La version 4K du trailer de S.T.A.L.K.E.R. 2 : Heart of Chernobyl est vraiment choupie, on tient la relève de Metro Exodus en matière de démonstrateur de tech :
Ça fait très démo de slices verticales, mais vu que la franchise est assez niche, j'imagine que cette approche de GSC visant à montrer les activités types d'un joueur dans la Zone - gunfights, exploration d'anomalies, survival horror, moments plus contemplatifs -, très didactique, est plutôt réussie; pas de blowout par contre, curieux. J'espère que l'enrobage narratif ne laisse pas présager une redirection complète de la franchise vers le AAA cinématique, mais au pire, le jeu devrait être moddable : la communauté est probablement déjà dans les starting blocks.
Geoff34 a écrit:CyberConnect2 prépare un RPG avec des tanks, Fuga: Melodies of Steel, basé sur leur licence Little Tail Bronx (Tail Concerto et Solatorobo), le jeu a été plusieurs fois repoussé mais il devrait y avoir des nouvelles dès Lundi. à noté que le directeur de ce titre est un Français, Yoann Gueritot.
Egalement un trailer qui structure un peu mieux sa présentation du jeu :
Tellement de souvenirs extraordinaires de Solatorobo, malgré les nombreuses limites imposées par son budget; l'un des dernier JRPGs a avoir su faire planer l'esprit de la grande aventure. Rien que pour ça je croise les doigts pour que Fuga soit une réussite, même si j'ai des doutes sur son orientation Valkyria Chronicles.
Pas sûr du topic pour en parler, donc je mets ça là. Avec l'annonce de la sortie de The Cruel King and the Great Hero pour le début de l'an prochain par Nippon Ichi Software, je me suis décidé à faire leur jeu précédent empruntant la même charte graphique et fait probablement par la même équipe (avec quand même Akiko Shikata au thème principal)
The Liar Princess and The Blind Prince :
Sortie en 2019 aux USA en version physique et uniquement en dématérialisé en Europe (parce que nique l'Europe j'imagine), je me suis procuré le jeu dans sa version collector US (merci Sony de ne plus zoner les consoles depuis la PS3) qui inclus notamment l'OST complet du jeu qui est sacrément cool et détente dans un vrai format CD et pas une vieille pochette dégueux comme d'habitude et un mini livre de conte racontant l'histoire du jeu. Ici, on a affaire clairement à un jeu avec des ambitions et une réalisation claire : offrir un conte de fée, un peu moderne dans le fond, en jeu vidéo. On y suit donc l'histoire d'une louve qui passe ses nuits à chanter à la lune. Un soir, le prince d'un royaume voisin qui passait par là l'entends et applaudit devant tant de beauté. La louve, n'ayant jamais été complimenté de sa vie, est perturbée par cette rencontre et décide de rester caché pour ne pas effrayer le prince. Celle-ci continue de chanter les nuits suivantes et à chaque fois, le prince revient l'écouter et l'applaudit. Un soir, le prince se décide à découvrir qui chante aussi bien et entreprend d'escalader la montagne d'où chante la louve. Cette dernière, surprise de le voir s'approcher, est prise de panique à l'idée qu'il voit sa vraie apparence et tente de cacher les yeux du prince : malheureusement, ses griffes tranchent ces derniers et elle le rend accidentellement aveugle. Ce dernier devient la disgrâce de son royaume et se retrouve enfermé dans les geôles. La louve, ayant conclut un pacte avec la sorcière de la forêt où elle vit, acquiert le pouvoir de se transformer à volonté en princesse. Elle décide d'utiliser se pouvoir pour se rapprocher du prince et l'emmener dans la forêt à la rencontre de la sorcière pour guérir ses yeux.
