Parlons, en !
J'ai un peu plus de 6H sur Death Stranding, grâce au chic type à la Fnac qui a bien voulu me donner mon jeu malgré le fait qu'il y avait un embargo jusqu'à demain. impressions à chaud garantie nospoil.
Pour le moment le jeu tient toute ses promesses. Passé l'interminable début du jeu où l'on passe plus de temps à regarder des cinématiques qu'à jouer, sérieusement j'ai du passer la première heure et demie à regarder deux fois plus de cinématiques qu'à avoir la manette en main, le jeu commence à s'ouvrir et l'on peut partie explorer. Même si pour le moment on me tient encore pas mal la main en me disant où aller et en limitant les possibilités de missions que je peux accepter.
Scénariquement, c'est incompréhensible tant le jeu bombarde le joueur de concepts abscons non expliqués. Ça en est au niveau où Mulholland Drive c'est un film explicite en comparaison. Mais c'est un peu pour ça qu'on est là. J'ai déjà vu le contenu de 4 bandes-annonces différentes, les insiders qui disaient que Kojima maîtrisait sa communication ont visiblement raison et j'ai déjà l'impression d'être en territoire inconnu.
Reste le jeu en lui-même, fascinant par son parti-pris radical qui remet en perspective le terme "walking simulator", parce que c'est littéralement tout ce qu'on fait. Le fait de devoir gérer son équilibre en avançant avec sa marchandise est surprenamment prenant et les séquences d'infiltration que l'on peut rencontrer, je n'ai toujours pas d'arme, vraiment réussies malgré des indicateurs minimalistes (pas de radar, pas de marquage d'ennemi) qui forcement à faire attention à l'environnement.
Je n'en suis visiblement encore qu'au tout début (orz), mais ça tient toutes ses promesses pour le moment. C'est un jeu radical porté par la vision d'un mec dont l'égo est à deux doigts de s'effondrer sous son propre poids et former un trou noir. Le seul fait qu'un tel jeu puisse avoir vu le jour dans l'espace des AAA actuels relève du miracle que seul Sony pouvait financer. Vivement demain que je continue d'explorer.