Tokyo Olympic Games (Switch)
- du challenge et une profondeur de jeu comparable à
London 2012 du même éditeur. Certaines épreuves s'inspirent de ce dernier (le 110m, la natation), d'autres sont plus des updates de
M&S 2016 (le rugby, le BMX), et le résultat est plutôt solide pour un multisport comptant 18 disciplines. En dehors peut-être de l'escalade, moins amusante que celle de
M&S 2020, aucun déchet à signaler, et des marges de progression assez nettes. Et c'est loin d'être aussi simple que prévu, dans tous les sens du terme. J'ai souffert cinq médailles d'or à comprendre que l'on pouvait appuyer sur Pause et recommencer le palier ; avant ça j'ai cru que SEGA avait repris le système de tournoi de
M&S 2016, obligeant de repasser les qualifs et la demi-finale à chaque défaite en finale... Mais c'est bien, ça donne du répondant.
- un éditeur de personnage plus complet qu'il n'en a l'air et des costumes à débloquer très rapidement et facilement. Il y a vraiment moyen de créer quelque chose qui s'apparente plus ou moins à des personnes existantes, c'est la touche fun au milieu du
serious stuff qu'on attend d'un titre SEGA.
- c'est pas moche, pour de la Switch. Il arrive que les ralentis des actions rament, mais le gameplay n'est pas impacté. Enfin, le basketball je ne sais pas, je suis tellement mauvais pour le moment que je n'arrive pas à savoir si c'est jouable ou non. Ca ne semble pas être l'un de ces portages bâclés en quatrième vitesse qu'affectionne la console.
- les costume des costumes de Sonic et de la mascotte Miraitowa sont une idée géniale qui se passe de commentaires.
- le jeu est paru il y a plus d'un an et demi, donc ne me dites pas qu'il n'y avait pas moyen de mettre les quatre épreuves arrivées plus tardivement sur la carte plutôt qu'en DLC. En conséquence de quoi, le jeu a de petits freezes dans le menu de sortie des sports en question.
- les achievements relous du classement online, alors que Nintendo oblige ça lag et qu'il n'y aura plus personne dans 48h.
- l'IA des partenaires, comme toujours lunatique. Au ping pong, ton pote gagne à ta place. Au football, tu subis les hors-jeu qu'il déclenche alors que tu n'y es pour rien. Au tennis, il peut se mettre entre ta balle et le filet comme un gros couillon... en plus je lui ai confectionné la tête de Yoshiyuki Tomino, donc je suis deux fois plus énervé quand il me fait tout merder l'enfoiré.
- musique rare et insipide, sans doute pour honorer l'étiquette "jeu officiel".
Malgré les lacunes techniques davantage imputables à la Switch qu'au jeu lui-même, c'est un bon soft à l'ancienne pour qui apprécie l'ambiance et la nostalgie afférente aux jeux-vidéos consacrés aux JOs. Ni une simulation ni complètement de l'arcade, c'est un compromis qui peut parler à pas mal de monde.