On joue donc ici la louve/princesse et l'on doit guider le prince à travers toute la forêt jusqu'à la demeure de la sorcière. Le jeu se décompose en 5 zones, elles-mêmes divisés en 4 niveaux chacune et où l'on suit la progression de nos deux protagonistes à travers cette forêt sombre et dangereuse, mais aussi au fur et à mesure l'avancement de leur relation. Déjà, qu'on se le dise, le jeu est court : il m'a fallu seulement 5h pour le finir et le platiner. Mais par contre, quel pied absolu du début à la fin. Déjà, le jeu est beau, vraiment beau. Et qu'est-ce que c'est mignon bordel, je veux les ramener à la maison. C'est de la 2D qu'on a rarement l'occasion d'en voir et ça fait plaisir d'en retrouver des comme ça de temps en temps. Le jeu n'essaye pas de vendre plus que ce qu'il promet au début et tiens toute ses promesses. L'histoire est simple, mais efficace, et je suis déçu que le jeu n'est pas été traduit chez nous, parce qu'il ferait un incroyable jeu pour gamin. Aussi bien sur le fond, la forme et le gameplay, il n'a pas été sans me rappeler Rayman ou encore Klonoa sur PS1. Le jeu n'est jamais trop difficile (quelques phases de plate-forme un peu frustrante par moment à cause d'une certaine rigidité dans le déplacement des persos) et il permet même de sauter des niveaux si on y arrive pas. On peut également revenir à n'importe quel moment sur un niveau passé pour récupérer ce qu'on aurait raté. Le jeu propose ainsi un peu plus de lore en récompense de nos efforts, ainsi que pas mal de croquis et dessins préparatoires, ce qui est toujours giga cool à avoir sur un jeu avec une patte graphique aussi défini. Pour le gameplay, les joueurs de The Last Guardian (Ou Ico j'imagine) ne devrait pas être trop perdu : on contrôle la princesse et on doit guider le prince en le tirant par la main au début, avant qu'il soit possible de faire de plus en plus d'action avec au fur et à mesure de l'aventure. On passe ensuite de la forme de loup où l'on est invulnérable et qui nous permet de tuer les ennemies à celle de la princesse qui est plus orienté sur les énigmes. Le jeu prend toujours le temps de présenter ses nouvelles mécaniques et d'amener ses énigmes ensuite une fois que ces dernières sont comprises. Également, pas de pv ni de vie ici, la mort ne ramenant qu'au dernier check-point (qui sont nombreux) Ce qui enlève une grande partie de la frustration que pourrait donner ce jeu aux gens peu adepte de jeu d'énigme/plate-forme.
Après, le jeu n'est clairement pas exempt de défauts : il reste court, on pourrait lui reprocher une certaine naïveté dû à son statut de conte de fée et le gameplay un peu rigide rend quelques phases de plate-forme un peu frustrante par moment (même si on est loin d'un niveau final de Jak & Daxter par exemple) Néanmoins, j'ai passé un excellent moment devant et si vous cherchez un petit jeu sympathique pour passer un bon moment, je vous le recommande les yeux fermés. Et du coup, hâte de l'an prochain pour leur prochain jeu !
"Alcohol is humanity's friend. Can I abandon a friend ?" ~ Yang Wen-Li
"l'AEUG est le plus grand club de partouze gay de l'otakusphère mondiale" ~ Mellorine
Sans tes posts à toi ou à Schum je pense que je serais passé complètement à côté de ce jeu, merci à vous. A essayer un de ces jours
Digital Foundry sur le Steam Deck (qui n'est donc pas le StReam Deck, un nouveau matos destiné à youtubers comme j'avais pu le croire en découvrant l'annonce )
A noter que le problème de la préservation peut également se poser dans le cas des smartphones, pour les jeux qui n'ont jamais été mis à jour pour les versions récentes de IOS notamment : j'ai récemment voulu acheter la version traduite de Kamaitachi no Yoru que Aksys avait publié sur le store en 2014, mais il semblerait que celà soit devenu impossible depuis le passage à l'IOS 11, le jeu n'ayant jamais été patché pour, il n'apparait même pas à la vente. C'était la seule version traduite existante, puisque la version Android promise par Aksys n'est jamais sortie.
