag (encore merci au courageux repreneur
) - du moins jusqu'au craquage de ce mois-ci.
The Untold History of Japanese Game Developers, vol. 1-3J'avais vaguement
vu passer le KS mais pris par d'autres trucs à l'époque, je l'avais laissé passer sans participer; du coup, j'ai loupé la tempête de fiente qui a pu entourer la genèse du bouquin, depuis le conflit entre John Szczepaniak et Agness Kaku (trois procédures légales au compteur, la dernière rejetée l'année dernière), des accusations de blacklisting par les principaux sites du milieu, et aujourd'hui un auteur qui semble
assez amère sur le sujet - il a d'ailleurs commencé la vente à la découpe, une partie de son taf devrait servir de base au bouquin
Japansoft - la grosse différence, c'est que cette fois il y aura une maquette.
Les trois bouquins originaux sont fascinants mais c'est une lecture qui doit se picorer sous peine d'indigestion. Même dans le jeux de rôles, pourtant domaine réservé de l'amateurisme, j'ai rarement un bouquin aussi mal présenté et qui ne donne pas envie de le lire - même le travail d'édition le plus basique des itw est à revoir - le trivial (bonjour/au revoir, etc) cotoie des anecdotes géniales sur les conditions de travail dans les boites d'édition de jv des années 80, les conflits et les amitiés, quelques ester eggs ou encore l'histoire de tel dev qui qui s'est fait enlever sa soeur par Sega.
Hardcore Gaming 101 Presents: Castlevania Hardcore Gaming 101 Presents: The Guide to Shoot-Em-Ups Volume 1Si vous connaissez déjà le taf de Kurt Kalata sur Hardcore Gaming 101, c'est la même chose ici (en fait je ne suis pas loin de le soupçonner d'avoir rendu l'interface du nouveau site dégueulasse pour nous pousser à acheter les bouquins) : un panorama sur un thème donné à base de reviews de chaque jeu. J'aurais préféré que le bouquin Castlevania consacre plus de place à, par exemple, la carte du monde de
Simon's Quest plutôt qu'une dizaine de pages à un énième panégyrique de
Symphony of the night. Le bouquin sur les shoot'em up quant à lui fera probablement tiquer les experts, mais rien que pour la saga Aleste chez Compile (je ne savais pas que Aleste 2 était resté une exclu MSX, et ça m'a donné envie de jouer à Musha), la review de R-Type Final, et les Cotton et autres Coryoon en guise de petites sucreries super plaisantes à retrouver dans un tel bouquin, je regrette pas la lecture. Un chapitre sur les Gradius/Parodius en plus et ça aurait parfait, mais il faut bien alimenter le bouquin sur les shoots Konami.
Du coup séparation Pixn Love/Florent Gorges oblige, j'imagine qu'une partie des sept années séparant le volume famicom du volume GB viennent de là. Nonobstant la tendance de l'auteur à placer son "Playhistoire" dans le texte, pas mal d'infos à lire dans ce volume, depuis une réestimation du rôle des autres ingénieurs de la boite hors Gunpei Yokoi dans la genèse de la machine, les choix techniques, les différentes versions dispo, etc.
Histoire de pinailler, à l'instar du volume Famicom, ça me gonfle que le catalogue de titres ne regroupe d'une partie des jeux de la machine et non pas la totalité.
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Prochains achats prévus :
The Legend of Zelda: Breath of the Wild--Creating a Champion, la version US du troisième volume des Master Works japonais.
Art of Mana, en espérant que l'édition française est de qualité (sachant que c'est Ki-oon derrière ?) et que Legend of Mana aura droit à sa part de lumière.
Hollow Knight : Wanderer's Journal devrait être édité par fangamer en parallèle de l'édition physique du jeu.
HG101 Presents: Japanese Video Game Obscurities : sur le papier,
Choaniki,
Langrisser,
Densha de go,
Ganbare Goemon,
Metal Wolf Chaos,
Moon,
Asuka 120%,
Sakura Taisen,
Tokimemo ou
Wonder Project, c'est tout le Japon qu'on aime.
Un gros grief, toutefois : comme d'habitude, on reste dans l'obscure-mais-pas-trop, celui dispo sur consoles - et les jeux cultes sur micro Japonais, comme
Genei Toshi: Illusion City, sont de nouveaux royalement ignorés.