Je me rappel qu'il y a quelques mois, j'ai voulu relancé un jeu sur mobile pour tuer le temps, et j'ai décider de relance le runner "Rayman Jungle Run", mais impossible de le lancer. Après un rapide tour de la fiche du jeu, tous les avis depuis des mois/année mentionne que le jeu ne marche pas ... et je ne sais même pas si c'est lié à la version d'android ou juste à la fermeture des serveurs (vu qu'il y a un téléchargements de ressources au premier lancement).
Ça vient du patreon de Sergey Dvodnenko ? S'ils arrivent à émuler le core saturn correctement dans les prochains moi,s il va vraiment falloir que j'investisse dans un kit
Sch@dows a écrit:Autant ça semble plausible, autant j'ai du mal a y voir une "confirmation" (en tout cas pas sur la seule base de ce trailer).
Je les imagine mal ne pas le proposer, à terme. Parce qu'autant j'attends de voir ce que le jeu a dans le ventre, autant ils semblent avoir tout compris à ce qu'il faut proposer à des fans pour les voir s'agiter (et filer des ulcères à Chevkraken).
M'étonnerait même qu'ils s'en tiennent là, au vu de tout ce que la licence peut proposer de combattants potentiels... La question est de savoir lesquels seront proposés en DLC payants.
Je suis pas complètement séduit par ces graphismes. Intrinsèquement ils sont assez jolis, propres, mais ils ne m'évoquent pas spécialement le dessin-animé de 87. Pas assez de contraste ?
Personnellement, c'est plus l'aspect "figurines" des personnages et leurs proportions qui génèrent chez moi encore un peu de retenue. C'est un parti-pris opposé à celui de Streets of Rage 4, où la caméra suivait de relativement près de gros sprites, ici ça fourmille de petits bonshommes qui voltigent comme des jouets en plastique quand on leur tape dessus. C'est dynamique, mais on perd peut-être un peu en patate/violence.
Y a aussi une inadéquation entre les Tortues et le reste. Les proportions d'April, comme tu le soulèves, ressemblent plus à du SRW, et certains ennemis (du genre ces petits singes qui s'agitent à Central Park) ne s'imbriquent pas complètement avec la DA environnante. En clair niveau design c'est pas optimal. Autant le jeu de Platinum n'était pas terrible, autant j'y trouvais l'esprit TMNT mieux retranscrit.
Leur talon d'Achille est que Turtles In Time est le mètre-étalon 2D inégalable qui transcendait le matériel animé. Même quand un truc s'y distinguait du dessin-animé, c'était la faute du dessin-animé qui aurait mieux fait de l'avoir.
Perso c'est surtout les exagérations cartoony qui me dérangent un peu.
En temps normal je saluerais ce genre d'effets qui rendent le jeu plus expressif et vivant, mais c'est pas vraiment l'esprit de la direction artistique de la série des années 80. Du coup ça créé un décalage entre les ambitions et le ton du jeu qui le chiffonne un peu. Mais à part ça c'est du tout bon pour moi, le choix de prendre des sprites plus classiques et pixelisés leur permet des animations qui sont quand même d'un autre niveau en terme de souplesse comparé à, justement, Street of Rage 4. À chaque fois qu'un élément bouge, c'est un plaisir pour les yeux.
Achieve your mission with all your might. Despair not till your last breath.
Il serait tentant de jeter des canettes sur le félon enlaçant le péril noiche mais le fait est que SEGA ne lui a pas laissé la moindre marge de manoeuvre depuis l'échec commercial du pourtant très honnête Binary Domain. Ca fera donc neuf ans que Nagoshi perd son talent à signer des papiers chez SEGA. Mais nul doute qu'on trouvera un aréopage de fanboys pour nous dire que cet exode de tous les noms qui comptent est en fait le signe de la grande vitalité de l'éditeur.
Pas vu passé la vidéo de Karl Jobst sur le forum donc je la poste ici si jamais vous l'avez raté :
En gros, dans cette vidéo d'une heure, on démontre qu'un système de fraude massif a été mis en place à l'aide d'une société de gradation des jeux retro (qui consistent à donner une note/évaluer la qualité d'un jeu pour en donner une valeur théorique) et par une société de vente aux enchères aux USA, qui entraîne la création volontaire d'une bulle de spéculation sur les jeux vidéo retro. Cette vidéo décortique toute l'histoire de A à Z pour comprendre les pourquoi du comment et le fonctionnement d'une telle chose. Vu le décollement des prix des objets de collection depuis la crise du Covid, ce n'est pas très surprenant; mais ça reste passionnant à suivre et de voir le niveau d'escroquerie qui peut être mis en place. Si jamais vous voulez complétez vos informations sur le sujet, un très bon article par Seth Abramson qui résume bien l'affaire et rajoute de nouveaux éléments : https://t.co/NoG0QwqGZi?amp=1 Je vous ai également inclus les liens des twitters de ces deux-là si vous voulez suivre l'affaire et voir son évolution.
EDIT : Nouvel article où l'on apprend que l'un des dirigeants et fondateurs de WATA, la société de gradation des jeux, fait évaluer des jeux par sa société et les vend à son compte, le tout découvert grâce à un post-it suite à un achat de jeu ATARI par le journaliste en question : https://sethabramson.substack.com/p/video-game-grading-house-wata-told?justPublished=true
"Alcohol is humanity's friend. Can I abandon a friend ?" ~ Yang Wen-Li
"l'AEUG est le plus grand club de partouze gay de l'otakusphère mondiale" ~ Mellorine
Zêta Amrith a écrit:Il serait tentant de jeter des canettes sur le félon enlaçant le péril noiche mais le fait est que SEGA ne lui a pas laissé la moindre marge de manoeuvre depuis l'échec commercial du pourtant très honnête Binary Domain. Ca fera donc neuf ans que Nagoshi perd son talent à signer des papiers chez SEGA. Mais nul doute qu'on trouvera un aréopage de fanboys pour nous dire que cet exode de tous les noms qui comptent est en fait le signe de la grande vitalité de l'éditeur.
Il a été promu en 2012, si ça c'était pas lui laisser plus de marge de manœuvre.
Mais les projets hors yakuza qu'il a produit, c'était quasiment tous des trucs bâtards.
Virtual on x index, valkyria revolution, le reboot de sakura wars, la version ps4 au rabais de shining resonance pour l'Occident.
Depuis qu'il a été promu sega s'est mis à aller de travers.
Qu'il se barre, c'est pas plus mal, si ça lui permet de retrouver un rôle de réalisateur loin de la production.
l'anti-fan vous attend. Ne vous laissez pas aveugler par l'amour que vous portez à vôtre œuvre fétiche, il ne vous le pardonnera pas.
Mais attention, ça ne l'empêche pas d'être un fanboy de Vanellope von schweetz!!!
Ouais il a été promu. Au moment même où SEGA s’est recentré sur ses cinq licences les plus "populaires" et a mis tout le reste en jachère. Au moment où SEGA a taillé dans les budgets consumer, fermé ses bureaux et studios étrangers, réduit son activité arcade et commencé à se délester de ses salles.
C'était peut-être pas l'homme de la situation mais on lui a donné une pétoire puis on l’a nommé connétable d’une armée sans artillerie. On lui met tout sur le dos parce que c'est le seul nom qu'on connaît.
euh, non, il a été promu en 2012. Sega s'est recentré sur les licences populaire en 2017 dans la stratégie Road to 2020. (et qui nous dit que ce n'était pas son choix). entre 2012 et 2017, Sega est un peu resté sans rien faire de significatif.
Et Sega n'a pas fermé ses studio à l'étranger (sauf Sega australia), au contraire, ils en ont acheté (amplitude, Two Point Studio, Relic, Hardlight, tous acheté pendant la periode Nagoshi)
Pareil, la reduction de l'activité arcade et la fermeture de salle, ça a commencé en 2016.
l'anti-fan vous attend. Ne vous laissez pas aveugler par l'amour que vous portez à vôtre œuvre fétiche, il ne vous le pardonnera pas.
Mais attention, ça ne l'empêche pas d'être un fanboy de Vanellope von schweetz!!!